Dead Can Dance
Into The Labyrinth |
Label :
4AD |
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"Into The Labyrinth" est le sixième opus de Dead Can Dance.
Fidèle à eux-mêmes, Dead Can Dance nous livre donc ici 11 morceaux aux influences musicales teintées d'ethnies (ici, proche-orientale voire africaine), de nature et de spiritualité. Le résultat est saisissant de naturel et de mélancolie, quoique un peu touffu, aux racines humaines et géographiques palpables.
En conclusion, "Into The Labyrinth" s'avère être un très bon album de Dead Can Dance.
Fidèle à eux-mêmes, Dead Can Dance nous livre donc ici 11 morceaux aux influences musicales teintées d'ethnies (ici, proche-orientale voire africaine), de nature et de spiritualité. Le résultat est saisissant de naturel et de mélancolie, quoique un peu touffu, aux racines humaines et géographiques palpables.
En conclusion, "Into The Labyrinth" s'avère être un très bon album de Dead Can Dance.
Très bon 16/20 | par X_Shape104 |
Posté le 21 mai 2004 à 17 h 31 |
Les choses semblent différentes pour Dead Can Dance désormais: fini le temps des musiques terriblement enchanteresses et somptueuses, Lisa Gerrard et Brendan Perry se rapprochent doucement d'une World-Music qui tranche littéralement avec leurs cinq premiers albums.
"Yulunga (Spirit Dance)" ouvre Into The Labyrinth et présente d'ores et déjà une instrumentation dont les influences sont à chercher vers l'Orient ou l'Afrique. Un changement de cap dans la vie d'un groupe signifie souvent la recherche d'une prise de risques et la volonté d'explorer de nouveaux horizons. Il apparaît normal et respectueux de saluer la démarche de Dead Can Dance, seulement le résultat n'arrive pas vraiment à la hauteur des espoirs fondés dans Dead Can Dance, qui a réussi à produire cinq premiers albums quasi-parfaits.
Cependant si certains titres ne séduisent pas comme à l'accoutumée, d'autres se détachent et apparaissent comme de subtiles et superbes compositions. Par exemple, "The Carnival Is Over" émerge littéralement et éblouit l'album d'une pureté et d'une beauté sans faille propres à Dead Can Dance. De même, le tour de force que réussit Lisa Gerrard qui chante a cappella sur "The WInd That Shakes The Barley", est superbe de maîtrise et d'enchantement tant l'Australienne fait une nouvelle fois preuve de talent et de grâce.
Malheureusement, l'ensemble de Into The Labyrinth est manifestement en deça des précédentes oeuvres du groupe. Des titres comme "Tell Me About The Forest (You Once Called Home)", "Ariadne", "Saldek" ou "The Spider's Stratagem" ne parviennent pas à faire de cet album, un album indispensable dans la discographie de DCD. Dommage, surtout quand le labyrinthe trouve sa sortie avec une version magnifique de "How Fortunate The Man With None" de Bertolt Brecht...
"Yulunga (Spirit Dance)" ouvre Into The Labyrinth et présente d'ores et déjà une instrumentation dont les influences sont à chercher vers l'Orient ou l'Afrique. Un changement de cap dans la vie d'un groupe signifie souvent la recherche d'une prise de risques et la volonté d'explorer de nouveaux horizons. Il apparaît normal et respectueux de saluer la démarche de Dead Can Dance, seulement le résultat n'arrive pas vraiment à la hauteur des espoirs fondés dans Dead Can Dance, qui a réussi à produire cinq premiers albums quasi-parfaits.
Cependant si certains titres ne séduisent pas comme à l'accoutumée, d'autres se détachent et apparaissent comme de subtiles et superbes compositions. Par exemple, "The Carnival Is Over" émerge littéralement et éblouit l'album d'une pureté et d'une beauté sans faille propres à Dead Can Dance. De même, le tour de force que réussit Lisa Gerrard qui chante a cappella sur "The WInd That Shakes The Barley", est superbe de maîtrise et d'enchantement tant l'Australienne fait une nouvelle fois preuve de talent et de grâce.
Malheureusement, l'ensemble de Into The Labyrinth est manifestement en deça des précédentes oeuvres du groupe. Des titres comme "Tell Me About The Forest (You Once Called Home)", "Ariadne", "Saldek" ou "The Spider's Stratagem" ne parviennent pas à faire de cet album, un album indispensable dans la discographie de DCD. Dommage, surtout quand le labyrinthe trouve sa sortie avec une version magnifique de "How Fortunate The Man With None" de Bertolt Brecht...
Sympa 14/20
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