Dionysos
Haïku |
Label :
Trema |
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Les apôtres de Bacchus reviennent.
Cet Haïku tout paré de plumes nous arrive tout droit d'Outre Atlantique, recueil intimiste de chansons qui veulent rien dire, et tout à la fois. Le groupe s'est en effet déplacé à San Francisco pour enregistrer cet opus.
"45 tours" ouvre un bal délirant, coloré et tout ça baigne dans une folie douce, toujours déroutante.
Souvent superbe de par ses arrrangements, Haïku n'a pas de véritables faiblesses, si ce n'est un chant linéaire qui reste une marque de fabrique du groupe. Les guitares sont grasses quand il le faut, et la richesse instrumentale de cet album est parfaitement maitrisée, le résultat est donc excellent. On entre progressivement dans l'album, "Poisson=stickers" marque le seuil où l'auditeur est définitivement charmé. Dès lors l'album est tout simplement énorme, puissant ou tendre, il vous rendra maléable, tout chose. L'album monte haut, trés haut, et on le suit, comme tenu par la main.
Un joli flirt avec la poésie, musicalement parfait, incroyablement riche, superbement fait.
Cet Haïku tout paré de plumes nous arrive tout droit d'Outre Atlantique, recueil intimiste de chansons qui veulent rien dire, et tout à la fois. Le groupe s'est en effet déplacé à San Francisco pour enregistrer cet opus.
"45 tours" ouvre un bal délirant, coloré et tout ça baigne dans une folie douce, toujours déroutante.
Souvent superbe de par ses arrrangements, Haïku n'a pas de véritables faiblesses, si ce n'est un chant linéaire qui reste une marque de fabrique du groupe. Les guitares sont grasses quand il le faut, et la richesse instrumentale de cet album est parfaitement maitrisée, le résultat est donc excellent. On entre progressivement dans l'album, "Poisson=stickers" marque le seuil où l'auditeur est définitivement charmé. Dès lors l'album est tout simplement énorme, puissant ou tendre, il vous rendra maléable, tout chose. L'album monte haut, trés haut, et on le suit, comme tenu par la main.
Un joli flirt avec la poésie, musicalement parfait, incroyablement riche, superbement fait.
Parfait 17/20 | par Boom |
Posté le 07 février 2004 à 14 h 30 |
Haiku est le style d'album dont il est difficile de se lasser. Dionysos nous montre encore une fois qu'ils sont capables de beaucoup, et pas seulement en live (où ils sont parmi les meilleurs). Des chansons sucrées ("essuie-glace à la menthe") avec des instruments qui ont quelque chose à dire (chaque membre étant bon musicien) et des paroles fofolles à la limite de l'hilarant. Seul défaut, une petite baisse de tension vers la fin de l'album. Mais cela n'a pas d'importance car Western Sous La Neige comblera cette petite lacune.
Très bon 16/20
Posté le 24 février 2005 à 11 h 44 |
J'aime Dionysos car le son de ce groupe est construit, l'air est déterminé, il est rythmé etc...
Quant aux paroles, elles n'ont souvent pas de sens profond, mais sont intrigantes (et souvent poétiques).
L'ensemble forme une musique bonne, où la voix domine, mais les instruments ont leur place seuls durant quelques secondes ou plus, selon les chansons.
Et cette musique a du caractère, crée une ambiance .
Quant aux paroles, elles n'ont souvent pas de sens profond, mais sont intrigantes (et souvent poétiques).
L'ensemble forme une musique bonne, où la voix domine, mais les instruments ont leur place seuls durant quelques secondes ou plus, selon les chansons.
Et cette musique a du caractère, crée une ambiance .
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 20 octobre 2008 à 19 h 39 |
Un Haïku, en littérature, c'est un petit poème japonais ne contenant que quelques mots et ayant souvent une structure spatiale poétique.
Haïku, de Dionysos, c'est pareil, mais en différent.
Haïku fait partie de ces oeuvres contenant quelques erreurs mais suffisamment fortes pour accrocher l'auditeur et l'entraîner dans un monde qu'il ne soupçonnait même pas.
"Il siffle comme un vieux train, enrhumé jusqu'au ventre..." Comment ne pas tomber sous le charme de ce refrain enjoué, dynamique, et en même temps mélancolique dans le très beau "45 Tours"?
Et l'ouverture déchaînée de "La Petite Princesse Aux Seins Écrasés?"
Et la charmante voix de Babet dans "Sick Philarmonic Body"?
Et les paroles géniales de "Pyjama"? ("Je n'ai jamais mangé de pyjama.... aussi doux que le tien!")
Et que dire du surréalisme dans la chanson française si ce n'est dans "Asshole Car Orchestra"?
Et le tube "Coccinelle", qui prend en live une dimension assez extravagante?
Puis enfin la piste "Poe-m" de 17 minutes, compilations d'"improvisations garages" interminables et ultra-simples?
Certes ce n'est pas un grand disque, mais il est suffisamment bon et déjanté (et surtout annonciateur du génial Western Sous La Neige) pour valoir un petit 16 dans les archives de XSilence.
Haïku, de Dionysos, c'est pareil, mais en différent.
Haïku fait partie de ces oeuvres contenant quelques erreurs mais suffisamment fortes pour accrocher l'auditeur et l'entraîner dans un monde qu'il ne soupçonnait même pas.
"Il siffle comme un vieux train, enrhumé jusqu'au ventre..." Comment ne pas tomber sous le charme de ce refrain enjoué, dynamique, et en même temps mélancolique dans le très beau "45 Tours"?
Et l'ouverture déchaînée de "La Petite Princesse Aux Seins Écrasés?"
Et la charmante voix de Babet dans "Sick Philarmonic Body"?
Et les paroles géniales de "Pyjama"? ("Je n'ai jamais mangé de pyjama.... aussi doux que le tien!")
Et que dire du surréalisme dans la chanson française si ce n'est dans "Asshole Car Orchestra"?
Et le tube "Coccinelle", qui prend en live une dimension assez extravagante?
Puis enfin la piste "Poe-m" de 17 minutes, compilations d'"improvisations garages" interminables et ultra-simples?
Certes ce n'est pas un grand disque, mais il est suffisamment bon et déjanté (et surtout annonciateur du génial Western Sous La Neige) pour valoir un petit 16 dans les archives de XSilence.
Très bon 16/20
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