Syd Matters
Niort [Le Camji] - samedi 22 mars 2008 |
Avant de parler du concert qui avait lieu à Niort, je tiens d'abord à rendre hommage à la chouette qui a pris son envol devant ma voiture lors le trajet aller et qui malencontreusement a croisé mon pare-brise.
C'est donc endeuillé par le tragique accident de ce volatile que je pénètre dans la salle du Camji dissimulé sous les voûtes de grands bâtiments aux abords de la mairie. Bizarrement mon état d'esprit colle parfaitement au ton de la soirée. Je viens voir Syd Matters délivrer ses perles de mélancolie et j'en suis déjà tout affecté. Le bonhomme prend place et entame doucement l'intro de "Heartbeat Detector", inédit pour la plupart du public. Le silence le plus total. Le respect et l'admiration se font déjà sentir. Un temps mort puis "Everything Else" est lâchée dans son recueillement religieux habituel, un des multiples trésors de Ghost Days. Mon coup de spleen persiste mais est maintenant plus agréable, témoin de la beauté de certains évènements inévitablement tristes. La voix profonde et cristalline de Jonathan Morali m'emplit de bien-être et d'émerveillement notamment sur "Watcher" et ses ‘Oh I'll surprise you sometime' ou "Middle Class Men" avec toute sa gravité. Le français vogue aisément entre synthé, guitares pour poursuivre ses récits pendant que ses deux compères Remi Alexandre et Olivier Marguerit s'échangent également les rôles. Les trois albums sont retranscrits avec fidélité mais il est difficile de résister à l'acoustique que porte ces hommes. La musique est aérienne, lactée, se laisse aller à des cambrures fusionnelles sur "End & Start Again", rencontre charnelle de basses vrombissantes et guitares soniques alors que la voix me fait penser à un je ne sais quoi de Eels. On rencontre timidement cette malheureuse "Louise" puis "My Lover's On The Pier" se dérobe à nous avec son arpège superbe, rapide et raffiné avant que "Me & My Horses" n'explose entièrement et ne se révèle encore être le summum de se dernier album. Tempête hurlante et viscérale touchée par la grâce montrant que Syd Matters a de quoi surprendre sur scène mais également pérennisant chacun des ses passages sur scène. Lancé par cet ultime morceau le groupe ne se fait pas attendre pour un rappel où Morali nous confie qu'il s'éclate ce soir. En guise de remerciements ils délivreront quelques dernières pépites dont "Big Moon" en guitare/voix et "Obstacles" ressourçant avant d'être priés de terminer leur set afin de respecter les horaires de la salle.
Des étoiles plein la tête, je rentre étourdi par cette rencontre que j'attendais tant. Sur le trajet du retour aucune trace de la chouette sur le bitume comme si elle avait rejoint un univers paisible et impérissable comme cela a été le cas pour moi ce soir. Mais par un chemin un peu différent...
C'est donc endeuillé par le tragique accident de ce volatile que je pénètre dans la salle du Camji dissimulé sous les voûtes de grands bâtiments aux abords de la mairie. Bizarrement mon état d'esprit colle parfaitement au ton de la soirée. Je viens voir Syd Matters délivrer ses perles de mélancolie et j'en suis déjà tout affecté. Le bonhomme prend place et entame doucement l'intro de "Heartbeat Detector", inédit pour la plupart du public. Le silence le plus total. Le respect et l'admiration se font déjà sentir. Un temps mort puis "Everything Else" est lâchée dans son recueillement religieux habituel, un des multiples trésors de Ghost Days. Mon coup de spleen persiste mais est maintenant plus agréable, témoin de la beauté de certains évènements inévitablement tristes. La voix profonde et cristalline de Jonathan Morali m'emplit de bien-être et d'émerveillement notamment sur "Watcher" et ses ‘Oh I'll surprise you sometime' ou "Middle Class Men" avec toute sa gravité. Le français vogue aisément entre synthé, guitares pour poursuivre ses récits pendant que ses deux compères Remi Alexandre et Olivier Marguerit s'échangent également les rôles. Les trois albums sont retranscrits avec fidélité mais il est difficile de résister à l'acoustique que porte ces hommes. La musique est aérienne, lactée, se laisse aller à des cambrures fusionnelles sur "End & Start Again", rencontre charnelle de basses vrombissantes et guitares soniques alors que la voix me fait penser à un je ne sais quoi de Eels. On rencontre timidement cette malheureuse "Louise" puis "My Lover's On The Pier" se dérobe à nous avec son arpège superbe, rapide et raffiné avant que "Me & My Horses" n'explose entièrement et ne se révèle encore être le summum de se dernier album. Tempête hurlante et viscérale touchée par la grâce montrant que Syd Matters a de quoi surprendre sur scène mais également pérennisant chacun des ses passages sur scène. Lancé par cet ultime morceau le groupe ne se fait pas attendre pour un rappel où Morali nous confie qu'il s'éclate ce soir. En guise de remerciements ils délivreront quelques dernières pépites dont "Big Moon" en guitare/voix et "Obstacles" ressourçant avant d'être priés de terminer leur set afin de respecter les horaires de la salle.
Des étoiles plein la tête, je rentre étourdi par cette rencontre que j'attendais tant. Sur le trajet du retour aucune trace de la chouette sur le bitume comme si elle avait rejoint un univers paisible et impérissable comme cela a été le cas pour moi ce soir. Mais par un chemin un peu différent...
Parfait 17/20 | par TiComo La Fuera |
Setlist :
Intro Heartbeat Detector
Everything Else
It's A Nickname
Watcher
Someday Sometimes
End & Start Again
I Was Asleep
Louise
My Lover's On The Pier
Stone Man
Anytime Now
Middle Class Men
Heartbeat Detector
Me & My Horses
>>
Big Moon
To All Of You
Obstacles
Intro Heartbeat Detector
Everything Else
It's A Nickname
Watcher
Someday Sometimes
End & Start Again
I Was Asleep
Louise
My Lover's On The Pier
Stone Man
Anytime Now
Middle Class Men
Heartbeat Detector
Me & My Horses
>>
Big Moon
To All Of You
Obstacles
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