Dionysos
Whatever The Weather |
Label :
Trema |
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Dans le prolongement des deux disques lives sortis sous le crayon de Joann Sfar, Dionysos nous offrent un enregistrement à La Laiterie où l'on peut (re)découvrir la formation strasbourgeoise pour un show à la maison jusqu'à l'épuisement.
Un concert de deux heures où tout le monde finit bien entendu sur les rotules, passant tout le spectre des couleurs de leur arc-en-ciel discographique en revue. A coups de riffs crasseux, de violon grinçant, de platines au rabais et de boîte à musique bancales.
C'est donc costumes propres, matos à foison, setlist millimétrée sous ses airs improvisée que le groupe vient se déchaîner chez lieu... et mis à part la sueur, force est de constater que c'en est plus un spectacle musical autant agité que coloré qu'un concert rock fiévreux. Si la pyrotechnie n'est pas de rigueur, les six musiciens ont la bougeotte et jouent sur tous les fronts, à commencer par les interprétations de leur répertoire en live: des versions souvent complètement différentes des albums studio, comme le "Petit Colorado" au parfum sud américain, deux prises de "Coccinelle" dans des registres très éloignés (du sample inoffensif au rock viscéral), ou encore la fin de concert en accapela/acoustique assis sur les retours avec un public sur le départ.
De tout ce bric-à-brac sonore on retiendra surtout les reprises appropriées et réhabilitées du "Thank You Satan" de Ferré et du "I Put A Spell On You" de Screamin' Jay Hawkins, entre deux bonds digne de Super Mario et des dos crollés dans la foule du petit Mathias au bord de la syncope.
Sont offerts en suppléments des clips ("Song For Jedi", "Coccinelle", "Plastic Fear", "Wet", "Feet Can Dali", "45 Tours"), des vidéos en tout genre (montages et extraits de concerts, clips de remix par Emilie Simon ou avec Julie Bonnie, bêtises dionysiennes...), et une petite galerie photo. Rien de bien passionnant mais de quoi enrouler un concert passionnant se suffisant à lui même.
Dyonisos est définitivement un groupe live à aller voir, ou au moins à visionner.
Un concert de deux heures où tout le monde finit bien entendu sur les rotules, passant tout le spectre des couleurs de leur arc-en-ciel discographique en revue. A coups de riffs crasseux, de violon grinçant, de platines au rabais et de boîte à musique bancales.
C'est donc costumes propres, matos à foison, setlist millimétrée sous ses airs improvisée que le groupe vient se déchaîner chez lieu... et mis à part la sueur, force est de constater que c'en est plus un spectacle musical autant agité que coloré qu'un concert rock fiévreux. Si la pyrotechnie n'est pas de rigueur, les six musiciens ont la bougeotte et jouent sur tous les fronts, à commencer par les interprétations de leur répertoire en live: des versions souvent complètement différentes des albums studio, comme le "Petit Colorado" au parfum sud américain, deux prises de "Coccinelle" dans des registres très éloignés (du sample inoffensif au rock viscéral), ou encore la fin de concert en accapela/acoustique assis sur les retours avec un public sur le départ.
De tout ce bric-à-brac sonore on retiendra surtout les reprises appropriées et réhabilitées du "Thank You Satan" de Ferré et du "I Put A Spell On You" de Screamin' Jay Hawkins, entre deux bonds digne de Super Mario et des dos crollés dans la foule du petit Mathias au bord de la syncope.
Sont offerts en suppléments des clips ("Song For Jedi", "Coccinelle", "Plastic Fear", "Wet", "Feet Can Dali", "45 Tours"), des vidéos en tout genre (montages et extraits de concerts, clips de remix par Emilie Simon ou avec Julie Bonnie, bêtises dionysiennes...), et une petite galerie photo. Rien de bien passionnant mais de quoi enrouler un concert passionnant se suffisant à lui même.
Dyonisos est définitivement un groupe live à aller voir, ou au moins à visionner.
Très bon 16/20 | par X_YoB |
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