Dionysos
Le Mans [L'Oasis] - vendredi 02 décembre 2005 |
Dionysos
Deja plus d'un an que je les avais laissés sur la scène détrempée de La Route Du Rock à Saint Malo pour un concert qui reste plus que mythique à cause du temps (près de trois heures d'attente sous l'orage), mais aussi parce que ce concert était celui qui clôturait la tournée Western Sous La Neige.
Donc je les retrouve dans une salle de l'Oasis plutôt bien remplie, une ambiance relativement jeune et étudiante en cette fin de semaine.
Après une première partie assurée par Troy Von Baltazard, on sent soudainement la tension monter d'un cran, le public se serre de plus en plus vers les barrières pur ne rien manquer du spectacle.
Et c'est dans une salle complètement enfumée que le groupe arrive, après deux fois départs pour cause de problèmes techniques. Et dès l'intro on est dans un autre monde, celui ou les lutins côtoient les géants, les joueurs de tennis les géants au grand cœur. Le côté Tim Burton du groupe est encore renforcé par les deux arbres géants tout droit sorti de l'étrange noël de monsieur Jack ou d'une maison hantée.
Pour commencer, c'est "Giant Jack" qui s'invite, d'abord très calme, la chanson et le rythme changent brusquement et on se rend alors compte que malgré un univers un peu différent la magie opère dès le début. Les riffs s'enchaînent, la voix de Mathias ressemble de plus en plus à celle su géant, bref on reste bluffé par tant de prestance surtout au bout de si peu de temps de concert. Le groupe aligne les chansons d'une manière très naturelle, comme une histoire avec tous ces personnages que l'on croirait sortis d'un livre pour enfant. On voit ainsi apparaître "Bloody Betty", "l'Homme Qui Pondait Des Oeufs" ou encore "Mister Chat". Justement c'est grâce à ce dernier que l'on constate que malgré son énorme succès sur scène, le groupe a réussi à rester toujours aussi simple, Mathias jouant constamment avec le public qui en redemande. Tout le monde est conquis, ça saute de tous les côtés, l'énergie du groupe est plus que communicative. Il faut dire que Mathias est un véritable show-man avec toutes ses mimiques, ses slams, finalement pour le public c'est un peu noël avant l'heure.
Contrairement à de nombreux groupes, Dionysos n'hésite pas à modifier totalement ses chansons, le mélange des instruments colle parfaitement avec les textes enfantins ; quelle surprise d'entendre tantôt un ukulélé, une sonnette de bicyclette, un banjo, ou encore une scie musicale pour un groupe qualifié trop hâtivement comme groupe de rock.
Bref le concert semble interminable, et pour une fois c'est agréable. Premier rappel et c'est le 'Jedi' qui fait son entrée ; l'intro est plutôt sombre est totalement différente de l'original. Il faut attendre prêt d'une minute pour reconnaître le titre phare de Western Sous La Neige. Le public exulte, ressemble a un bloc extrêmement soudé ; tout le monde en redemande, le groupe aussi apparemment. Il enchaîne aussitôt avec une coccinelle électrisée semblant revenir de l'enfer , elle doit avoir croisé quelques titres auparavant le "Satan" de Léo Ferré ; Mathias gratifie le public d'un slam jusqu'à la régie son, il continue le titre a cappela, avant de revenir épuisé sur la scène dans les bras de Guillaume, son régisseur-secouriste.
Et ça y est c'est déjà la fin après plus d'une heure trente de concert et une standing ovation de 5 minutes. Fini pas vraiment en fait, le public en redemande toujours .Les lumières s'éteignent de c'est Mathias qui revient seul avec son ukulélé pour interpréter un denier "Tokyo Montana" repris par le public.
Bref Dionysos joue fort, vite, très vite même, et toujours à la limite de la rupture. Les six musiciens sont impressionnants, notamment Eric derrière les fûts de sa batterie qui n'aura cessé d'imprimer une cadence impressionnante. Le groupe est certainement l'un des plus généreux vis-à-vis du public qui le lui rend bien ; en bref ils méritent vraiment leur surnom, celui du 'meilleur groupe français du monde sur scène'.
Deja plus d'un an que je les avais laissés sur la scène détrempée de La Route Du Rock à Saint Malo pour un concert qui reste plus que mythique à cause du temps (près de trois heures d'attente sous l'orage), mais aussi parce que ce concert était celui qui clôturait la tournée Western Sous La Neige.
Donc je les retrouve dans une salle de l'Oasis plutôt bien remplie, une ambiance relativement jeune et étudiante en cette fin de semaine.
Après une première partie assurée par Troy Von Baltazard, on sent soudainement la tension monter d'un cran, le public se serre de plus en plus vers les barrières pur ne rien manquer du spectacle.
Et c'est dans une salle complètement enfumée que le groupe arrive, après deux fois départs pour cause de problèmes techniques. Et dès l'intro on est dans un autre monde, celui ou les lutins côtoient les géants, les joueurs de tennis les géants au grand cœur. Le côté Tim Burton du groupe est encore renforcé par les deux arbres géants tout droit sorti de l'étrange noël de monsieur Jack ou d'une maison hantée.
Pour commencer, c'est "Giant Jack" qui s'invite, d'abord très calme, la chanson et le rythme changent brusquement et on se rend alors compte que malgré un univers un peu différent la magie opère dès le début. Les riffs s'enchaînent, la voix de Mathias ressemble de plus en plus à celle su géant, bref on reste bluffé par tant de prestance surtout au bout de si peu de temps de concert. Le groupe aligne les chansons d'une manière très naturelle, comme une histoire avec tous ces personnages que l'on croirait sortis d'un livre pour enfant. On voit ainsi apparaître "Bloody Betty", "l'Homme Qui Pondait Des Oeufs" ou encore "Mister Chat". Justement c'est grâce à ce dernier que l'on constate que malgré son énorme succès sur scène, le groupe a réussi à rester toujours aussi simple, Mathias jouant constamment avec le public qui en redemande. Tout le monde est conquis, ça saute de tous les côtés, l'énergie du groupe est plus que communicative. Il faut dire que Mathias est un véritable show-man avec toutes ses mimiques, ses slams, finalement pour le public c'est un peu noël avant l'heure.
Contrairement à de nombreux groupes, Dionysos n'hésite pas à modifier totalement ses chansons, le mélange des instruments colle parfaitement avec les textes enfantins ; quelle surprise d'entendre tantôt un ukulélé, une sonnette de bicyclette, un banjo, ou encore une scie musicale pour un groupe qualifié trop hâtivement comme groupe de rock.
Bref le concert semble interminable, et pour une fois c'est agréable. Premier rappel et c'est le 'Jedi' qui fait son entrée ; l'intro est plutôt sombre est totalement différente de l'original. Il faut attendre prêt d'une minute pour reconnaître le titre phare de Western Sous La Neige. Le public exulte, ressemble a un bloc extrêmement soudé ; tout le monde en redemande, le groupe aussi apparemment. Il enchaîne aussitôt avec une coccinelle électrisée semblant revenir de l'enfer , elle doit avoir croisé quelques titres auparavant le "Satan" de Léo Ferré ; Mathias gratifie le public d'un slam jusqu'à la régie son, il continue le titre a cappela, avant de revenir épuisé sur la scène dans les bras de Guillaume, son régisseur-secouriste.
Et ça y est c'est déjà la fin après plus d'une heure trente de concert et une standing ovation de 5 minutes. Fini pas vraiment en fait, le public en redemande toujours .Les lumières s'éteignent de c'est Mathias qui revient seul avec son ukulélé pour interpréter un denier "Tokyo Montana" repris par le public.
Bref Dionysos joue fort, vite, très vite même, et toujours à la limite de la rupture. Les six musiciens sont impressionnants, notamment Eric derrière les fûts de sa batterie qui n'aura cessé d'imprimer une cadence impressionnante. Le groupe est certainement l'un des plus généreux vis-à-vis du public qui le lui rend bien ; en bref ils méritent vraiment leur surnom, celui du 'meilleur groupe français du monde sur scène'.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Caliméro |
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