Dionysos
La Mécanique Du Cœur |
Label :
Barclay |
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Accompagnant la sortie du livre du même nom de Mathias Malzieu, La Mécanique Du Coeur est pour ainsi dire la bande-originale du livre: les épisodes cruciaux du livre sont mis en musique sur cet album. Le concept avait déjà son esquisse dans le Monsters In Love sorti 2 ans plus tôt, mais il prend ici une forme beaucoup plus complète.
La Mécanique Du Coeur raconte donc l'histoire de Jack (personnage désormais récurrent chez Dionysos), qui se fait greffer une horloge en place de son coeur par Madeleine, docteur-sorcière habitant une maison en haut d'une colline aux accents de Burton... Jack, qui à cause de son coeur, ne doit jamais tomber amoureux, bien sûr, tombe amoureux. Inutile de continuer l'histoire tellement elle est riche et complète. Alors, quid de la musique ? L'ensemble est globalement sans surprise par rapport au Monsters In Love, le ukulélé est toujours là, présent dans les moments romantiques et légers du récit ("Flamme A Lunettes" par exemple, première rencontre avec Miss Acacia), la scie musicale, discrète signature du groupe...
Du côté des influences, pas de surprises non plus: ça sent le Morricone mélangé à du Burton, et bien sûr, ça marche, c'est délicieux, c'est du Dionysos. Ce qui me gêne dans cet album, c'est cette volonté de réunir ces invités de la "nouvelle scène française" (ahah): parfois c'est très réussi comme dans l'excellent "Cunnilingus Mon Amour!" ou dans "L'Homme Sans Trucage" où Rochefort interprète George Méliès, compagnon de Jack... Et parfois c'est raté: Eric Cantona dans l'"Epilogue", pas mauvais mais vraiment oubliable, qui ne semble être là que pour agrandir la liste des invités de marques de l'album. L'omniprésence d'Olivia Ruiz, qui semble avoir remplacé le chant de Babet candide mais ô combien charmeur du groupe, ne me convint pas totalement, d'autant plus que je ne supporte qu'à moitié sa voix.
Toujours est-il que Dionysos parvient à créer un concept original, moins suprenant et poétique que le précédent Monsters In Love/ "Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi..." mais malgré tout réussi: il contient même quelques perles telles que "Symphonie ppur horloge cassée", "Whatever The Weather" et le malicieux "Mademoiselle Clé"...
Album plutôt anecdotique selon moi dans la carrière du groupe, mais intéressant pour sa narration originale: une bande-originale de conte western romantique.
La Mécanique Du Coeur raconte donc l'histoire de Jack (personnage désormais récurrent chez Dionysos), qui se fait greffer une horloge en place de son coeur par Madeleine, docteur-sorcière habitant une maison en haut d'une colline aux accents de Burton... Jack, qui à cause de son coeur, ne doit jamais tomber amoureux, bien sûr, tombe amoureux. Inutile de continuer l'histoire tellement elle est riche et complète. Alors, quid de la musique ? L'ensemble est globalement sans surprise par rapport au Monsters In Love, le ukulélé est toujours là, présent dans les moments romantiques et légers du récit ("Flamme A Lunettes" par exemple, première rencontre avec Miss Acacia), la scie musicale, discrète signature du groupe...
Du côté des influences, pas de surprises non plus: ça sent le Morricone mélangé à du Burton, et bien sûr, ça marche, c'est délicieux, c'est du Dionysos. Ce qui me gêne dans cet album, c'est cette volonté de réunir ces invités de la "nouvelle scène française" (ahah): parfois c'est très réussi comme dans l'excellent "Cunnilingus Mon Amour!" ou dans "L'Homme Sans Trucage" où Rochefort interprète George Méliès, compagnon de Jack... Et parfois c'est raté: Eric Cantona dans l'"Epilogue", pas mauvais mais vraiment oubliable, qui ne semble être là que pour agrandir la liste des invités de marques de l'album. L'omniprésence d'Olivia Ruiz, qui semble avoir remplacé le chant de Babet candide mais ô combien charmeur du groupe, ne me convint pas totalement, d'autant plus que je ne supporte qu'à moitié sa voix.
Toujours est-il que Dionysos parvient à créer un concept original, moins suprenant et poétique que le précédent Monsters In Love/ "Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi..." mais malgré tout réussi: il contient même quelques perles telles que "Symphonie ppur horloge cassée", "Whatever The Weather" et le malicieux "Mademoiselle Clé"...
Album plutôt anecdotique selon moi dans la carrière du groupe, mais intéressant pour sa narration originale: une bande-originale de conte western romantique.
Bon 15/20 | par Simon_P |
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