Yung Lean
Stranger |
Label :
YEAR0001 |
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Mes premiers contacts avec Yung Lean se firent sur Twitter. Je vois plusieurs messages le concernant, des photos, des liens, et encore des messages. Forcément, ça me rend curieux, en particulier ceux de la géniale @aciddrose, fraiche étudiante rennaise qui me/nous régale avec ses tweets sans égal, des moments du quotidien, de son formidable père, de Brest, il faudrait en faire un recueil un jour, ne serait ce que pour réhabiliter le Candy'Up à la fraise.
Je me décide donc, quand le lien du clip de "Red Bottom Sky" me passe sous les yeux, à cliquer, pour enfin savoir. Et je peux vous dire que j'ai bien fait.
Avec ses faux airs de Sam Gamegie en survet, il nous sort là un cloud rap aérien, à la prod parfaite, le genre de titre qui reste en tête, qui donne envie de s'écouter en boucle. Espérant doucement que le reste de Stranger soit du même niveau, je me dépêche de l'écouter, craignant un peu la déception. Mais c'est tout le contraire ! De l'electronica subtile & intelligent avec des beats qui tapent toujours juste. Parfois abrupte ("Skimask", "Hunting My Own Skin"), parfois enveloppant d'une douce chaleur ("Fallen Demon", "Iceman"), le jeune suédois étale son flow fainéant d'apparence, lancinant et jamais agressif, jouant sur des petites mélodies subtiles toujours bien senties.
Et si c'était ça, l'album parfait pour vos potes qui crachent sur le hiphop en général sans jamais avoir creuser très profond, peu importe ses nombreuses variantes, et qui ne jure que par Boards Of Canada & ce genre de musique presque savante ? Oui, Yung Lean fait du hiphop, pas celui qu'on a l'habitude d'entendre, pas celui qui, pile dans la caricature qui devient l'image commune, étale ses billets sur le cul de filles faciles. Ce n'est pas du rap qui crie braguette. C'est une autre facette, c'est du rap un peu à la manière de cLOUDDEAD, lumineux, différent, qui donne envie de découvrir les premiers albums de Yung Lean. Car oui, à 21 ans, ce Stranger est déjà son troisième disque.
Je me décide donc, quand le lien du clip de "Red Bottom Sky" me passe sous les yeux, à cliquer, pour enfin savoir. Et je peux vous dire que j'ai bien fait.
Avec ses faux airs de Sam Gamegie en survet, il nous sort là un cloud rap aérien, à la prod parfaite, le genre de titre qui reste en tête, qui donne envie de s'écouter en boucle. Espérant doucement que le reste de Stranger soit du même niveau, je me dépêche de l'écouter, craignant un peu la déception. Mais c'est tout le contraire ! De l'electronica subtile & intelligent avec des beats qui tapent toujours juste. Parfois abrupte ("Skimask", "Hunting My Own Skin"), parfois enveloppant d'une douce chaleur ("Fallen Demon", "Iceman"), le jeune suédois étale son flow fainéant d'apparence, lancinant et jamais agressif, jouant sur des petites mélodies subtiles toujours bien senties.
Et si c'était ça, l'album parfait pour vos potes qui crachent sur le hiphop en général sans jamais avoir creuser très profond, peu importe ses nombreuses variantes, et qui ne jure que par Boards Of Canada & ce genre de musique presque savante ? Oui, Yung Lean fait du hiphop, pas celui qu'on a l'habitude d'entendre, pas celui qui, pile dans la caricature qui devient l'image commune, étale ses billets sur le cul de filles faciles. Ce n'est pas du rap qui crie braguette. C'est une autre facette, c'est du rap un peu à la manière de cLOUDDEAD, lumineux, différent, qui donne envie de découvrir les premiers albums de Yung Lean. Car oui, à 21 ans, ce Stranger est déjà son troisième disque.
Parfait 17/20 | par X_Lok |
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