Dionysos
Charleville-Mézières [Le Cabaret Vert - Grande Scène] - vendredi 01 septembre 2006 |
Tandis que le thème d'Edward Aux Mains D'Argent résonne dans la nuit ardennaise, les membres du groupe se placent tour à tour sur scène. Puis arrive Mathias Malzieu, et c'est parti pour un "Giant's Jack" des plus rugissants: les musiciens sont comme hystériques et semblent se déchaîner sur leurs instruments (Babeth et son violoncelle !), mais celui qui capte inévitablement le regard c'est Mathias Malzieu, chanteur électron libre de la formation. Le voir courir, sauter, ramper, virevolter, escalader les montants de la scène, et ceci dés le début du concert, vaut vraiment le déplacement. Haranguant la foule qu'il sait très bien faire participer au show, il nous invite alors à un voyage au coeur de l'univers très particulier de Dionysos au sein duquel l'on peut rencontrer, en vrac, un "Homme qui pondait des oeufs", John McEnroe, ou encore Betty Boop. Un univers haut en couleurs, joyeux puis terrifiant, exalté puis serein.
Le concert se déroule sans jamais connaître une seule baisse de régime. Les chansons sont de véritables montagnes russes, alternant des passages extrêmement véloces, extrêmement puissants, avec des moments plus calmes d'une douceur infinie (souvent lorsque c'est Babeth qui chante). Mais plus encore que les morceaux si uniques du groupe, ce sont les intermèdes qui séduisent, car ils sont réellement succulents, comme en témoigne cette "coupe du monde du "Ta Gueule Le Chat"" ou bien encore cette évocation du passé poétique de la ville (Arthur Rimbaud est né à Charleville-Mézières). Le public réagit et participe réellement au concert, Mathias Malzieu prenant un malin plaisir à titiller son amour-propre. Je ne vous en dis pas plus !
Trop rapidement, le groupe nous lance un "merci, au revoir" qui en effraie plus d'un, le groupe ne jouant que depuis une petite heure. Le suspense sera de courte durée, le groupe réapparaissant pour un rappel enivré, énergique, déchaîné, les musiciens jouant sans retenu. "McEnroe" et "Jedi" se voient ainsi nettement allongés, les membres se laissant aller à quelques digressions musicales, souvent inattendues mais toujours savoureuses. C'est grisant de voir le groupe prend ainsi du plaisir a modifié la structure de leur morceau et à essayer de surprendre à chaque instant.
J'attendais beaucoup de ce concert: les divers avis, lus ici où la, ainsi que les différents passages télévisés du groupe me laissaient espérer énormément. Et ce que je peux dire, c'est que la déception fût loin, très loin d'être au rendez-vous. Pour tout dire, il n'y a que deux (très) légers points noirs: que la setlist de ce soir soit essentiellement constituée de titres de leur dernier album, Monsters In Love. Seuls trois titres tirés de Western Sous La Neige seront joués, leurs plus anciennes chansons étant complètement passées sous silence. Et enfin, une heure trente avec rappel, c'est assez court. Certes c'est très intense, mais un poil trop rapide.
Mais ceci n'entache en rien ce concert mémorable : un concert de Dionysos vaut vraiment le coup d'oeil, du fait de l'univers si particulier du groupe ainsi que de l'énergie déployée sur scène par chaque musicien pour nous faire vivre un moment unique. Dionysos sur scène, c'est une véritable tornade qui s'abat sur le spectateur !
Excellent !
Le concert se déroule sans jamais connaître une seule baisse de régime. Les chansons sont de véritables montagnes russes, alternant des passages extrêmement véloces, extrêmement puissants, avec des moments plus calmes d'une douceur infinie (souvent lorsque c'est Babeth qui chante). Mais plus encore que les morceaux si uniques du groupe, ce sont les intermèdes qui séduisent, car ils sont réellement succulents, comme en témoigne cette "coupe du monde du "Ta Gueule Le Chat"" ou bien encore cette évocation du passé poétique de la ville (Arthur Rimbaud est né à Charleville-Mézières). Le public réagit et participe réellement au concert, Mathias Malzieu prenant un malin plaisir à titiller son amour-propre. Je ne vous en dis pas plus !
Trop rapidement, le groupe nous lance un "merci, au revoir" qui en effraie plus d'un, le groupe ne jouant que depuis une petite heure. Le suspense sera de courte durée, le groupe réapparaissant pour un rappel enivré, énergique, déchaîné, les musiciens jouant sans retenu. "McEnroe" et "Jedi" se voient ainsi nettement allongés, les membres se laissant aller à quelques digressions musicales, souvent inattendues mais toujours savoureuses. C'est grisant de voir le groupe prend ainsi du plaisir a modifié la structure de leur morceau et à essayer de surprendre à chaque instant.
J'attendais beaucoup de ce concert: les divers avis, lus ici où la, ainsi que les différents passages télévisés du groupe me laissaient espérer énormément. Et ce que je peux dire, c'est que la déception fût loin, très loin d'être au rendez-vous. Pour tout dire, il n'y a que deux (très) légers points noirs: que la setlist de ce soir soit essentiellement constituée de titres de leur dernier album, Monsters In Love. Seuls trois titres tirés de Western Sous La Neige seront joués, leurs plus anciennes chansons étant complètement passées sous silence. Et enfin, une heure trente avec rappel, c'est assez court. Certes c'est très intense, mais un poil trop rapide.
Mais ceci n'entache en rien ce concert mémorable : un concert de Dionysos vaut vraiment le coup d'oeil, du fait de l'univers si particulier du groupe ainsi que de l'énergie déployée sur scène par chaque musicien pour nous faire vivre un moment unique. Dionysos sur scène, c'est une véritable tornade qui s'abat sur le spectateur !
Excellent !
Excellent ! 18/20 | par Barnyard |
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