Black Wire

Paris [Nouveau Casino] - mardi 07 février 2006

Le Nouveau Casino peine à se remplir lorsque Cherubs débarque sur scène.
Un combo composé de cinq beaux gosses au talent incertain. La faute sans doute à des compositions qui ne se démarquent que trop peu de leurs principales influences, Joy Division en tête. Depuis, on a eu Interpol, et Editors. De bonnes mélodies, certes, mais toujours les mêmes gimmicks. Cela commence peut-être à faire trop, mais l'on se dit vite que l'on a eu tort de bouder ce plaisir de morveux s'éclatant sur scène et discutant avec son public (même un peu mou) lorsque Black Wire
commence son set, pile à l'heure prévue.

Trio en provenance directe de Leeds (qui nous avait déjà donné The Music, pas une réussite), Black Wire déçoit d'entrée de jeu. La faute à un son pourri, bien que cela ne soit pas vraiment de leur faute, mais aussi et surtout à une philosophie No look poussée ici jusqu'à ses limites les plus infranchissables. En plus de ne posséder qu'une boîte à rythme en guise de quatrième compagnon (ce qui, au demeurant, n'a pas empêché The Kills de rester en duo), Black Wire pêche par un manque total de jeu. Jeu de scène, compositions... Jeu en général !
Le bassiste et le guitariste se tiennent droit comme des bites en
érection, sans jamais se lâcher totalement. Seul le beau brun qui fait office de chanteur se permet quelques délires personnels, comme lorsqu'il s'empare d'un manteau de fourrure (présent sous la main pour des raisons inconnues) et mime l'abominable homme des neiges. Peine perdue, ça ne fait rire personne ! Même pas ton bassiste !

Musicalement, c'est au point. Pas d'erreurs, des riffs bien comme il faut. Les morceaux s'enchaînent, sans réelle innovation. Ils auraient pu jouer le même plusieurs fois de suite, on ne se serait rendu compte de rien.

On serait peut-être juste rentré plus tôt chez soi.


Sans intérêt   8/20
par Nico Prat


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