The Fall
Code : Selfish |
Label :
Fontana |
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Après le départ de Brix, le groupe s'était cherché une identité, revenant à pas feutré vers le post-punk tapageur de leurs débuts ou au contraire, adoucissant leur indie pop. Mais le plus souvent The Fall lorgnait du côté de l'electro qui connaissaient alors son heure de gloire sous sa forme hybride baggy. Cette fois avec Code: Selfish, The Fall embrasse à pleine bouche les musiques électroniques.
Cette orientation somme toute logique est aussi la résultante de l'arrivée de Dave Bush au sein de la formation mancunienne. Armé de son clavier et de son ordi, le garçon insuffle un beat techno à des compos qui le plus souvent s'étire sur plus de 4 minutes. Un parti pris hypnotique qui profite à un groupe retrouvant pas mal de son inspiration. Assez pour l'étaler enfin sur plus de 3 morceaux. Bien sûr, il y a quelques trous d'air sur cet album. Quelques trucs moyens qui font office de remplissage. Mais le reste est vraiment très bon.
Un album quelque peu sous-estimé qu'il faudrait réhabiliter à la lumière de titres géniaux comme "Birmingham School Of Business School". MarK E Smith semble chanter sous perf de LSD, totalement au ralenti, presque vaseux en affront direct avec le tempo soutenu du morceau. D'ailleurs, Mark E Smith avait peut-être l'idée en enregistrant l'album de concourir pour le titre de 'chanteur qui ne chante pas'. Catégorie très spéciale à laquelle le troublion était habitué, mais là sur Code: Selfish, il doit battre des records...
Les seules fois où Mark E Smith semble concerné par la mélodie c'est quand celle-ci se fait plus douce, plus pop. "Gentlemen's Agreement" est une petite perle dont vous devriez retenir quelques paroles pour les conter à votre pire ennemi: 'Your brain is software Your brain is Game Boy It's filled with excretement'. Des textes grinçants ("Married, Two Kids") ou parfois géo-politiques gorgés de références philosophiques (l'ecxellent single "Free Range" sur les balkans).
Un regain d'inspiration et de créativité à l'image d'une reprise foutraque d'Hank Williams qui vaut son pesant de cacahuètes ("Just Waiting") mais qui n'accorde pourtant pas le droit de cité à Code: Selfish d'être parmi les meilleurs albums de The Fall, bien au contraire. Mais a défaut d'être parfait, Code: Selfish tient bien la route et annonce aussi ce que sera le plus reconnu The Infotainment Scan. Et comparé à celui-ci, Code: Selfish est un bon prélude.
Cette orientation somme toute logique est aussi la résultante de l'arrivée de Dave Bush au sein de la formation mancunienne. Armé de son clavier et de son ordi, le garçon insuffle un beat techno à des compos qui le plus souvent s'étire sur plus de 4 minutes. Un parti pris hypnotique qui profite à un groupe retrouvant pas mal de son inspiration. Assez pour l'étaler enfin sur plus de 3 morceaux. Bien sûr, il y a quelques trous d'air sur cet album. Quelques trucs moyens qui font office de remplissage. Mais le reste est vraiment très bon.
Un album quelque peu sous-estimé qu'il faudrait réhabiliter à la lumière de titres géniaux comme "Birmingham School Of Business School". MarK E Smith semble chanter sous perf de LSD, totalement au ralenti, presque vaseux en affront direct avec le tempo soutenu du morceau. D'ailleurs, Mark E Smith avait peut-être l'idée en enregistrant l'album de concourir pour le titre de 'chanteur qui ne chante pas'. Catégorie très spéciale à laquelle le troublion était habitué, mais là sur Code: Selfish, il doit battre des records...
Les seules fois où Mark E Smith semble concerné par la mélodie c'est quand celle-ci se fait plus douce, plus pop. "Gentlemen's Agreement" est une petite perle dont vous devriez retenir quelques paroles pour les conter à votre pire ennemi: 'Your brain is software Your brain is Game Boy It's filled with excretement'. Des textes grinçants ("Married, Two Kids") ou parfois géo-politiques gorgés de références philosophiques (l'ecxellent single "Free Range" sur les balkans).
Un regain d'inspiration et de créativité à l'image d'une reprise foutraque d'Hank Williams qui vaut son pesant de cacahuètes ("Just Waiting") mais qui n'accorde pourtant pas le droit de cité à Code: Selfish d'être parmi les meilleurs albums de The Fall, bien au contraire. Mais a défaut d'être parfait, Code: Selfish tient bien la route et annonce aussi ce que sera le plus reconnu The Infotainment Scan. Et comparé à celui-ci, Code: Selfish est un bon prélude.
Bon 15/20 | par Sirius |
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