The Fall
Fall Heads Roll |
Label :
Narnack |
||||
Fall est mort, Fall est ressuscité, Fall est vivant.
(toi qui a oublié tout ton catéchisme, je ferais pas mon fier)
Fall est mort mais même le tête coupée, qui tombe et qui roule au sol, il court encore. Le canard il est comme ça. Increvable.
Fall est ressuscité. Et on voit bien qu'il revient de loin le pochtron magique, d'où je ne sais pas trop, d'un pot de marmite bien cafit avec tous les excès dedans ? Faut dire que ça dure depuis un moment les conneries. Il entend même l'herbe pousser dans sa tête maintenant, ça fiche le frisson.
Fall est vivant. Alléluia. Marc E. Smith au plus haut des cieux. The Fall Heads Roll parfait en tout point, encore plus hargneux que d'hab', provoque, pousse d'une pichenette crâneuse notre petit torse qui n'a rien fait. On sent qu'il en a toujours autant rien à foutre mais là il s'amuse, manifestement. Et alors on danse avec le rouleau compresseur, c'est notre grand mère rock'n roll qui le conduit une pinte à la main. Les freins à mains soulèvent la poussière pour mieux qu'on la morde, c'est des coups de pied aux cul qui sont distribués par ici, la voix est dégueulante, la moue rageuse. Il nous déteste tous, c'est sûr, et c'est pour ça qu'on l'aime.
Sûrement un de ses disque les plus accessible. Même il a fait un morceau de new wave à la fin (cf. track 14), n'importe quoi. C'est parfait.
Son règne est venu et la gloire avec. Non en fait pas la gloire.
Pas grave, The Fall reviendra.
(toi qui a oublié tout ton catéchisme, je ferais pas mon fier)
Fall est mort mais même le tête coupée, qui tombe et qui roule au sol, il court encore. Le canard il est comme ça. Increvable.
Fall est ressuscité. Et on voit bien qu'il revient de loin le pochtron magique, d'où je ne sais pas trop, d'un pot de marmite bien cafit avec tous les excès dedans ? Faut dire que ça dure depuis un moment les conneries. Il entend même l'herbe pousser dans sa tête maintenant, ça fiche le frisson.
Fall est vivant. Alléluia. Marc E. Smith au plus haut des cieux. The Fall Heads Roll parfait en tout point, encore plus hargneux que d'hab', provoque, pousse d'une pichenette crâneuse notre petit torse qui n'a rien fait. On sent qu'il en a toujours autant rien à foutre mais là il s'amuse, manifestement. Et alors on danse avec le rouleau compresseur, c'est notre grand mère rock'n roll qui le conduit une pinte à la main. Les freins à mains soulèvent la poussière pour mieux qu'on la morde, c'est des coups de pied aux cul qui sont distribués par ici, la voix est dégueulante, la moue rageuse. Il nous déteste tous, c'est sûr, et c'est pour ça qu'on l'aime.
Sûrement un de ses disque les plus accessible. Même il a fait un morceau de new wave à la fin (cf. track 14), n'importe quoi. C'est parfait.
Son règne est venu et la gloire avec. Non en fait pas la gloire.
Pas grave, The Fall reviendra.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Lagnax |
Posté le 22 janvier 2007 à 11 h 31 |
En attendant avec impatience leur prochain album, prévu pour mars 2007, revenons sur la livraison 2005 des incontournables The Fall. En 30 ans, le groupe de Manchester n'a jamais relâché la pression. Mark E. Smith, qu'on imagine sans cesse au bord du gouffre, a découvert le secret de longévité d'un rock'n'roll band: foncer à mort droit devant sans jamais se retourner. Tout cela c'est bien beau, mais qu'en est-il de "Fall Heads Roll"? Il s'inscrit dans une spirale positive même si le premier morceau, "Ride Away", sur un rythme bosselé, nous pousse à faire la moue. Après 5 minutes quelque peu longuettes, on rentre dans le vif du sujet avec le deuxième titre, "Pacifying Joint". Riff au synthé ultra efficace, rythmique pêchue et Mark se redynamise vocalement. Même recette pour "What About Us" mais un ton encore au-dessus (pas loin de rentrer dans le top 20 de leurs meilleurs titres).
"Midnight In Aspen" rappelle la beauté sauvage et désabusée de "In My Area" (qui date quand même de 1979). Les nouveaux falliens assurent musicalement. Le fantôme de Craig Scanlon, le gratte-cordes référence dans l'histoire des Mancuniens, plane sur ce titre dont on a même droit à un "Aspen Reprise". "Assume" assure, "Blindness" est l'occasion pour le bassiste de balancer 3 notes rageuses pendant 7 minutes sans se choper une crampe. Les autres profitent de son travail de sape pour rendre l'ensemble hypnotique.
Le single "I Can Hear The Grass Grow" (dont la pochette est très réussie) nous rappelle que The Fall devient poppy, il reste toujours subservif. Oui, cette chanson est radiophonique. Faudrait que les programmateurs de tous poils se réveillent, bon sang de bois.
"Bo Demmick" rockabillise (Mark a toujours aimé ça), "Youwanner" arrache de manière intemporelle (un must de cette plaque), "Clasphands" trace efficacement pour mieux annoncer le folkeux "Early Days of Channel Führer". Même s'il n'égale pas "Midnight In Aspen", il ne dépareille pas cette excellente cuvée 2005. Et ce n'est pas les deux derniers morceaux qui inverseront la tendance, "Breaking The Rules" (très early fall dans l'utilisation désuette du synthé) et surtout l'intense "Trust In Me". Oui, on peut toujours faire confiance à Mark et ses girl & boys. Vendez votre âme à The Fall. Si vous ne les connaissez pas et que vous accrochez à "Fall Heads Roll", quel plaisir en prévision pour vous car leur discographie est monumentale dans tous les sens du terme.
"Midnight In Aspen" rappelle la beauté sauvage et désabusée de "In My Area" (qui date quand même de 1979). Les nouveaux falliens assurent musicalement. Le fantôme de Craig Scanlon, le gratte-cordes référence dans l'histoire des Mancuniens, plane sur ce titre dont on a même droit à un "Aspen Reprise". "Assume" assure, "Blindness" est l'occasion pour le bassiste de balancer 3 notes rageuses pendant 7 minutes sans se choper une crampe. Les autres profitent de son travail de sape pour rendre l'ensemble hypnotique.
Le single "I Can Hear The Grass Grow" (dont la pochette est très réussie) nous rappelle que The Fall devient poppy, il reste toujours subservif. Oui, cette chanson est radiophonique. Faudrait que les programmateurs de tous poils se réveillent, bon sang de bois.
"Bo Demmick" rockabillise (Mark a toujours aimé ça), "Youwanner" arrache de manière intemporelle (un must de cette plaque), "Clasphands" trace efficacement pour mieux annoncer le folkeux "Early Days of Channel Führer". Même s'il n'égale pas "Midnight In Aspen", il ne dépareille pas cette excellente cuvée 2005. Et ce n'est pas les deux derniers morceaux qui inverseront la tendance, "Breaking The Rules" (très early fall dans l'utilisation désuette du synthé) et surtout l'intense "Trust In Me". Oui, on peut toujours faire confiance à Mark et ses girl & boys. Vendez votre âme à The Fall. Si vous ne les connaissez pas et que vous accrochez à "Fall Heads Roll", quel plaisir en prévision pour vous car leur discographie est monumentale dans tous les sens du terme.
Excellent ! 18/20
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