The Fall
Paris [Festival Feedback / La Villette] - dimanche 10 juillet 2005 |
Concert gratuit à la Villette, The Fall. Tiens, qu'est ce donc que cela ?
Et bien, une sorte de garage noisy anglais, chanté -ou plutôt yaourté- par une espèce de sous Jarvis Cocker (ou alors vieux Jarvis Cocker, et je ne lui souhaite pas de finir comme ça), manche à balais éructant, alcoolique en manque, ou déjà bourré, Gainsbourg sans la classe, meugle la chansonette à une troupe de parisiens, dans les plus pédants qu'il m'ait été donné de voir. C'est gratuit, mais faut quand même qu'ils se la racontent, ces cons là.
Reste la musique, entêtante, noisy à souhait, cyclique. Riffs obtus tournés pendant 5 minutes de chanson. Basse distordue, tapée de médiator avec une sensibilité de bûcheron vosgien, idem pour la batterie. Se pose là-dessus une guitare grasse, simple, et une petite demoiselle qu'on cueillerait bien dans une meule de foin, qui agite quelques synthés avec des effets qu'on cherche à entendre.
Le chant inarticulé, lancé monocorde, gâche un peu la sauce qui commence à prendre. Dommage, pour un peu on se laissait convaincre.
Et bien, une sorte de garage noisy anglais, chanté -ou plutôt yaourté- par une espèce de sous Jarvis Cocker (ou alors vieux Jarvis Cocker, et je ne lui souhaite pas de finir comme ça), manche à balais éructant, alcoolique en manque, ou déjà bourré, Gainsbourg sans la classe, meugle la chansonette à une troupe de parisiens, dans les plus pédants qu'il m'ait été donné de voir. C'est gratuit, mais faut quand même qu'ils se la racontent, ces cons là.
Reste la musique, entêtante, noisy à souhait, cyclique. Riffs obtus tournés pendant 5 minutes de chanson. Basse distordue, tapée de médiator avec une sensibilité de bûcheron vosgien, idem pour la batterie. Se pose là-dessus une guitare grasse, simple, et une petite demoiselle qu'on cueillerait bien dans une meule de foin, qui agite quelques synthés avec des effets qu'on cherche à entendre.
Le chant inarticulé, lancé monocorde, gâche un peu la sauce qui commence à prendre. Dommage, pour un peu on se laissait convaincre.
Moyen 10/20 | par Spasme |
Photo par Francislalanne. Merci.
Posté le 11 juillet 2005 à 16 h 31 |
Attention, cette chronique n'est pas du tout objective!
Oui, Smith, ivre mort, est venu pour tout saborder, et il n'y est pas allé de mains mortes, vu qu'il passait son temps à dérégler les amplis des autres membres du groupes, qui du coup, jouaient sur le qui-vive en permanence. Musiciens qui iront d'ailleurs le raisonner pour qu'il reprenne le concert, alors qu'il était parti à la moitié du show.
J'imagine d'ailleurs la frustration des autres membres : se dire qu'on a le bonheur de jouer de tels morceaux, et en être réduit à re-régler son ampli toutes les 2 chansons ...
Oui, on ne comprenait pas ce qu'il chantait, et encore 'chanter' était parfois un bien grand mot.
Mais quelles chansons !! Rythmées, envoûtantes, juste construites avec quelques accords de base, le parfait mélange entre Iggy Pop (période "Lust For Life") et Joy Division (période "Unknown Pleasures"), elles supportent haut la main tous les ravages que son auteur a voulu leurs infliger ; et montrent à quel point The Fall est une source d'inspiration majeure pour des artistes comme PJ Harvey, les Chemical Brothers ou Death In Vegas (fantastique version de Blindness, ressemblant furieusement à Aisha des dits Death In Vegas).
J'ai beau haïr et ne pas comprendre ce genre d'attitude (autant ne pas jouer si c'est pour tout saborder), rien à faire, je garderai un grand souvenir de ce concert !
Le mythe a pris un coup, mais il tient bon.
Oui, Smith, ivre mort, est venu pour tout saborder, et il n'y est pas allé de mains mortes, vu qu'il passait son temps à dérégler les amplis des autres membres du groupes, qui du coup, jouaient sur le qui-vive en permanence. Musiciens qui iront d'ailleurs le raisonner pour qu'il reprenne le concert, alors qu'il était parti à la moitié du show.
J'imagine d'ailleurs la frustration des autres membres : se dire qu'on a le bonheur de jouer de tels morceaux, et en être réduit à re-régler son ampli toutes les 2 chansons ...
Oui, on ne comprenait pas ce qu'il chantait, et encore 'chanter' était parfois un bien grand mot.
Mais quelles chansons !! Rythmées, envoûtantes, juste construites avec quelques accords de base, le parfait mélange entre Iggy Pop (période "Lust For Life") et Joy Division (période "Unknown Pleasures"), elles supportent haut la main tous les ravages que son auteur a voulu leurs infliger ; et montrent à quel point The Fall est une source d'inspiration majeure pour des artistes comme PJ Harvey, les Chemical Brothers ou Death In Vegas (fantastique version de Blindness, ressemblant furieusement à Aisha des dits Death In Vegas).
J'ai beau haïr et ne pas comprendre ce genre d'attitude (autant ne pas jouer si c'est pour tout saborder), rien à faire, je garderai un grand souvenir de ce concert !
Le mythe a pris un coup, mais il tient bon.
Parfait 17/20
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