The Fall
Cerebral Caustic |
Label :
Permanent |
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Comment cela fut-il possible ? Comment Brix put réintégrer The Fall 6 ans après son divorce avec Mark E Smith ? Surtout que celui-ci lui avait consacré un fécroce "Sing! Harpy" (en guise d'ouverture d'Extricate). Pas le genre de déclaration qui tend à une future réconciliation. M'enfin... peut-être que Mark E Smith est un type super sympa et très attachant en réalité ? J'en doute fortement et penche plutôt pour la thèse d'une Brix pas rancunière pour un sou (comme pas mal d'ailleurs de musiciens/souffifres qui sont passés et puis repassés par les griffes de Mark E Smith).
Cerebral Caustic ou le retour donc de celle qui put blairer pendant 7 ans l'irascible leader fallien que ce soit à la maison ou au studio. Dans ce dernier lieu, elle avait réussi l'exploit à ajouter le mot 'pop' dans la liste des genres définissant The Fall. Un mot qu'on ne peut utiliser qu'avec parcimonie pour décrire la musique de Cerebral Caustic qui au contraire foisonne de titres rock disgrâcieux. Titres pétris par un Karl Burns des grands jours, 'drummer hero' illustrement inconnu. Alors que Brix avait pris l'habitude d'opposer sa voix sucrée à celle criarde de son mari, l'inverse se produit sur l'excellent "Don't Call Me Darling", symbole de la tournure brutale que prend The Fall sur cet opus.
Une tournure qui lui va si bien que ce soit à la sauce punk-funk ("Rainmaster"), The Clash ("Feeling Numb") ou post-punk débraillé typiquement fallien ("Life Just Bounces"). Coutume imposée depuis pas mal de temps sur les albums du groupe: la reprise. Reprise cette fois-ci d'un probable modèle d'anti-conformisme pour Mark E Smith: Frank Zappa. Plus basique, plus punk, cette cover de "I'm Not Satisfied" convainct sans éblouir. Tout comme le monolothique "The Aphid". Mais à vrai dire, jusqu'à ce morceau (le 8ème, sur 12), Cerebral Caustic fait quand même parti des albums majeurs de The Fall. Vous pouvez même appuyez sur le bouton 'stop' de votre chaîne après ce morceau sans aucune culpabilité...
Parce qu'après ce sont deux titres insipides coincés entre deux grosses daubes dont la soi-disant expérimentale "Bonkers In Phoenix", un peu la "Revolution 9" de ce Cerebral Caustic. Comme l'aînée des Beatles, vous n'écouterez probablement que deux fois "Bonkers In Phoenix": une première fois parce que vous êtes curieux de savoir comment cela finit, et une deuxième fois pour voir si c'est mieux avec des drogues...
Cerebral Caustic manque le coche du titre d'excellence à cause d'un foutage de gueule de dernière minute (les 15 dernières en fait) mais cela ne doit pas faire oublier les grands moments de l'album. Et si on doit faire un ratio qualité sur l'ensemble, Cerebral Caustic demeure de toute façon un bon album.
Cerebral Caustic ou le retour donc de celle qui put blairer pendant 7 ans l'irascible leader fallien que ce soit à la maison ou au studio. Dans ce dernier lieu, elle avait réussi l'exploit à ajouter le mot 'pop' dans la liste des genres définissant The Fall. Un mot qu'on ne peut utiliser qu'avec parcimonie pour décrire la musique de Cerebral Caustic qui au contraire foisonne de titres rock disgrâcieux. Titres pétris par un Karl Burns des grands jours, 'drummer hero' illustrement inconnu. Alors que Brix avait pris l'habitude d'opposer sa voix sucrée à celle criarde de son mari, l'inverse se produit sur l'excellent "Don't Call Me Darling", symbole de la tournure brutale que prend The Fall sur cet opus.
Une tournure qui lui va si bien que ce soit à la sauce punk-funk ("Rainmaster"), The Clash ("Feeling Numb") ou post-punk débraillé typiquement fallien ("Life Just Bounces"). Coutume imposée depuis pas mal de temps sur les albums du groupe: la reprise. Reprise cette fois-ci d'un probable modèle d'anti-conformisme pour Mark E Smith: Frank Zappa. Plus basique, plus punk, cette cover de "I'm Not Satisfied" convainct sans éblouir. Tout comme le monolothique "The Aphid". Mais à vrai dire, jusqu'à ce morceau (le 8ème, sur 12), Cerebral Caustic fait quand même parti des albums majeurs de The Fall. Vous pouvez même appuyez sur le bouton 'stop' de votre chaîne après ce morceau sans aucune culpabilité...
Parce qu'après ce sont deux titres insipides coincés entre deux grosses daubes dont la soi-disant expérimentale "Bonkers In Phoenix", un peu la "Revolution 9" de ce Cerebral Caustic. Comme l'aînée des Beatles, vous n'écouterez probablement que deux fois "Bonkers In Phoenix": une première fois parce que vous êtes curieux de savoir comment cela finit, et une deuxième fois pour voir si c'est mieux avec des drogues...
Cerebral Caustic manque le coche du titre d'excellence à cause d'un foutage de gueule de dernière minute (les 15 dernières en fait) mais cela ne doit pas faire oublier les grands moments de l'album. Et si on doit faire un ratio qualité sur l'ensemble, Cerebral Caustic demeure de toute façon un bon album.
Bon 15/20 | par Sirius |
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