The Fall
I Am Kurious, Oranj |
Label :
Beggars Banquet |
||||
A l'origine dédié à une comédie musicale, I Am Kurious, Oranj va s'avérer être en fait, un des meilleurs albums produit par ce groupe culte.
Parce qu'attention, ici le concept de "comédie musicale", n'a pas du tout la même connotation que par chez nous !
On n'est pas chez kamel Ouali ou Luc Plamondon, si vous voyez ce que je veux dire...
Je n'ai personnellement jamais vu cette "œuvre", mais à l'écoute du disque, je m'imagine très bien à quoi ça a pu ressembler.
Un truc totalement foutraque, une démolition en règle, une excentricité sans nom.
The Fall quoi !
Dès l'intro de "New Big Prinz", la machine se met en marche. Ce qui est marrant avec la bande à Mark E Smith, et ils nous font le coup à chaque fois, c'est qu'on est persuadé de retourner dans la même maison, de retrouver tout à la même place, comme si on l'avait quitté la veille, et puis finalement on est surpris à chaque fois.
Et là, paraphrasant Marianne James lorsqu'elle s'adresse à certains candidats de la Nouvelle Star,j'ai envie de poser la question suivante :
"Mais comment faites-vous pour à chaque fois comme ça, si bien réinventer votre musique ?".
C'est vrai, on les connaît par coeur, et pourtant à chaque fois avec eux c'est comme la première fois.
Comme l'éponyme "Kurious Oranj", sorte de reggae noyé sous des litrons de bière, ce pochtron de Mark E Smith totalement beurré qui ne tardera pas à finir écroulé dans le caniveau.
Ou l'énigmatique "C.D. Win Fall 2088 A.D" (quel titre quand même), avec des espèces de réminiscences electro-proto cold wave.
Exercice difficile en fait que d'essayer de décrire la musique des Mancuniens. Parce que The Fall c'est vraiment l'auberge espagnole des genres et des idées.
Le cerveau constamment en friche et en vrille surtout.
Album plus accessible certainement que pas mal d'autres, il n'en reste pas pour le moins bien barré.
Ça va du désormais classique "Dog Is Life / Jerusalem" à l'étrange "Overture from I Am Curious, Orange" ou encore "Cab It Up!" chanson typique du savoir faire de The Fall, à savoir une basse proéminente mise en avant,un clavier malin et risible, et ce chant reconnaissable entre mille, approximatif et dans les vapes mais tellement délicieux.
Que ceux qui n'auraient encore pas tenté l'aventure de découvrir ce groupe se précipite sur cet album.
Au début ça fait un peu drôle, et puis après il vous faudra beaucoup d'argent, parce que vous voudrez tout posséder.
Et quand on sait en plus que leur discographie regroupe une cinquantaine de disques et autant de singles, le porte monnaie risque de souffrir grandement.
On est fou furieux ou on ne l'est pas !
Parce qu'attention, ici le concept de "comédie musicale", n'a pas du tout la même connotation que par chez nous !
On n'est pas chez kamel Ouali ou Luc Plamondon, si vous voyez ce que je veux dire...
Je n'ai personnellement jamais vu cette "œuvre", mais à l'écoute du disque, je m'imagine très bien à quoi ça a pu ressembler.
Un truc totalement foutraque, une démolition en règle, une excentricité sans nom.
The Fall quoi !
Dès l'intro de "New Big Prinz", la machine se met en marche. Ce qui est marrant avec la bande à Mark E Smith, et ils nous font le coup à chaque fois, c'est qu'on est persuadé de retourner dans la même maison, de retrouver tout à la même place, comme si on l'avait quitté la veille, et puis finalement on est surpris à chaque fois.
Et là, paraphrasant Marianne James lorsqu'elle s'adresse à certains candidats de la Nouvelle Star,j'ai envie de poser la question suivante :
"Mais comment faites-vous pour à chaque fois comme ça, si bien réinventer votre musique ?".
C'est vrai, on les connaît par coeur, et pourtant à chaque fois avec eux c'est comme la première fois.
Comme l'éponyme "Kurious Oranj", sorte de reggae noyé sous des litrons de bière, ce pochtron de Mark E Smith totalement beurré qui ne tardera pas à finir écroulé dans le caniveau.
Ou l'énigmatique "C.D. Win Fall 2088 A.D" (quel titre quand même), avec des espèces de réminiscences electro-proto cold wave.
Exercice difficile en fait que d'essayer de décrire la musique des Mancuniens. Parce que The Fall c'est vraiment l'auberge espagnole des genres et des idées.
Le cerveau constamment en friche et en vrille surtout.
Album plus accessible certainement que pas mal d'autres, il n'en reste pas pour le moins bien barré.
Ça va du désormais classique "Dog Is Life / Jerusalem" à l'étrange "Overture from I Am Curious, Orange" ou encore "Cab It Up!" chanson typique du savoir faire de The Fall, à savoir une basse proéminente mise en avant,un clavier malin et risible, et ce chant reconnaissable entre mille, approximatif et dans les vapes mais tellement délicieux.
Que ceux qui n'auraient encore pas tenté l'aventure de découvrir ce groupe se précipite sur cet album.
Au début ça fait un peu drôle, et puis après il vous faudra beaucoup d'argent, parce que vous voudrez tout posséder.
Et quand on sait en plus que leur discographie regroupe une cinquantaine de disques et autant de singles, le porte monnaie risque de souffrir grandement.
On est fou furieux ou on ne l'est pas !
Excellent ! 18/20 | par Lolipop |
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