Pearl Jam
Riot Act |
Label :
Epic |
||||
Après 12 ans de carrière, Pearl Jam publie son 7ème album : Riot Act. En 12 ans, les choses ont changé : tout le monde (ou presque) a oublié le grunge, Kurt Cobain s'est flingué, Layne Staley est mort lui aussi, le Nu-Metal a fait vendre des millions de survets, et le R'N'B est devenu la variété de ce début de siècle.
Et contrairement à ses voisins de l'époque, Pearl Jam est encore là ; et avec Riot Act nous avons droit, encore une fois, à un chef d'œuvre. "Can't Keep" ouvre le bal avec son chant sur le fil du rasoir, où on sent une tension latente, malgré le calme apparent. Une tension vite lâchée sur le morceau suivant, "Save You" où l'agressivité des guitares est à son paroxysme et où Eddie Vedder balance un <<Fuck me if I say something you don't want to hear ... Fuck me !!>> d'anthologie. Un morceau punk dans la lignée de "Spin the Black Circle" et "Brain of J". S'en suit "Love Boat Captain" et son intro aux claviers. C'est une chanson écrite en hommage aux neuf personnes mortes lors du festival de Roskilde aux Danemark. Après seulement quelques chansons, un mouvement de foule se produit et fait neuf victimes. Le groupe en fût traumatisé.
Ensuite viennent "Cropduster" et "Ghost" qui à elles deux célèbrent le retour du gros rock, des grosses guitares et des refrains qui tuent. Un vrai bonheur !!! "I Am Mine" quant à elle, est unique dans la discographie de Pearl Jam. Sont côté folk/pop n'avait jamais été pratiqué par Gossard & consort. Là aussi, le refrain est imparable, et on se prend à le fredonner en longueur de journée comme si c'était Macca qui l'avait écrit. "Thumbling My Way" est la traditionnelle ballade acoustique qu'affectionne Eddie Vedder. Comme toujours, on se prend au jeu, et le charme est intact.
Enfin arrive "You Are", le chef d'œuvre absolu de Riot Act !! Sur un rythme hypnotique et incroyablement inspiré de Stone Gossard, la voix d'Eddie Vedder s'envole vers des sommets de perfections. "You Are" est tout simplement incontournable, et pour l'anecdote elle a été composée par le batteur, Matt Cameron (ex-Soundgarden), arrivé dans le groupe en 1999. La suivante "Get Right" est une chanson tendance Blues et Rock 70's, on a été habitué à mieux.
"Green Disease" est encore une merveille, et là encore Eddie Vedder est parfait. "Help Help" est quant à elle plus expérimentale, mais elle est aussi magnifique et montre une fois de plus l'étendue du talent des cinq de Seattle. "Bu$hleager" est un hymne anti-Bush, avec un Vedder sarcastique qui tantôt chante, tantôt parle. La musique est sublime, c'est un des meilleurs morceaux de l'album. "½ Full" reprend les influences Blues, et Mike McCready se déchaîne comme un damné pour nous offrir un solo terrifiant. "Arc" est un interlude où Eddie nous rappelle qu'il a des origines indiennes (d'Amérique). Et pour finir, voici "All or None", conclusion en forme d'apothéose. Ce morceau est d'une beauté à couper le souffle. Eddie Vedder arrive à transmettre son angoisse, sur une mélodie envoûtante et sacrée, servie par la finesse incroyable de la musique. Ici aussi, Mike McCready tire son épingle du jeu en exécutant un des plus beaux solos de sa carrière.
Et donc après 12 ans, on est heureux de voir que Pearl Jam est encore capable d'écrire un disque comme Riot Act. D'un réalisme noir, le ton du disque est ancré dans l'actualité du monde. L'heure n'est plus à l'insouciance bon enfant. Pearl Jam le sait, et avec Riot Act, Pearl Jam le dit.
Et contrairement à ses voisins de l'époque, Pearl Jam est encore là ; et avec Riot Act nous avons droit, encore une fois, à un chef d'œuvre. "Can't Keep" ouvre le bal avec son chant sur le fil du rasoir, où on sent une tension latente, malgré le calme apparent. Une tension vite lâchée sur le morceau suivant, "Save You" où l'agressivité des guitares est à son paroxysme et où Eddie Vedder balance un <<Fuck me if I say something you don't want to hear ... Fuck me !!>> d'anthologie. Un morceau punk dans la lignée de "Spin the Black Circle" et "Brain of J". S'en suit "Love Boat Captain" et son intro aux claviers. C'est une chanson écrite en hommage aux neuf personnes mortes lors du festival de Roskilde aux Danemark. Après seulement quelques chansons, un mouvement de foule se produit et fait neuf victimes. Le groupe en fût traumatisé.
Ensuite viennent "Cropduster" et "Ghost" qui à elles deux célèbrent le retour du gros rock, des grosses guitares et des refrains qui tuent. Un vrai bonheur !!! "I Am Mine" quant à elle, est unique dans la discographie de Pearl Jam. Sont côté folk/pop n'avait jamais été pratiqué par Gossard & consort. Là aussi, le refrain est imparable, et on se prend à le fredonner en longueur de journée comme si c'était Macca qui l'avait écrit. "Thumbling My Way" est la traditionnelle ballade acoustique qu'affectionne Eddie Vedder. Comme toujours, on se prend au jeu, et le charme est intact.
Enfin arrive "You Are", le chef d'œuvre absolu de Riot Act !! Sur un rythme hypnotique et incroyablement inspiré de Stone Gossard, la voix d'Eddie Vedder s'envole vers des sommets de perfections. "You Are" est tout simplement incontournable, et pour l'anecdote elle a été composée par le batteur, Matt Cameron (ex-Soundgarden), arrivé dans le groupe en 1999. La suivante "Get Right" est une chanson tendance Blues et Rock 70's, on a été habitué à mieux.
"Green Disease" est encore une merveille, et là encore Eddie Vedder est parfait. "Help Help" est quant à elle plus expérimentale, mais elle est aussi magnifique et montre une fois de plus l'étendue du talent des cinq de Seattle. "Bu$hleager" est un hymne anti-Bush, avec un Vedder sarcastique qui tantôt chante, tantôt parle. La musique est sublime, c'est un des meilleurs morceaux de l'album. "½ Full" reprend les influences Blues, et Mike McCready se déchaîne comme un damné pour nous offrir un solo terrifiant. "Arc" est un interlude où Eddie nous rappelle qu'il a des origines indiennes (d'Amérique). Et pour finir, voici "All or None", conclusion en forme d'apothéose. Ce morceau est d'une beauté à couper le souffle. Eddie Vedder arrive à transmettre son angoisse, sur une mélodie envoûtante et sacrée, servie par la finesse incroyable de la musique. Ici aussi, Mike McCready tire son épingle du jeu en exécutant un des plus beaux solos de sa carrière.
Et donc après 12 ans, on est heureux de voir que Pearl Jam est encore capable d'écrire un disque comme Riot Act. D'un réalisme noir, le ton du disque est ancré dans l'actualité du monde. L'heure n'est plus à l'insouciance bon enfant. Pearl Jam le sait, et avec Riot Act, Pearl Jam le dit.
Parfait 17/20 | par Max |
Posté le 09 avril 2006 à 22 h 10 |
Riot Act : avec un titre pareil, certains pensaient sans doute retrouver un disque plus agressif de la part des américains, mais en réalité cet opus s'inscrit dans la continuité des albums parus après Vitalogy. Pas de révolution donc, et pas de retour aux sources non plus. Riot Act possède cependant de grandes qualités et avec "I Am Mine", Pearl Jam nous offre ici un très bon single, un clip fut même tourné pour l'occasion. Le disque contient également son lot de morceaux bien rock, voire 'garage', comme "Save You", "Ghost", "Get Right", ou le très réussi "Green Disease". Matt Cameron, qui avait écrit un "Evacuation" de sinistre mémoire sur Binaural, se rattrappe de jolie manière en signant notamment ici la musique de "Cropduster" et "You Are" (avec son rythme hypnotique), lesquels comptent parmi les moments forts de Riot Act. "Can't Keep" et "Help Help", avec leur son particulier et un côté expérimental plus marqué encore pour le second, auraient quant à eux pu se retrouver dans No Code sans difficulté et confirment la bonne impression générale. L'album contient aussi le superbe "All Or None", et on n'avait plus vu Pearl Jam finir aussi bien un disque depuis "Indifference" sur VS. Un seul titre constitue une petite déception : "Love Boat Captain" et son hommage aux 9 personnes décédées à Roskilde en 2000. Comme quoi les bonnes intentions ne font que rarement les meilleurs titres.
Alors si cet album est d'un si bon niveau, que manque-t-il pour faire un grand disque ? Les chansons sont bien fichues, et le disque possède une grande cohérence. Par contre la voix de Vedder déçoit par moments. Elle se fait moins claire et moins incisive, comme fatiguée. On pouvait déjà faire la même remarque concernant le chant sur Binaural deux ans plus tôt. On espère que Vedder retrouvera très vite la conviction et l'énergie qu'il avait encore sur un album comme Yield en 98. Cependant, même avec un chanteur qui n'est pas toujours au meilleur de sa forme, Riot Act ne possède que peu d'imperfections. D'ailleurs on le réécoute toujours avec plaisir.
Alors si cet album est d'un si bon niveau, que manque-t-il pour faire un grand disque ? Les chansons sont bien fichues, et le disque possède une grande cohérence. Par contre la voix de Vedder déçoit par moments. Elle se fait moins claire et moins incisive, comme fatiguée. On pouvait déjà faire la même remarque concernant le chant sur Binaural deux ans plus tôt. On espère que Vedder retrouvera très vite la conviction et l'énergie qu'il avait encore sur un album comme Yield en 98. Cependant, même avec un chanteur qui n'est pas toujours au meilleur de sa forme, Riot Act ne possède que peu d'imperfections. D'ailleurs on le réécoute toujours avec plaisir.
Très bon 16/20
Posté le 04 janvier 2007 à 21 h 53 |
Après un Binaural très expérimental au niveau du son et assez porté sur les ballades, Pearl Jam dévoile, avec Riot Act, un album plus éclectique. Le groupe a su digérer ses divers essais afin de former un album concis, cohérent et très varié.
L'album commence sur une ballade 'à la Vedder', "Can't Keep", excellente mise en jambe calme et tranquille. L'album comporte d'autres perles dans le genre: "I Am Mine", tube génial dont moult groupes aimeraient seulement effleurer le génie: perfection des arrangements, du rythme, refrain parfait soutenu par la voix chaude et retenue de Vedder... "Thumbling My Way", une ballade dans la droite lignée des morceaux de No Code, ici le chant se fait encore plus calme et semble sorti par la force de la bouche de Eddie Vedder. La meilleure ballade, "All Or None", est écrite par Stone Gossard qui poursuit son élan mystique de Binaural. Ce morceau contient toute la sagesse et l'expérience de composition acquise au cours des années par le groupe. Elle donne d'ailleurs l'occasion à Mike McCready d'exécuter un solo final dantesque à donner la chair de poule.
Côté morceaux électriques, là aussi c'est quasiment un sans faute. "Save You" vient d'abord allumer la poudre après la très calme "Can't Keep". Gros riffs, paroles énervées et inspirées, le groupe est donc plus que jamais en grande forme. Puis viennent le puissant et enjoué "Cropduster" porté par des riffs simples mais très bien agencés et un chant à nouveau parfait. L'aérien et entrainant "Ghost" et son refrain imparable. Un sommet de l'album: le génial "You Are" avec son riff tordu par des effets inédits et ses paroles zeppeliniennes. Le tout forme une ambiance bien particulière et plaisante. Un des meilleurs titres jamais écrit par Pearl Jam. Le très entraînant "Green Disease" et sa rythmique très 'Ramones', sa basse ronflante et ses lignes de chant parfaites signées par le décidemment très en forme chanteur. Le très bluesy "1/2 full" avec ses paroles écolo-engagées bienvenues... On retrouve dans ces morceaux toutes les caractéristiques des morceaux rock composés depuis Ten : gros riffs de Stone Gossard, solos inspirés de Mike McCready, chants fédérateur de Eddie Vedder. Seul "Get Right" dénote quelque peu un manque d'inspiration.
Quelques morceaux inclassables nous rappellent que Pearl Jam n'est pas un groupe qui se repose sur ses lauriers. En plus de "You Are", "Help, Help": un chant doublé avec effets et le clavier très old-school forment une ambiance très calme et psyché. "Love Boat Captain", morceau poignant et plus pop dédié aux victimes du festival danois de Roskilde (évènement à la suite duquel le groupe, meurtri et choqué, s'est remis en question et a bien failli splitter). "Bu$hleaguer": morceau évidemment 'dédié' à Georges W. Bush, commence sur un riff martial et un chant parlé puis embraye sur un autre riff bien gras et un chant lancinant et narguant.
Matt Cameron trouve sur cet album parfaitement sa place. C'est son deuxième album studio avec le groupe et il réussi à caler sur les morceaux de ses partenaire son jeu puissant et tordu comme au temps de Soundgarden. Il est également l'auteur de quelques morceaux dont les géniaux "Cropduster" et "You Are". A noter également la présence de plus en plus marquée de Boom Gaspar aux claviers. Ceux-ci renforçant assez l'ambiance très chaude et accueillante du groupe.
Encore un album pour étayer le fait que Pearl Jam, seul survivant de la vague grunge de Seattle après la mort, en 2002, de Layne Staley et de Alice In Chains avec lui, est sûrement l'un des plus grands groupes de rock encore en activité et peu encore en remontrer à un paquet de prétendants...
L'album commence sur une ballade 'à la Vedder', "Can't Keep", excellente mise en jambe calme et tranquille. L'album comporte d'autres perles dans le genre: "I Am Mine", tube génial dont moult groupes aimeraient seulement effleurer le génie: perfection des arrangements, du rythme, refrain parfait soutenu par la voix chaude et retenue de Vedder... "Thumbling My Way", une ballade dans la droite lignée des morceaux de No Code, ici le chant se fait encore plus calme et semble sorti par la force de la bouche de Eddie Vedder. La meilleure ballade, "All Or None", est écrite par Stone Gossard qui poursuit son élan mystique de Binaural. Ce morceau contient toute la sagesse et l'expérience de composition acquise au cours des années par le groupe. Elle donne d'ailleurs l'occasion à Mike McCready d'exécuter un solo final dantesque à donner la chair de poule.
Côté morceaux électriques, là aussi c'est quasiment un sans faute. "Save You" vient d'abord allumer la poudre après la très calme "Can't Keep". Gros riffs, paroles énervées et inspirées, le groupe est donc plus que jamais en grande forme. Puis viennent le puissant et enjoué "Cropduster" porté par des riffs simples mais très bien agencés et un chant à nouveau parfait. L'aérien et entrainant "Ghost" et son refrain imparable. Un sommet de l'album: le génial "You Are" avec son riff tordu par des effets inédits et ses paroles zeppeliniennes. Le tout forme une ambiance bien particulière et plaisante. Un des meilleurs titres jamais écrit par Pearl Jam. Le très entraînant "Green Disease" et sa rythmique très 'Ramones', sa basse ronflante et ses lignes de chant parfaites signées par le décidemment très en forme chanteur. Le très bluesy "1/2 full" avec ses paroles écolo-engagées bienvenues... On retrouve dans ces morceaux toutes les caractéristiques des morceaux rock composés depuis Ten : gros riffs de Stone Gossard, solos inspirés de Mike McCready, chants fédérateur de Eddie Vedder. Seul "Get Right" dénote quelque peu un manque d'inspiration.
Quelques morceaux inclassables nous rappellent que Pearl Jam n'est pas un groupe qui se repose sur ses lauriers. En plus de "You Are", "Help, Help": un chant doublé avec effets et le clavier très old-school forment une ambiance très calme et psyché. "Love Boat Captain", morceau poignant et plus pop dédié aux victimes du festival danois de Roskilde (évènement à la suite duquel le groupe, meurtri et choqué, s'est remis en question et a bien failli splitter). "Bu$hleaguer": morceau évidemment 'dédié' à Georges W. Bush, commence sur un riff martial et un chant parlé puis embraye sur un autre riff bien gras et un chant lancinant et narguant.
Matt Cameron trouve sur cet album parfaitement sa place. C'est son deuxième album studio avec le groupe et il réussi à caler sur les morceaux de ses partenaire son jeu puissant et tordu comme au temps de Soundgarden. Il est également l'auteur de quelques morceaux dont les géniaux "Cropduster" et "You Are". A noter également la présence de plus en plus marquée de Boom Gaspar aux claviers. Ceux-ci renforçant assez l'ambiance très chaude et accueillante du groupe.
Encore un album pour étayer le fait que Pearl Jam, seul survivant de la vague grunge de Seattle après la mort, en 2002, de Layne Staley et de Alice In Chains avec lui, est sûrement l'un des plus grands groupes de rock encore en activité et peu encore en remontrer à un paquet de prétendants...
Très bon 16/20
Posté le 29 avril 2007 à 12 h 24 |
Depuis le début, on a connu l'évolution de Pearl Jam, commençant par le grunge, puis le hard rock pour continuer sur du rock plus alternatif. Riot Act est déjà leur 7ème album, il est clair que l'on voit bien que ça a changé si on compare cet album (et Binaural aussi) à Ten, Vitalogy ou No Code. Seule le voix restera la même, la superbe voix de Vedder... Ce Riot Act à la pochette étrange débute sur "Can't Keep", une balade qui nous emporte aussitôt. La suivante est "Save You" à la guitare lourde, la batterie énergétique et la voix de Vedder toujours aussi vivante. Les trois prochaines "Love Boat Captain", "Cropduster" et "Ghost" sont superbes et apporte une ambiance particulière et propre au disque. "I Am Mine" est pour moi la meilleure chanson du disque, très calme, très belle... On continue avec une jolie balade "Thumbing My Way" puis une "You Are" assez moyenne pour se rattraper sur "Get Right", une des meilleures du disque. Après une "Green Disease" très active, ils appellent au secours avec une sublime "Help Help" et lancent un message anti-bush avec une "Bu$hleaguer" dont on aurait pu se passer (non, je ne suis pas pro-bush mais quand même, il ne faut pas exagérer). "1/2 Full" est une excellente chanson très 'bluesy' et celle qui suit, "Arc" est un hommage tout à fait correct par rapport à la tragédie du festival Roskilde de 2000. Pour terminer, "All Or None" est une très belle balade, parfaite. Riot Act est pour moi encore un album original du groupe et un de leurs albums les plus accessibles. Il aura été parfait pour faire attendre les fans pendant quatre ans avant la sortie de leur prochain album, Pearl Jam, en 2006.
Parfait 17/20
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