Pearl Jam
Pearl Jam Twenty |
Label :
Columbia |
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On y est, nos rockeux rageux de Pearl Jam sont devenus des vieux sages du rock n'roll américain. Ils ont près de 50 ans et 20 ans de boutique. Cameron Crowe, admirateur de toujours, cinéaste (réalisateur de l'excellent Almost Famous - Presque Célèbre en version française notamment) et ancien journaliste rock, nous fait le bilan de cette histoire en tout juste 2 heures. Deux heures qui passent parfois sur l'essentiel pour se concentrer sur le détail qui tue ou l'archive qui fait chialer, qui se concentrent surtout sur les débuts remarqués de la bande à Vedder.
On entre dans le film avec le numéro d'Andrew Wood, dont la mort tragique signera la fin de l'adolescence à Seattle et, de fil en aiguille, la naissance de Pearl Jam. On tisse les liens qui existent encore entre Soundgarden, Chris Cornell surtout, et PJ. On entend les extraits magiques de l'enregistrement qui a fait connaître Eddie Vedder à ses acolytes, avec la cassette (qui doit valoir des millions aujourd'hui) originale !! On découvre un Vedder inconnu, timide, qui se transforme en une minute de rage intense lors d'un concert à cause d'un incident, puis sa montée en puissance. On ressent toute la détresse des membres suite au tragique accident du festival Roskilde en 2000...
Rien n'est feint. Au cours des nombreuses interviews vérité qui maillent le scénario, on découvre des musiciens devenus mâtures, presque sages, avec leurs torts, leurs défauts, leurs qualités aussi. Les grandes causes de Pearl Jam sont présentes sans engloutir le fond, qui reste musical. On pense au combat du groupe face à Ticketmaster notamment, dont le procès reste un des grands moments du film.
Ce film documentaire, je l'ai avalé comme un fan de la première heure, redécouvrant pourquoi j'aime tant ce groupe, surtout durant la première heure : j'y ai retrouvé l'intensité de sa musique, la naïveté de ses débuts, sa force tranquille plus tard, son engagement politique, culturel, et surtout son honnêteté, qui lui aura permis de passer les orages, les changements de batteur, et de survivre aujourd'hui comme un des rares mastodontes du rock, capable de faire déplacer des foules gigantesque sans se compromettre.
Si le tout est bien emballé, bien condescendant par moment, c'est qu'on sait parfaitement à qui s'adresse cet hommage. Qui n'aime pas Pearl Jam n'aimera pas Pearl Jam Twenty. Mais en même temps, qui n'aime pas Pearl Jam ne verra pas Pearl Jam Twenty. Pas de problème donc. En tout cas, ce qui ressort du film, c'est qu'il n'y a pas de honte à aimer Pearl Jam, et à aimer Pearl Jam Twenty.
On entre dans le film avec le numéro d'Andrew Wood, dont la mort tragique signera la fin de l'adolescence à Seattle et, de fil en aiguille, la naissance de Pearl Jam. On tisse les liens qui existent encore entre Soundgarden, Chris Cornell surtout, et PJ. On entend les extraits magiques de l'enregistrement qui a fait connaître Eddie Vedder à ses acolytes, avec la cassette (qui doit valoir des millions aujourd'hui) originale !! On découvre un Vedder inconnu, timide, qui se transforme en une minute de rage intense lors d'un concert à cause d'un incident, puis sa montée en puissance. On ressent toute la détresse des membres suite au tragique accident du festival Roskilde en 2000...
Rien n'est feint. Au cours des nombreuses interviews vérité qui maillent le scénario, on découvre des musiciens devenus mâtures, presque sages, avec leurs torts, leurs défauts, leurs qualités aussi. Les grandes causes de Pearl Jam sont présentes sans engloutir le fond, qui reste musical. On pense au combat du groupe face à Ticketmaster notamment, dont le procès reste un des grands moments du film.
Ce film documentaire, je l'ai avalé comme un fan de la première heure, redécouvrant pourquoi j'aime tant ce groupe, surtout durant la première heure : j'y ai retrouvé l'intensité de sa musique, la naïveté de ses débuts, sa force tranquille plus tard, son engagement politique, culturel, et surtout son honnêteté, qui lui aura permis de passer les orages, les changements de batteur, et de survivre aujourd'hui comme un des rares mastodontes du rock, capable de faire déplacer des foules gigantesque sans se compromettre.
Si le tout est bien emballé, bien condescendant par moment, c'est qu'on sait parfaitement à qui s'adresse cet hommage. Qui n'aime pas Pearl Jam n'aimera pas Pearl Jam Twenty. Mais en même temps, qui n'aime pas Pearl Jam ne verra pas Pearl Jam Twenty. Pas de problème donc. En tout cas, ce qui ressort du film, c'est qu'il n'y a pas de honte à aimer Pearl Jam, et à aimer Pearl Jam Twenty.
Excellent ! 18/20 | par Sinoc |
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