Alain Bashung
En Amont |
Label :
BARCLAY |
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"Je ne te l'ai jamais dit mais nous sommes immortels". Quel beau résumé sur ce titre magistral signé Dominique A. Dominique A n'a besoin de personne pour interpréter ses propres morceaux et les rendre puissants mais l'interprétation de Alain Bashung fait l'effet d'une claque et c'est tout de suite une impression étrange d'entendre à nouveau cette voix. Comme des retrouvailles. L'émotion fut réelle aux premières écoutes. Avec lui ça parait tellement facile qu'on se dit qu'il nous émouvrait avec des reprises du "Tirlipimpon".
En amont sera donc son album posthume. Une réunion de chutes de son dernier disque officiel : Bleu Pétrole. En l'écrivant, je me rends compte que parler de chutes est très péjoratif, tous les morceaux auraient pu figurer sur l'album de base sans honte. Où bleu pétrole change parfois un peu d'ambiance avec quelques (très légères) faiblesses tout es ici bon du début à la fin. Peut-être prévoyait il déjà un deuxième plus album car tout est ici plus noir, plus intime, plus minimaliste.
Parlons tout de suite des sommets de ce disque. La magie s'opère avec l'enchainement "Les salines" et "Montevideo" écrits respectivement par Raphaël et Mickaël Furnon (Mickey 3D). "Les salines" surprend avec sa guitare arabo-andalouses avant même que le chant ne s'impose. "Montevideo" s'impose quant-à-lui très rapidement, musique minimaliste, refrain impeccable. Pour le coup je suis également époustouflé du travail de Mickaël Furnon qui a su s'adapter à son interprète sans se renier. On n'en doutait pas mais il a parfaitement exécuté sa mission.
"Seul le chien". Mon titre préféré. Sur le coup la musique est celle qui se rapproche plus de Bleu Pétrole. On pense à une musique de film, un paysage désolé (de n'être pas resté), le désert. La civilisation n'est plus, le voyage est grand.
Si Bleu Pétrole était déjà une belle porte de sortie, l'album complète cette sortie au sommet. 10 ans après.
En amont sera donc son album posthume. Une réunion de chutes de son dernier disque officiel : Bleu Pétrole. En l'écrivant, je me rends compte que parler de chutes est très péjoratif, tous les morceaux auraient pu figurer sur l'album de base sans honte. Où bleu pétrole change parfois un peu d'ambiance avec quelques (très légères) faiblesses tout es ici bon du début à la fin. Peut-être prévoyait il déjà un deuxième plus album car tout est ici plus noir, plus intime, plus minimaliste.
Parlons tout de suite des sommets de ce disque. La magie s'opère avec l'enchainement "Les salines" et "Montevideo" écrits respectivement par Raphaël et Mickaël Furnon (Mickey 3D). "Les salines" surprend avec sa guitare arabo-andalouses avant même que le chant ne s'impose. "Montevideo" s'impose quant-à-lui très rapidement, musique minimaliste, refrain impeccable. Pour le coup je suis également époustouflé du travail de Mickaël Furnon qui a su s'adapter à son interprète sans se renier. On n'en doutait pas mais il a parfaitement exécuté sa mission.
"Seul le chien". Mon titre préféré. Sur le coup la musique est celle qui se rapproche plus de Bleu Pétrole. On pense à une musique de film, un paysage désolé (de n'être pas resté), le désert. La civilisation n'est plus, le voyage est grand.
Si Bleu Pétrole était déjà une belle porte de sortie, l'album complète cette sortie au sommet. 10 ans après.
Parfait 17/20 | par Chaurionde |
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