Cold War Kids
Mine Is Yours |
Label :
Interscope |
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Cold War Kids...
C'est à se demander si ce groupe-là a déjà entendu parler de la Guerre Froide. Ou même d'une quelconque fraicheur d'ailleurs. Ou de la guerre. On a plutôt affaire ici avec la bande son d'un petit film indépendant légèrement fleurs bleues ou tout véritable risque aurait été supprimé. Le monde vu au travers du prisme californien. Rien de mauvais remarquez, on ne peut pas juger de la musique d'un groupe à l'aune de son nom (sinon Led Zep se serait planté en beauté). Juste qu'en s'appelant Cold War Kid on s'attend à un son proche de These New Puritans. En voilà un groupe qui fait peur, qui rend mal à l'aise, on a l'impression que l'on va bientôt se faire égorger au nom d'un quelconque drapeau. On a qu'à dire que Cold War Kids surprend et que c'est tout à leur honneur (soyons gentil).
Une attention plus soutenue sur la pochette aurait cependant pu nous mettre sur la voie, mélange de couleurs et police façon dessin d'enfant en total opposition avec le bloc de marbre noir COLD WAR KIDS. Bouh j'ai peur ! On a donc plus à faire à une musique à écouter en rêvant de la rosée du matin qu'en marchant dans la boue les armes à la main dans les rues de Stalingrad.
C'est peut-être ce décalage qui fait la beauté de la chose dans le fond. La musique est généreuse, comme le titre de l'album l'indique "Mine Is Yours", c'est gentil ça. Il faut se laisser porter, ne pas avoir peur de l'eau de rose. Que penser de l'aérien "Louder Than Ever" (!) la encore qui ne respecte pas du tout le contrat initial. Toujours l'impression de bluff du groupe qui semble chercher à se donner du muscle sur le papier mais qui sont au final plus Kids que Cold War, plus "sensitive kid" que "bulldozer". Reste que la musique est belle, pas joyeuse, disons ... fraîche (ce qui vient complètement contredire ce que je disais au début du texte), une brise légère, une lumière douce lever ou coucher de soleil.
Dans un langage moins poétique on retrouve ce qui peut plaire chez The Shins, ou Modest Mouse. Cependant, c'est agréable certes mais l'impression du factice revient assez vite, cette impression que le groupe était fait pour le Mainstream (Si le plus grand groupe du monde s'appelait Cold War Kids plutôt que U2, il y aurait au moins ça de régler et le monde serait certainement un meilleurs endroit à vivre). Fait pour le Mainstream mais qui ne s'assume pas, et qui choisit un nom ô combien underground sensé plaire à Pitchfork, qui ne s'y est pas trompé et descend régulièrement le groupe coupable d'avoir été le buzz en 2005 entre autre, qui y va au bluff sort les muscles siliconés, très californien en fait. Sans aller dans la radicalité du Webzine disons, que une fois la première écoute passée, on ne réécoutera sans doute pas, ou alors juste une fois.
C'est beau mais ça ne suffit pas, depuis le départ : "C'est peut-être ce décalage qui fait la beauté de la chose dans le fond.", mais en fait non, la beauté se fait malgré le décalage mais celui-ci revient sur le devant et on préfèrera toujours les groupes plus sincère. Le goût du risque, ces américains ne l'ont pas, ils vivent dans un monde polissé ou tout angle, ou sonorité contendante a été limée, raboté. Rien de mal à cela (suffit de penser au début du G Funk pour s'en convaincre) mais quand on se revendique de par le nom comme héritier du Velvet Underground on aurait apprécié que le groupe l'écoute au moins une fois au lieu de jouer la pose.
C'est à se demander si ce groupe-là a déjà entendu parler de la Guerre Froide. Ou même d'une quelconque fraicheur d'ailleurs. Ou de la guerre. On a plutôt affaire ici avec la bande son d'un petit film indépendant légèrement fleurs bleues ou tout véritable risque aurait été supprimé. Le monde vu au travers du prisme californien. Rien de mauvais remarquez, on ne peut pas juger de la musique d'un groupe à l'aune de son nom (sinon Led Zep se serait planté en beauté). Juste qu'en s'appelant Cold War Kid on s'attend à un son proche de These New Puritans. En voilà un groupe qui fait peur, qui rend mal à l'aise, on a l'impression que l'on va bientôt se faire égorger au nom d'un quelconque drapeau. On a qu'à dire que Cold War Kids surprend et que c'est tout à leur honneur (soyons gentil).
Une attention plus soutenue sur la pochette aurait cependant pu nous mettre sur la voie, mélange de couleurs et police façon dessin d'enfant en total opposition avec le bloc de marbre noir COLD WAR KIDS. Bouh j'ai peur ! On a donc plus à faire à une musique à écouter en rêvant de la rosée du matin qu'en marchant dans la boue les armes à la main dans les rues de Stalingrad.
C'est peut-être ce décalage qui fait la beauté de la chose dans le fond. La musique est généreuse, comme le titre de l'album l'indique "Mine Is Yours", c'est gentil ça. Il faut se laisser porter, ne pas avoir peur de l'eau de rose. Que penser de l'aérien "Louder Than Ever" (!) la encore qui ne respecte pas du tout le contrat initial. Toujours l'impression de bluff du groupe qui semble chercher à se donner du muscle sur le papier mais qui sont au final plus Kids que Cold War, plus "sensitive kid" que "bulldozer". Reste que la musique est belle, pas joyeuse, disons ... fraîche (ce qui vient complètement contredire ce que je disais au début du texte), une brise légère, une lumière douce lever ou coucher de soleil.
Dans un langage moins poétique on retrouve ce qui peut plaire chez The Shins, ou Modest Mouse. Cependant, c'est agréable certes mais l'impression du factice revient assez vite, cette impression que le groupe était fait pour le Mainstream (Si le plus grand groupe du monde s'appelait Cold War Kids plutôt que U2, il y aurait au moins ça de régler et le monde serait certainement un meilleurs endroit à vivre). Fait pour le Mainstream mais qui ne s'assume pas, et qui choisit un nom ô combien underground sensé plaire à Pitchfork, qui ne s'y est pas trompé et descend régulièrement le groupe coupable d'avoir été le buzz en 2005 entre autre, qui y va au bluff sort les muscles siliconés, très californien en fait. Sans aller dans la radicalité du Webzine disons, que une fois la première écoute passée, on ne réécoutera sans doute pas, ou alors juste une fois.
C'est beau mais ça ne suffit pas, depuis le départ : "C'est peut-être ce décalage qui fait la beauté de la chose dans le fond.", mais en fait non, la beauté se fait malgré le décalage mais celui-ci revient sur le devant et on préfèrera toujours les groupes plus sincère. Le goût du risque, ces américains ne l'ont pas, ils vivent dans un monde polissé ou tout angle, ou sonorité contendante a été limée, raboté. Rien de mal à cela (suffit de penser au début du G Funk pour s'en convaincre) mais quand on se revendique de par le nom comme héritier du Velvet Underground on aurait apprécié que le groupe l'écoute au moins une fois au lieu de jouer la pose.
Correct 12/20 | par Eddie |
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