Alain Bashung
Paris [Olympia] - samedi 14 juin 2008 |
Cet homme est un grand, j'en suis encore plus persuadée qu'hier matin.
Ténébreux et secret comme à son habitude, il arrive tranquillement sur scène, très attendu par son public, pris entre l'émotion et la crainte quant à son état.
Sans mot dire, il nous envoie "Comme Un Lego", premier morceau qui en dit long sur nous, terriens, petits personnages qui faisons silence pour laisser notre maître nous raconter nos vies.
Pas encore très chaud , il faudra attendre "Hier À Sousse", pour sentir qu'il est bien là, sa voix se place pour de bon.
Et puis, c'est très personnel, mais je ne peux m'empêcher de me dire que c'est un clin d'œil à Cantat que de chanter "Volontaire", même si ce titre date de 82.
Inévitable, "La Nuit Je Mens" démarré magnifiquement, accompagnée de guitare sèche et violoncelle seulement...
Un petit "merci" lâché au bout de 6 ou 7 morceaux comme une pudeur qui vient de loin, puis "Je Tuerai La Pianiste" que je n'aime que moyennement sur album, mais qui prend un autre dimension sur scène avec un véritable énergie rock, impressionnant.
"Donnez moi des nouvelles données..." Il n'y a que ce mec pour chanter des morceaux tel que "À Perte De Vue" à l'Olympia, un vrai plaisir.
Et puis, il nous parle enfin, mais pour nous dire "un vieux morceau, je ne sais pas si vous allez vous souvenir"... : "Happe" comment l'oublier, Monsieur Bashung.
Sur "Osez Joséphine", "Fantaisie Militaire", "Samuel Hall" je me dis que ce mec n'est pas malade vu ce qu'il donne. Il est très présent, sa voix est pure, claire.
Un rappel, et "Malaxe": perfection vocale, on retrouve sa voix d'y il a 7 ou 8 ans. Je suis scotchée depuis plus d'1H30 à ce qu'il nous offre.
Présentation des musiciens, remerciements aux techniciens, et après quelques secondes de silence "... merci à vous..." Nous sommes comblés, émus.
Il quitte la scène, tranquillement, laissant ses musiciens reprendre "Malaxe", j'ai eu l'impression de voir le Titanic couler. C'est con, je sais, mais c'est l'impression que ça m'a donné.
Il nous est revenu pour chanter "Angora" dans lequel il dit bien que "plus rien ne peut me toucher"... Inutile de dire que les applaudissements n'en finissaient pas, et que nous avons tous été portés par lui pendant environ 2H.
Comme tu nous l'a dit si discrètement en partant, à bientôt.... Alain.
(21/20 !)
Ténébreux et secret comme à son habitude, il arrive tranquillement sur scène, très attendu par son public, pris entre l'émotion et la crainte quant à son état.
Sans mot dire, il nous envoie "Comme Un Lego", premier morceau qui en dit long sur nous, terriens, petits personnages qui faisons silence pour laisser notre maître nous raconter nos vies.
Pas encore très chaud , il faudra attendre "Hier À Sousse", pour sentir qu'il est bien là, sa voix se place pour de bon.
Et puis, c'est très personnel, mais je ne peux m'empêcher de me dire que c'est un clin d'œil à Cantat que de chanter "Volontaire", même si ce titre date de 82.
Inévitable, "La Nuit Je Mens" démarré magnifiquement, accompagnée de guitare sèche et violoncelle seulement...
Un petit "merci" lâché au bout de 6 ou 7 morceaux comme une pudeur qui vient de loin, puis "Je Tuerai La Pianiste" que je n'aime que moyennement sur album, mais qui prend un autre dimension sur scène avec un véritable énergie rock, impressionnant.
"Donnez moi des nouvelles données..." Il n'y a que ce mec pour chanter des morceaux tel que "À Perte De Vue" à l'Olympia, un vrai plaisir.
Et puis, il nous parle enfin, mais pour nous dire "un vieux morceau, je ne sais pas si vous allez vous souvenir"... : "Happe" comment l'oublier, Monsieur Bashung.
Sur "Osez Joséphine", "Fantaisie Militaire", "Samuel Hall" je me dis que ce mec n'est pas malade vu ce qu'il donne. Il est très présent, sa voix est pure, claire.
Un rappel, et "Malaxe": perfection vocale, on retrouve sa voix d'y il a 7 ou 8 ans. Je suis scotchée depuis plus d'1H30 à ce qu'il nous offre.
Présentation des musiciens, remerciements aux techniciens, et après quelques secondes de silence "... merci à vous..." Nous sommes comblés, émus.
Il quitte la scène, tranquillement, laissant ses musiciens reprendre "Malaxe", j'ai eu l'impression de voir le Titanic couler. C'est con, je sais, mais c'est l'impression que ça m'a donné.
Il nous est revenu pour chanter "Angora" dans lequel il dit bien que "plus rien ne peut me toucher"... Inutile de dire que les applaudissements n'en finissaient pas, et que nous avons tous été portés par lui pendant environ 2H.
Comme tu nous l'a dit si discrètement en partant, à bientôt.... Alain.
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Intemporel ! ! ! 20/20 | par 17 seconds |
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