Harvestman
Budapest - Hongrie [A38] - vendredi 23 juillet 2010 |
"Hi, I'm Steve Von Till, et désignant sa guitare, ses inombrables pédales d'effet et ses amplis, and this is my spaceship, and together, we are Harvestman". Voilà comment Steve Von Till décide de commencer humblement son set. Humble, la musique de Steve Von Till/Harvestman l'est certainement. En effet, "débarrassé" de son groupe de ô combien rageur, M. Neurosis, privilégie les atmosphères psychédéliques et planantes dénuées de toute saturation ou de riff ravageur. Non, la soirée se doit d'être ploacée sous le signe de la plénitude.
Mais voilà, les choses ne se dérouleront pas comme l'avait prévue notre barbu. Si celui-ci timide calmement mais sûrement son set, seul au milieu de la scène de l'A38, Steve Von Till va vite être confronté à divers problèmes techniques qui vont tout bonnement ruiner son set : problèmes d'amplis qui vont être réglés aussi rapidement qu'ils se sont déclarés, mais plus embêtant problèmes avec ses pédales d'effet : c'est que notre homme possède un sacré attirail et en profite donc pour multiplier à l'infini les boucles et superpositions sonores. Mais manifestement, ce que présente Steve Von Till n'a pas l'effet escompté en ne lui plaît donc pas : après 20 minutes, il décide d'arrêter au milieu du premier morceau (oui, les morceaux joués auront été très longs), afin de régler (sans succès) le souci qui le préoccupe.
Début chaotique donc qui forcera notre homme à revoir tous ses arrangements pour la dernière heure de concert. Mal parti certes, mais Von Till ou Harvestman (on ne sait pas vraiment comment l'appeler...), s'efforcera de redresser la barre. Des lignes de guitare épurées et psychédéliques, allongées à outrance sur lesquelles se pose le chant rauque (si caractéristique et maintes fois copiée de Neurosis) mais toujours juste du barbu, voilà ce que sera la suite. Alors évidemment, ce qui ne connaissait pas l'œuvre du sieur en solo et qui s'attendait à du Neurosis auront de quoi être déçu, mais ceux qui auront déjà posé l'oreille et apprécié In Dark Tongues ou A Grave Is A Grim Horse y trouveront leur compte.
Il faut tout de même reconnaître que tout ne sera pas forcément affriolant : Steve Von Till aurait écourté son set de quelques minutes et viré les plans les plus ennuyeux, que cela ne m'aurait pas déplu. Oui, il y avait tout de même des passages où la tension retombait mollement et où, il semblait difficile au chanteur de captiver l'attention, parce qu'il faut bien avouer parfois il ne se passe pas grand-chose... Au final, le voyage à bord du vaisseau Harvestman n'aura pas sans doute pas été aussi mémorable qu'il aurait dû l'être malgré quelques bons passages...
Mais voilà, les choses ne se dérouleront pas comme l'avait prévue notre barbu. Si celui-ci timide calmement mais sûrement son set, seul au milieu de la scène de l'A38, Steve Von Till va vite être confronté à divers problèmes techniques qui vont tout bonnement ruiner son set : problèmes d'amplis qui vont être réglés aussi rapidement qu'ils se sont déclarés, mais plus embêtant problèmes avec ses pédales d'effet : c'est que notre homme possède un sacré attirail et en profite donc pour multiplier à l'infini les boucles et superpositions sonores. Mais manifestement, ce que présente Steve Von Till n'a pas l'effet escompté en ne lui plaît donc pas : après 20 minutes, il décide d'arrêter au milieu du premier morceau (oui, les morceaux joués auront été très longs), afin de régler (sans succès) le souci qui le préoccupe.
Début chaotique donc qui forcera notre homme à revoir tous ses arrangements pour la dernière heure de concert. Mal parti certes, mais Von Till ou Harvestman (on ne sait pas vraiment comment l'appeler...), s'efforcera de redresser la barre. Des lignes de guitare épurées et psychédéliques, allongées à outrance sur lesquelles se pose le chant rauque (si caractéristique et maintes fois copiée de Neurosis) mais toujours juste du barbu, voilà ce que sera la suite. Alors évidemment, ce qui ne connaissait pas l'œuvre du sieur en solo et qui s'attendait à du Neurosis auront de quoi être déçu, mais ceux qui auront déjà posé l'oreille et apprécié In Dark Tongues ou A Grave Is A Grim Horse y trouveront leur compte.
Il faut tout de même reconnaître que tout ne sera pas forcément affriolant : Steve Von Till aurait écourté son set de quelques minutes et viré les plans les plus ennuyeux, que cela ne m'aurait pas déplu. Oui, il y avait tout de même des passages où la tension retombait mollement et où, il semblait difficile au chanteur de captiver l'attention, parce qu'il faut bien avouer parfois il ne se passe pas grand-chose... Au final, le voyage à bord du vaisseau Harvestman n'aura pas sans doute pas été aussi mémorable qu'il aurait dû l'être malgré quelques bons passages...
Passable 11/20 | par X_Jpbowersock |
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