The Wedding Present
Paris [Trabendo] - mardi 25 octobre 2005 |
Sept mois après la Maroquinerie, le Trabendo accueille The Wedding Present ressuscité. Le délicat chauffage de salle a échu aux prometteurs Bordelais de Calc et à leurs agréables mélodies, mais ils semblent écrasés par la pression malgré un public patient et réceptif. Dommage, mais il en faut plus pour casser l'ambiance : les vieux fans sont là, et dès que David Gedge jaillit sur scène et leur jette à la figure "Corduroy", on les sent jubiler.
Le chouchou de John Peel semble s'amuser comme un gamin à revisiter son ancien répertoire, à cent lieues de toutes ces vieilles gloires un peu blasées qui enchaînent leurs vieux tubes uniquement pour rappeler qu'ils les ont écrits. Et quand David nous ressort son premier single, sorti 20 ans plus tôt, on se rappelle que ce groupe a commencé sa carrière à la grande époque des Cure et des Smiths. Il pousse le raffinement jusqu'à nous ressortir une cover de Twin Peaks, déterrée des compilations 'Hit-Parade', et qu'il prétend n'avoir jamais jouée en concert. Car lorsqu'il n'enchaîne pas les morceaux, David se fend de quelques jokes bilingues bien senties (mais pas toujours faciles à saisir) et de réparties 'so british' quand le public lui donne la réplique. Rien de vraiment nouveau pour ceux qui l'ont déjà vu, mais c'est toujours aussi frais, spontané et pêchu.
Il faut tout de même constater que dans son répertoire le plus récent, seul le dernier single, "Ringway to Seatac", soutient sur scène la comparaison avec les vieux tubes que sont "Brassneck" ou "Suck". Les morceaux du dernier album et les quelques morceaux de Cinérama sont de facture plus classique, plus écrits et plus fluides. Mais ce qui me fait revenir voir ce groupe, ce sont ces structures taillées au hachoir, qui sonnent comme des 33 tours du Velvet passés en 78 tours, et qui font bouillir intérieurement – et parfois extérieurement – le vieux fan que je suis. Et quand David annonce le dernier morceau, tout le monde réalise que, comme d'habitude, il n'y aura pas de rappel, et qu'il faudra attendre son prochain passage dans sa 'favourite city' pour retrouver ces sensations.
Le chouchou de John Peel semble s'amuser comme un gamin à revisiter son ancien répertoire, à cent lieues de toutes ces vieilles gloires un peu blasées qui enchaînent leurs vieux tubes uniquement pour rappeler qu'ils les ont écrits. Et quand David nous ressort son premier single, sorti 20 ans plus tôt, on se rappelle que ce groupe a commencé sa carrière à la grande époque des Cure et des Smiths. Il pousse le raffinement jusqu'à nous ressortir une cover de Twin Peaks, déterrée des compilations 'Hit-Parade', et qu'il prétend n'avoir jamais jouée en concert. Car lorsqu'il n'enchaîne pas les morceaux, David se fend de quelques jokes bilingues bien senties (mais pas toujours faciles à saisir) et de réparties 'so british' quand le public lui donne la réplique. Rien de vraiment nouveau pour ceux qui l'ont déjà vu, mais c'est toujours aussi frais, spontané et pêchu.
Il faut tout de même constater que dans son répertoire le plus récent, seul le dernier single, "Ringway to Seatac", soutient sur scène la comparaison avec les vieux tubes que sont "Brassneck" ou "Suck". Les morceaux du dernier album et les quelques morceaux de Cinérama sont de facture plus classique, plus écrits et plus fluides. Mais ce qui me fait revenir voir ce groupe, ce sont ces structures taillées au hachoir, qui sonnent comme des 33 tours du Velvet passés en 78 tours, et qui font bouillir intérieurement – et parfois extérieurement – le vieux fan que je suis. Et quand David annonce le dernier morceau, tout le monde réalise que, comme d'habitude, il n'y aura pas de rappel, et qu'il faudra attendre son prochain passage dans sa 'favourite city' pour retrouver ces sensations.
Excellent ! 18/20 | par Myfriendgoo |
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