The Wedding Present
Marc Riley Sessions Volume 4 |
Label :
Hatch |
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Encore une compilation de sessions BBC du Wedding Present ? Bah oui. Mais pourquoi ? Parce que c'est bon !
Depuis 2014 David Gedge enregistre régulièrement des sessions pour l'émission de Marc Riley ; c'est un ancien membre de The Fall, après s'être fait viré par Mark E. Smith, il a formé les Creepers, groupe qui n'a pas marqué les 80's. Il travaille à la BBC depuis 1991.
A chaque fois une poignée de titres sont enregistrés dans les conditions du live. Grande différence avec les Peel Sessions centrées sur des nouveautés, celles-ci, mélangent des morceaux récents et anciens.
Sur ce quatrième volume, le premier enregistrement de quatre titres date du 12 octobre 2017 ; le second de cinq du 8 octobre 2018.
En 2017, le groupe est exceptionnellement constitué de cinq personnes au lieu de quatre habituellement. En plus de David Gedge, il y a le guitariste Marcus Kain, Danielle Wadey à la basse, Melanie Howard (aka Such Small Hands) derrière les claviers, et Charles Layton derrière la batterie depuis 2009 et toujours en poste, ce qui en fait le musicien présent le plus longtemps dans le groupe.
La session démarre par "Scotland", un instrumental du Home Internationals EP, paru en 2017 et chroniqué sur le site. Cette version est assez similaire, même les dialogues en fond sonore sont reproduits. Ensuite "Fifty-Six" et "Fordland", deux titres de Going, Going..., aussi ennuyeux l'un que l'autre sur l'album qu'ils sont bons joués dans ces conditions. C'est peut-être dû au changement de musiciens, seul le batteur était présent sur l'album. Le groupe est complété d'une section de cordes et d'une trompette qui contrebalance bien avec le son rêche des morceaux. Dernier titre et pas des moindres, "Bewitched", issu de Bizarro, n'a pas pris une ride. L'interprétation est très sobre, les guitares grondent bien sûr, mais c'est curieusement calme. Et quand le couple trompette-cordes démarre, vers la troisième minute, c'est carrément grandiose, très cinématographique, le morceau s'étale sur plus de 7 minutes et fait penser à Torino de Cinerama paru en 2002.
Pour la session d'octobre 2018, le personnel change un peu. Le batteur reste, Marcus Kain, guitariste n'est plus là. Danielle Wadey échange la basse contre une guitare, Melanie Howard laisse les claviers pour la basse. Et franchement on ne perd pas au change.
Wedding Present joue son dernier enregistrement, un 45t sortis à l'été 2019 sous forme de picture-disc (pas très beau d'ailleurs), "Panama" d'abord, puis la face A "Jump in, The Water's Fine". Ces deux chansons sont dans la même veine que l'album Going, Going.... "Panama" est plutôt mieux que l'autre, mais globalement ça manque de simplicité et de spontanéité.
Cette session de cinq titres va d'une extrémité à l'autre de la carrière du groupe. Après les derniers, voici les premiers.
Pour annoncer le premier titre, c'est la voix de...John Peel ! "Go Out And Get'Em, Boy !", troisième 45t du groupe, sorti en 1985 sur leur propre label, présenté à la BBC par l'illustre DJ. Bel hommage.
"Getting Nowhere Fast", sorti en face face B d'"Anyone Can Make A Mistake" en 1987, est une reprise du groupe punk-rock de Leeds Girls At Our Best.
"Felicity" est enregistreé pour la première fois en février 1986 lors d'une Peel Session et sera reproduite telle quelle sur Tommy, c'est une reprise du groupe écossais Orange Juice.
Le groupe de 2019 joue façon pressée, punk-rock comme aux premières heures du groupe. La grande différence réside dans la cohésion musicale apparente, ce n'est plus vraiment les versions bordéliques de 1986-7. Les musicien(ne)s ne courent pas après Gedge ; notamment Melanie Howard dont la basse débridée ne cesse de vrombir, on l'entend furieusement !
Ces trois versions remettent les morceaux à jour, et gomment l'aspect un peu désuet des originales.
Depuis 2014 David Gedge enregistre régulièrement des sessions pour l'émission de Marc Riley ; c'est un ancien membre de The Fall, après s'être fait viré par Mark E. Smith, il a formé les Creepers, groupe qui n'a pas marqué les 80's. Il travaille à la BBC depuis 1991.
A chaque fois une poignée de titres sont enregistrés dans les conditions du live. Grande différence avec les Peel Sessions centrées sur des nouveautés, celles-ci, mélangent des morceaux récents et anciens.
Sur ce quatrième volume, le premier enregistrement de quatre titres date du 12 octobre 2017 ; le second de cinq du 8 octobre 2018.
En 2017, le groupe est exceptionnellement constitué de cinq personnes au lieu de quatre habituellement. En plus de David Gedge, il y a le guitariste Marcus Kain, Danielle Wadey à la basse, Melanie Howard (aka Such Small Hands) derrière les claviers, et Charles Layton derrière la batterie depuis 2009 et toujours en poste, ce qui en fait le musicien présent le plus longtemps dans le groupe.
La session démarre par "Scotland", un instrumental du Home Internationals EP, paru en 2017 et chroniqué sur le site. Cette version est assez similaire, même les dialogues en fond sonore sont reproduits. Ensuite "Fifty-Six" et "Fordland", deux titres de Going, Going..., aussi ennuyeux l'un que l'autre sur l'album qu'ils sont bons joués dans ces conditions. C'est peut-être dû au changement de musiciens, seul le batteur était présent sur l'album. Le groupe est complété d'une section de cordes et d'une trompette qui contrebalance bien avec le son rêche des morceaux. Dernier titre et pas des moindres, "Bewitched", issu de Bizarro, n'a pas pris une ride. L'interprétation est très sobre, les guitares grondent bien sûr, mais c'est curieusement calme. Et quand le couple trompette-cordes démarre, vers la troisième minute, c'est carrément grandiose, très cinématographique, le morceau s'étale sur plus de 7 minutes et fait penser à Torino de Cinerama paru en 2002.
Pour la session d'octobre 2018, le personnel change un peu. Le batteur reste, Marcus Kain, guitariste n'est plus là. Danielle Wadey échange la basse contre une guitare, Melanie Howard laisse les claviers pour la basse. Et franchement on ne perd pas au change.
Wedding Present joue son dernier enregistrement, un 45t sortis à l'été 2019 sous forme de picture-disc (pas très beau d'ailleurs), "Panama" d'abord, puis la face A "Jump in, The Water's Fine". Ces deux chansons sont dans la même veine que l'album Going, Going.... "Panama" est plutôt mieux que l'autre, mais globalement ça manque de simplicité et de spontanéité.
Cette session de cinq titres va d'une extrémité à l'autre de la carrière du groupe. Après les derniers, voici les premiers.
Pour annoncer le premier titre, c'est la voix de...John Peel ! "Go Out And Get'Em, Boy !", troisième 45t du groupe, sorti en 1985 sur leur propre label, présenté à la BBC par l'illustre DJ. Bel hommage.
"Getting Nowhere Fast", sorti en face face B d'"Anyone Can Make A Mistake" en 1987, est une reprise du groupe punk-rock de Leeds Girls At Our Best.
"Felicity" est enregistreé pour la première fois en février 1986 lors d'une Peel Session et sera reproduite telle quelle sur Tommy, c'est une reprise du groupe écossais Orange Juice.
Le groupe de 2019 joue façon pressée, punk-rock comme aux premières heures du groupe. La grande différence réside dans la cohésion musicale apparente, ce n'est plus vraiment les versions bordéliques de 1986-7. Les musicien(ne)s ne courent pas après Gedge ; notamment Melanie Howard dont la basse débridée ne cesse de vrombir, on l'entend furieusement !
Ces trois versions remettent les morceaux à jour, et gomment l'aspect un peu désuet des originales.
Très bon 16/20 | par NicoTag |
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