The Wedding Present
Paris [La Maroquinerie] - vendredi 02 novembre 2007 |
Pourquoi n'ai-je pas hésité plus de 3 minutes avant de prendre ma place ? The Wedding Present est reformé depuis bientôt 3 ans, c'est déjà leur cinquième concert à Paris et je n'en ai loupé aucun. De plus, George Best n'est pas le meilleur album des Weddoes : il est de bonne facture, il contient bien quelques sommets, mais même après plusieurs semaines d'écoute, j'ai encore du mal à distinguer les morceaux. Mais David Gedge en concert, ça ne se rate pas. Ce chanteur-guitariste serait capable de transcender un truc aussi mou que OK Computer s'il s'en emparait. Il a le don de balancer les chansons d'amour comme Steven Gerrard les coups francs : nets, précis, rapides, puissants. En un mot imparables.
Me voici donc à la Maroquinerie, deux ans et demi après y avoir découvert sur scène le groupe dont les albums Bizarro et Seamonsters ont rythmé une partie de mes études supérieures au début des années 90. Une fois n'est pas coutume, la première partie tient la distance : malgré leur nervosité, les caennais de Kim Novak nous balancent un set compact et énergique à base de lignes de basse new wave, d'une voix aux intonations de Robert Smith et de guitares à la fois noisy et mélodiques. Même si la rythmique bucheronne s'adapte mal aux morceaux les plus lents, leur final apocalyptique emporte l'adhésion d'un public qui n'était pas acquis d'avance.
Changement d'ambiance après leur départ : la petite famille Weddoes reprend ses marques dans la sérénité et l'allégresse. David a installé avec minutie le stand de merchandising, il fait de même avec son matos, comme chacun des autres musiciens. Deux jolies roadies blondes les assistent, le tout est bien rodé. Puis tout le monde disparaît en coulisse. Rapidement, le batteur réapparaît, lance une rythmique mid tempo. Terry, la très anglaise bassiste, le rejoint peu après, suivie du deuxième guitariste puis de David Gedge. Surprise : ce morceau n'est pas sur George Best, mais sur Seamonsters. Le groupe enchaîne avec "Brassneck", l'un des sommets de Bizarro. Puis David nous explique qu'ils sont ici pour jouer George Best, mais qu'ils vont jouer un nouveau morceau avant pour permettre à ceux qui le veulent d'aller pisser. Ils ne seront pas nombreux. Suivent un morceau de Cinerama, le groupe dont est issu la mouture actuelle du Wedding Present. A la fin du morceau suivant, la jolie roadie arrive sur scène avec une grande pancarte arborant le chiffre 5. Elle l'abaisse pour révéler le chiffre 4 : le compte à rebours ! Derrière le chiffre 1 se trouve la pochette de l'album, cette jolie photo du footballeur barbu en maillot rouge au nom si rock'n'roll. Aussitôt, le groupe enchaîne sur "Everyone Thinks He Looks Daft", le premier morceau de l'album.
Tout se passe comme sur des roulettes : le groupe aligne les morceaux dans l'ordre, pour la plupart rapides et pêchus. Un mélange de Smiths et de Jesus and Mary Chain, joué en accéléré avec une rythmique d'acier. David fait son show de temps en temps pour permettre au batteur de respirer : échanges avec le public en français et en anglais, avec un sens de la répartie qui ne se dément pas. Quelques fous-rires, notamment lorsqu'il profite de l'annonce du morceau "My Favourite Dress" pour présenter sa trouvaille marketing : une robe aux couleurs du Wedding Present, dénommée... "My Favourite Dress". Lorsqu'il annonce le dernier morceau, on frémit : tout est passé si vite ! Et tout le monde ici sait que le groupe ne fait jamais de rappel. Heureusement, ce n'est que le dernier morceau de l'album. Et après ? "Let's see how we behave", nous dit David. Ce sera un morceau récent, plus doux et travaillé, suivi de "Kennedy", le tube que tout le monde réclamait et qui va déchaîner la foule.
Pour le dernier morceau, c'est au public de choisir. Après une discussion très animée, c'est finalement l'excellent "Flying Saucer" qui l'emporte, l'un des meilleurs singles de la série compilée sur Hit-Parade. Une belle conclusion pour un nouveau concert impeccable d'un groupe à part dans la scène rock anglaise.
Me voici donc à la Maroquinerie, deux ans et demi après y avoir découvert sur scène le groupe dont les albums Bizarro et Seamonsters ont rythmé une partie de mes études supérieures au début des années 90. Une fois n'est pas coutume, la première partie tient la distance : malgré leur nervosité, les caennais de Kim Novak nous balancent un set compact et énergique à base de lignes de basse new wave, d'une voix aux intonations de Robert Smith et de guitares à la fois noisy et mélodiques. Même si la rythmique bucheronne s'adapte mal aux morceaux les plus lents, leur final apocalyptique emporte l'adhésion d'un public qui n'était pas acquis d'avance.
Changement d'ambiance après leur départ : la petite famille Weddoes reprend ses marques dans la sérénité et l'allégresse. David a installé avec minutie le stand de merchandising, il fait de même avec son matos, comme chacun des autres musiciens. Deux jolies roadies blondes les assistent, le tout est bien rodé. Puis tout le monde disparaît en coulisse. Rapidement, le batteur réapparaît, lance une rythmique mid tempo. Terry, la très anglaise bassiste, le rejoint peu après, suivie du deuxième guitariste puis de David Gedge. Surprise : ce morceau n'est pas sur George Best, mais sur Seamonsters. Le groupe enchaîne avec "Brassneck", l'un des sommets de Bizarro. Puis David nous explique qu'ils sont ici pour jouer George Best, mais qu'ils vont jouer un nouveau morceau avant pour permettre à ceux qui le veulent d'aller pisser. Ils ne seront pas nombreux. Suivent un morceau de Cinerama, le groupe dont est issu la mouture actuelle du Wedding Present. A la fin du morceau suivant, la jolie roadie arrive sur scène avec une grande pancarte arborant le chiffre 5. Elle l'abaisse pour révéler le chiffre 4 : le compte à rebours ! Derrière le chiffre 1 se trouve la pochette de l'album, cette jolie photo du footballeur barbu en maillot rouge au nom si rock'n'roll. Aussitôt, le groupe enchaîne sur "Everyone Thinks He Looks Daft", le premier morceau de l'album.
Tout se passe comme sur des roulettes : le groupe aligne les morceaux dans l'ordre, pour la plupart rapides et pêchus. Un mélange de Smiths et de Jesus and Mary Chain, joué en accéléré avec une rythmique d'acier. David fait son show de temps en temps pour permettre au batteur de respirer : échanges avec le public en français et en anglais, avec un sens de la répartie qui ne se dément pas. Quelques fous-rires, notamment lorsqu'il profite de l'annonce du morceau "My Favourite Dress" pour présenter sa trouvaille marketing : une robe aux couleurs du Wedding Present, dénommée... "My Favourite Dress". Lorsqu'il annonce le dernier morceau, on frémit : tout est passé si vite ! Et tout le monde ici sait que le groupe ne fait jamais de rappel. Heureusement, ce n'est que le dernier morceau de l'album. Et après ? "Let's see how we behave", nous dit David. Ce sera un morceau récent, plus doux et travaillé, suivi de "Kennedy", le tube que tout le monde réclamait et qui va déchaîner la foule.
Pour le dernier morceau, c'est au public de choisir. Après une discussion très animée, c'est finalement l'excellent "Flying Saucer" qui l'emporte, l'un des meilleurs singles de la série compilée sur Hit-Parade. Une belle conclusion pour un nouveau concert impeccable d'un groupe à part dans la scène rock anglaise.
Parfait 17/20 | par Myfriendgoo |
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