The Wedding Present
The Wedding Present & Friends - Not From Where I'm Standing |
Label :
Come Play With Me |
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Not From Where I'm Standing est une compilation éditée à l'initiative de David Gedge au profit de l'association britannique C.A.L.M qui lutte contre le suicide.
Pour cette compilation, Gedge a fait appel à des personnes qu'il connait particulièrement bien puisque dans leur très grande majorité, toutes ont enregistré ou joué au sein de Wedding Present et/ou de Cinerama. Depuis ses débuts le groupe a toujours connu des changements de musicien(ne)s, surtout aux postes de bassiste et de guitariste, une bonne dizaine de chaque en plus de 35 ans. Ce qui a fait dire à Gedge récemment qu'il avait l'impression de changer de groupe tout en jouant les mêmes chansons.
L'autre bonne idée est d'avoir donné un thème à cette compilation. Les vingt titres sont issus des bandes originales de James Bond. David Gedge est un grand passionné de cinéma (le nom du groupe vient d'un film de Richard Wallace avec Cary Grant), c'est également un fin connaisseur de la pop anglaise des 60's et un grand fan de John Barry.
Not From Where I'm Standing débute bien sûr par le célèbre "James Bond Theme", interprété ici par les Sleazoids, groupe de Paul Dorrington, guitariste sur les albums Hit-Parade et Watusi. C'est une version psyché-punk bien troussée : on rentre dans cette compilation en ouvrant la porte en grand !
En 1967 "You Only Live Twice" était chanté par Nancy Sinatra, c'est ici Wedding Present qui reprend avec un peu plus de guitares et une voix un peu moins douce ce chef d'oeuvre de John Barry.
Wedding Present s'est plié à l'exercice de la chanson de noël le temps d'un 45t, "Holly Jolly Hollywood", en 2008. A cette occasion, la chanteuse Simone White accompagne le groupe. C'est elle qui a la dure tâche de succéder à Shirley Bassey sur "Goldfinger". Et elle s'en sort très bien ! C'est un des meilleurs morceaux du disque, sa version prend le contre-pied de celle de 1964, elle a un côté mystérieux, louvoyant là où Shirley Bassey était dans la grandiloquence. Simone White est accompagnée de la bassiste Terry De Castro qui a joué avec Gedge pendant un douzaine d'année au sein de Cinerama d'abord, puis dans le second Wedding Present.
Un autre titre de la grande Shirley Bassey est repris, une des musiques de film les plus célèbres, "Diamonds Are Forever". C'est David Gedge, avec Cinerama ce coup-ci, qui s'y colle. Là aussi, inutile de chercher à imiter, c'est donc une version beaucoup plus pop, plus légère qu'on écoute.
A nouveau l'incontournable Shirley Bassey, et à nouveau Gedge qui joue ici avec Sleeper, le groupe de Louise Wener dont le guitarsite Jon Stewart est actuellement le guitariste des Weddoes. Le duo Wener/Gedge assure plutôt bien la relève, mais malgré d'évidents efforts c'est un peu laborieux, sans être raté.
Terry De Castro s'amuse avec "A View To A Kill", autre tube de James Bond. La production pop 80's agressive chantée par Duran Duran est bien assagie et surtout très agréable à écouter !
C'est Mirwais, ancien Taxi Girl, qui avait composé l'electro "Die Another Day" pour Madonna en 2002. Difficile à reprendre dans une version proche, Peter Solowka et ses Ukrainians s'approprient totalement le morceau et joue un electro-punk-trad des plus jouissifs. Autre appropriation, le "From Russia With Love" avec grand orchestre de Matt Monro et John Barry ressemble ici à un titre de Psychocandy ou de Darklands des Jesus & Mary Chain. Excellent travail du batteur et guitariste Graeme Ramsay.
Exercice ô combien difficile : "Skyfall" a connu un succès démesuré à sa sortie. Melanie Howard, bassiste de Wedding Present depuis 2018 ; sous le nom de Such Small Hands elle en donne une version electro minimaliste bien plus étrange que l'originale.
Certaines reprises sont à ranger du côté des curiosités. C'est le cas par exemple de "Nobody Does It Better" originellement chanté par Carly Simon et rendu ici a capella par le guitariste de l'album Going, Going... Samuel Beer-Pearce. On oublie gentiment après la première écoute.
C'est inhérent à toutes compilations, il y des ratés, peu à dire vrai ; mais il faut être honnête, "All Time High" en fait partie. Ce que fait Minitel (ancien de Cinerama) est méconnaissable et surtout inécoutable !
Le mot de la fin est laissé à David Lewis Gedge seul au piano à la place de Louis Armstrong et son orchestre sur "We Have All The Time In The World". Cette version toute intimiste met en lumière le talent moins connu de crooner du fondateur de Wedding Present.
Pour cette compilation, Gedge a fait appel à des personnes qu'il connait particulièrement bien puisque dans leur très grande majorité, toutes ont enregistré ou joué au sein de Wedding Present et/ou de Cinerama. Depuis ses débuts le groupe a toujours connu des changements de musicien(ne)s, surtout aux postes de bassiste et de guitariste, une bonne dizaine de chaque en plus de 35 ans. Ce qui a fait dire à Gedge récemment qu'il avait l'impression de changer de groupe tout en jouant les mêmes chansons.
L'autre bonne idée est d'avoir donné un thème à cette compilation. Les vingt titres sont issus des bandes originales de James Bond. David Gedge est un grand passionné de cinéma (le nom du groupe vient d'un film de Richard Wallace avec Cary Grant), c'est également un fin connaisseur de la pop anglaise des 60's et un grand fan de John Barry.
Not From Where I'm Standing débute bien sûr par le célèbre "James Bond Theme", interprété ici par les Sleazoids, groupe de Paul Dorrington, guitariste sur les albums Hit-Parade et Watusi. C'est une version psyché-punk bien troussée : on rentre dans cette compilation en ouvrant la porte en grand !
En 1967 "You Only Live Twice" était chanté par Nancy Sinatra, c'est ici Wedding Present qui reprend avec un peu plus de guitares et une voix un peu moins douce ce chef d'oeuvre de John Barry.
Wedding Present s'est plié à l'exercice de la chanson de noël le temps d'un 45t, "Holly Jolly Hollywood", en 2008. A cette occasion, la chanteuse Simone White accompagne le groupe. C'est elle qui a la dure tâche de succéder à Shirley Bassey sur "Goldfinger". Et elle s'en sort très bien ! C'est un des meilleurs morceaux du disque, sa version prend le contre-pied de celle de 1964, elle a un côté mystérieux, louvoyant là où Shirley Bassey était dans la grandiloquence. Simone White est accompagnée de la bassiste Terry De Castro qui a joué avec Gedge pendant un douzaine d'année au sein de Cinerama d'abord, puis dans le second Wedding Present.
Un autre titre de la grande Shirley Bassey est repris, une des musiques de film les plus célèbres, "Diamonds Are Forever". C'est David Gedge, avec Cinerama ce coup-ci, qui s'y colle. Là aussi, inutile de chercher à imiter, c'est donc une version beaucoup plus pop, plus légère qu'on écoute.
A nouveau l'incontournable Shirley Bassey, et à nouveau Gedge qui joue ici avec Sleeper, le groupe de Louise Wener dont le guitarsite Jon Stewart est actuellement le guitariste des Weddoes. Le duo Wener/Gedge assure plutôt bien la relève, mais malgré d'évidents efforts c'est un peu laborieux, sans être raté.
Terry De Castro s'amuse avec "A View To A Kill", autre tube de James Bond. La production pop 80's agressive chantée par Duran Duran est bien assagie et surtout très agréable à écouter !
C'est Mirwais, ancien Taxi Girl, qui avait composé l'electro "Die Another Day" pour Madonna en 2002. Difficile à reprendre dans une version proche, Peter Solowka et ses Ukrainians s'approprient totalement le morceau et joue un electro-punk-trad des plus jouissifs. Autre appropriation, le "From Russia With Love" avec grand orchestre de Matt Monro et John Barry ressemble ici à un titre de Psychocandy ou de Darklands des Jesus & Mary Chain. Excellent travail du batteur et guitariste Graeme Ramsay.
Exercice ô combien difficile : "Skyfall" a connu un succès démesuré à sa sortie. Melanie Howard, bassiste de Wedding Present depuis 2018 ; sous le nom de Such Small Hands elle en donne une version electro minimaliste bien plus étrange que l'originale.
Certaines reprises sont à ranger du côté des curiosités. C'est le cas par exemple de "Nobody Does It Better" originellement chanté par Carly Simon et rendu ici a capella par le guitariste de l'album Going, Going... Samuel Beer-Pearce. On oublie gentiment après la première écoute.
C'est inhérent à toutes compilations, il y des ratés, peu à dire vrai ; mais il faut être honnête, "All Time High" en fait partie. Ce que fait Minitel (ancien de Cinerama) est méconnaissable et surtout inécoutable !
Le mot de la fin est laissé à David Lewis Gedge seul au piano à la place de Louis Armstrong et son orchestre sur "We Have All The Time In The World". Cette version toute intimiste met en lumière le talent moins connu de crooner du fondateur de Wedding Present.
Sympa 14/20 | par NicoTag |
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