Melissa Auf Der Maur
Auf Der Maur |
Label :
EMI |
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Y'a des gens qui ont la chance d'être toujours un peu là, au bon endroit, au bon moment. Et c'est le cas de Melissa Auf Der Maur qui a su au cours des années 90, se frayer discrètement un chemin dans le petit milieu grungy-rock américain. Depuis le split des Smashing Pumpkins en 2000, elle a promené sa basse et surtout son joli brin de voix par-ci par là, tout en préparant tranquillement ce premier album solo. Elle a alors ouvert son petit carnet d'adresses bien rempli et a appelé un à un ses charmants amis, puisqu'on peut croiser sur cet opus James Iha, Eric Erlandson, Josh Homme, Mark Lanegan, Jeordie White, ou encore Paz Lenchantin ... bref, la Corgan family (ou presque) !
Restée fidèle à sa 4 cordes, c'est avec cet instrument ô combien sensuel entre ses mains, qu'elle nous guide au travers de ces 12 titres d'assez bonne facture, ma foi. L'ensemble navigue entre un heavy rock honorable ( "Head Unbound", "Beast Of Honor" ) et quelques morceaux lorgnant plus du côté de la pop noisy ( "I'll Be Anything" ). Sans être particulièrement originales, les compos de la belle rousse offrent tout de même ce quelque chose de personnel qu'on apprécie volontiers. Melissa a pris le temps de se trouver un style qui lui sied plutôt bien, et d'y laisser une empreinte féminine reconnaissable ( "Lightning Is My Girl", "Would If I Could"). Les seules ombres au tableau sont finalement ce "Taste You" assez niais en français dans le texte, et la traditionnelle balade au piano ( "Overpower Thee" ) à laquelle il semble qu'on ne peut définitivement pas échapper sur un album rock 'classique', et qui parait ici un peu hors-sujet. Mais on oubliera rapidement ces quelques fausses notes à l'écoute d'un "Real A Lie" énergique et séduisant, et surtout de l'impeccable "Followed The Waves" diablement bien foutu et bourré de sensualité. Comme le disent les dernières paroles susurrées par notre canadienne à la fin de cet album, elle avait un rêve et elle l'a (simplement) réalisé. On peut très bien ne pas être fan du genre ; mais il y a une chose qu'on ne lui retira pas à cette demoiselle, c'est sa sincérité.
Restée fidèle à sa 4 cordes, c'est avec cet instrument ô combien sensuel entre ses mains, qu'elle nous guide au travers de ces 12 titres d'assez bonne facture, ma foi. L'ensemble navigue entre un heavy rock honorable ( "Head Unbound", "Beast Of Honor" ) et quelques morceaux lorgnant plus du côté de la pop noisy ( "I'll Be Anything" ). Sans être particulièrement originales, les compos de la belle rousse offrent tout de même ce quelque chose de personnel qu'on apprécie volontiers. Melissa a pris le temps de se trouver un style qui lui sied plutôt bien, et d'y laisser une empreinte féminine reconnaissable ( "Lightning Is My Girl", "Would If I Could"). Les seules ombres au tableau sont finalement ce "Taste You" assez niais en français dans le texte, et la traditionnelle balade au piano ( "Overpower Thee" ) à laquelle il semble qu'on ne peut définitivement pas échapper sur un album rock 'classique', et qui parait ici un peu hors-sujet. Mais on oubliera rapidement ces quelques fausses notes à l'écoute d'un "Real A Lie" énergique et séduisant, et surtout de l'impeccable "Followed The Waves" diablement bien foutu et bourré de sensualité. Comme le disent les dernières paroles susurrées par notre canadienne à la fin de cet album, elle avait un rêve et elle l'a (simplement) réalisé. On peut très bien ne pas être fan du genre ; mais il y a une chose qu'on ne lui retira pas à cette demoiselle, c'est sa sincérité.
Sympa 14/20 | par GirlfromMars |
Posté le 03 mars 2004 à 10 h 40 |
Y'en a qui perdent leur temps a essayer de jouer de la basse alors qu'ils auraient pu faire autre chose... je sais pas moi... du sport, de la couture. En bref un album qui sent le formatage radio, télé, major, un disque pour ado qui s'oublie vite et dont il ne reste rien.
Insipide 7/20
Posté le 17 décembre 2004 à 10 h 42 |
Sensation parmi tant d'autres durant l'année 2004, Melissa la bassiste canadienne aux cheveux roux (bien résumé n'est-ce pas ?), qu'on a vu officier entre autres dans Hole et les Smashing Pumpkins, sort un premier album, si l'on excepte son album-tribute qui rendait hommage à Black Sabbath.
Du bon gros heavy-rock est au menu, rien de plus, rien de moins. Et force est de constater que ça tient la route ! Dans chacune de ces compositions, Melissa et ses acolytes (dont le casting n'est pas innocent) s'évertuent à déployer une atmosphère différente, c'est mieux pour éviter toute lassitude. Mais les ingrédients restent toujours les mêmes : petites pointes gothiques par-ci par-là, envolées pop qui réjouiront le public le plus réticent, et chant oscillant entre légèreté et relatif énervement. Sans pouvoir parler véritablement de chansons cultes, il faut bien admettre que l'inspiration est au rendez-vous. Ne serait-ce qu'après avoir écouté le clair-obscur "Lightning Is My Girl", un "Would If I Could" qui sent bon le rock mélancolique, ou encore le heavy/kornien "Skin Receiver", on est rassuré de tenir là un disque honnête et travaillé. C'est varié, frais, mais il manque tout de même le petit éclair de génie qui fait la différence entre un bon album et une oeuvre majeure. Heureusement, on ne boude pas son plaisir dès les premières écoutes, même si un sentiment de "déjà entendu quelque part" flotte au gré de ces douze pistes. Ceci dit, chacun y trouvera son compte, et ce n'est déjà pas si mal pour un premier opus non ?
Nous voilà donc en présence d'un album accrocheur, calibré, qui aura bénéficié d'un effet de "hype" peu après sa sortie. Il faut dire que ça aide quand on a joué dans la bande à Corgan...
Du bon gros heavy-rock est au menu, rien de plus, rien de moins. Et force est de constater que ça tient la route ! Dans chacune de ces compositions, Melissa et ses acolytes (dont le casting n'est pas innocent) s'évertuent à déployer une atmosphère différente, c'est mieux pour éviter toute lassitude. Mais les ingrédients restent toujours les mêmes : petites pointes gothiques par-ci par-là, envolées pop qui réjouiront le public le plus réticent, et chant oscillant entre légèreté et relatif énervement. Sans pouvoir parler véritablement de chansons cultes, il faut bien admettre que l'inspiration est au rendez-vous. Ne serait-ce qu'après avoir écouté le clair-obscur "Lightning Is My Girl", un "Would If I Could" qui sent bon le rock mélancolique, ou encore le heavy/kornien "Skin Receiver", on est rassuré de tenir là un disque honnête et travaillé. C'est varié, frais, mais il manque tout de même le petit éclair de génie qui fait la différence entre un bon album et une oeuvre majeure. Heureusement, on ne boude pas son plaisir dès les premières écoutes, même si un sentiment de "déjà entendu quelque part" flotte au gré de ces douze pistes. Ceci dit, chacun y trouvera son compte, et ce n'est déjà pas si mal pour un premier opus non ?
Nous voilà donc en présence d'un album accrocheur, calibré, qui aura bénéficié d'un effet de "hype" peu après sa sortie. Il faut dire que ça aide quand on a joué dans la bande à Corgan...
Sympa 14/20
Posté le 10 février 2006 à 19 h 18 |
Melissa Auf der Maur ... A première vue, on ne sait pas vraiment de qui on parle et pourtant, lorsqu'on dépoussière le CV de la demoiselle, on y découvre une participation chez les regrettés Smashing Pumpkins, et chez Hole, groupe de la retentissante Courtney Love.
La jeune femme entame sa carrière solo avec cette album éponyme, aux accents très stoner. Il démarre avec un "Lightning Is My Girl" flamboyant et très poussé sur les guitares et une batterie très présente. La voix déjà mûre de la jeune femme rend le morceau très prenant et très sensuel.
"Followed The Waves" est tout justement une vague de guitares qui déferlent à nos oreilles.
"Real A Lie" s'écoute agréablement bien, ainsi que "Head Unbound".
"Taste You" en version française vaut le détour, du fait de l'excellente maîtrise de la langue par la demoiselle, mais aussi par les choeurs, et la basse assez présente. Mark Lanegan, ex-Screaming Trees et membre à sa guise des Queens Of The Stone Age y participe, en y apportant sa voix rauque et chaude.
De nombreuses références de la musique ont convergé sur cet album, notamment Josh Homme, le tout-puissant rouquin, ex-Kyuss, Queens Of The Stone Age et j'en passe ... James Iha, officiant chez A Perfect Circle, et qui fut guitariste des Smashing Pumpkins, Jeordie White, a.k.a Twiggy Ramirez, Paz Lenchantin, Nick Olivieri ... Bref, une palanquée impressionante d'artistes qui ont tous contribués à rendre sa puissance sonore à l'album, par leur apport fructueux.
Une curiosité à découvrir qui vaut vraiment le détour, et qui donne un bel avenir à Mademoiselle Auf der Maur.
La jeune femme entame sa carrière solo avec cette album éponyme, aux accents très stoner. Il démarre avec un "Lightning Is My Girl" flamboyant et très poussé sur les guitares et une batterie très présente. La voix déjà mûre de la jeune femme rend le morceau très prenant et très sensuel.
"Followed The Waves" est tout justement une vague de guitares qui déferlent à nos oreilles.
"Real A Lie" s'écoute agréablement bien, ainsi que "Head Unbound".
"Taste You" en version française vaut le détour, du fait de l'excellente maîtrise de la langue par la demoiselle, mais aussi par les choeurs, et la basse assez présente. Mark Lanegan, ex-Screaming Trees et membre à sa guise des Queens Of The Stone Age y participe, en y apportant sa voix rauque et chaude.
De nombreuses références de la musique ont convergé sur cet album, notamment Josh Homme, le tout-puissant rouquin, ex-Kyuss, Queens Of The Stone Age et j'en passe ... James Iha, officiant chez A Perfect Circle, et qui fut guitariste des Smashing Pumpkins, Jeordie White, a.k.a Twiggy Ramirez, Paz Lenchantin, Nick Olivieri ... Bref, une palanquée impressionante d'artistes qui ont tous contribués à rendre sa puissance sonore à l'album, par leur apport fructueux.
Une curiosité à découvrir qui vaut vraiment le détour, et qui donne un bel avenir à Mademoiselle Auf der Maur.
Très bon 16/20
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