The Wedding Present
Seamonsters |
Label :
RCA |
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La discographie des Weddoes est pour le moins foisonnante; ils le doivent à leur amour des singles, mais aussi à l'affection de John Peel qui les a souvent reçus et enregistrés. Il faut dire qu'à leurs débuts, ils n'étaient pas si nombreux en Angleterre à faire du bruit aussi intéressant.
On a donc tendance à se raccrocher aux quelques albums, dont celui-ci, leur dernier véritable album studio en date. Il constitue une sorte d'aboutissement pour le groupe ; ce n'est pas un hasard si la bande à Gedge se lance ensuite dans l'aventure Hit-parade plutôt que dans un nouvel album. Un seul mot d'ordre: casser les formats, aussi bien dans la gestion de la carrière que dans l'arrangement des morceaux.
Ici, le mur de son vous tombe dessus d'un seul coup au détour d'une mélodie susurrée sur des arpèges. Il n'a jamais été aussi compact, avec ses guitares noisy portées par une basse métallique et une batterie martiale. On sent l'héritage du Velvet, mais de celui de White Light/White Heat: ce n'est pas parce qu'on écrit des chansons touchantes qu'on doit les mettre en musique avec des arpèges de guitare folk. Et ce n'est pas parce qu'on fait du rock bruyant qu'on doit jouer en permanence à 200 à l'heure. Résultat: des morceaux pas toujours très rapides mais très souvent mélodiques, alternant mélancolie et hargne, distillées par cette voie nasillarde noyée dans une brume de sons. Les breaks sont tranchants à souhait, les montées orgasmiques, que dire de plus ?
Un très bon opus d'un groupe sans faille.
On a donc tendance à se raccrocher aux quelques albums, dont celui-ci, leur dernier véritable album studio en date. Il constitue une sorte d'aboutissement pour le groupe ; ce n'est pas un hasard si la bande à Gedge se lance ensuite dans l'aventure Hit-parade plutôt que dans un nouvel album. Un seul mot d'ordre: casser les formats, aussi bien dans la gestion de la carrière que dans l'arrangement des morceaux.
Ici, le mur de son vous tombe dessus d'un seul coup au détour d'une mélodie susurrée sur des arpèges. Il n'a jamais été aussi compact, avec ses guitares noisy portées par une basse métallique et une batterie martiale. On sent l'héritage du Velvet, mais de celui de White Light/White Heat: ce n'est pas parce qu'on écrit des chansons touchantes qu'on doit les mettre en musique avec des arpèges de guitare folk. Et ce n'est pas parce qu'on fait du rock bruyant qu'on doit jouer en permanence à 200 à l'heure. Résultat: des morceaux pas toujours très rapides mais très souvent mélodiques, alternant mélancolie et hargne, distillées par cette voie nasillarde noyée dans une brume de sons. Les breaks sont tranchants à souhait, les montées orgasmiques, que dire de plus ?
Un très bon opus d'un groupe sans faille.
Parfait 17/20 | par Myfriendgoo |
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