Captain Beefheart
Doc At The Radar Station |
Label :
Virgin |
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Après un disque bien plus qu'honorable (salutaire pour certains), le dernier grand pétage de plomb du Magic Band sera également le dernier grand coup de maître de Van Vliet et ses hommes.
A l'inverse de Shiny Beast, Doc At The Radar Station est un album qui ne fait pas de cadeau. Déconstruit, dissonant, free-jazz, sauvage, et surtout moderne... Les compositions nous engouffrent dans une musique narrative malsaine et déstructurées tout à fait assimilable à ‘un Trout Mask Replica 10 ans après' ; certains thèmes étant en effet sortis des vieux tiroirs de l'album culte. Comme l'art auquel il se dévouera à jamais, la galette est une grande peinture abstraite bordélique au plus au point, au point de son ami Zappa diront les connaisseurs ("Sue Egypt" et "Making Love To A Vampire With A Monkey On My Knee" ne sont mêmes pas à qualifier de ‘chansons'), avec quelques rares répits auxquels s'accrocher : "Hot Head" pour commencer doucement mais la rage aux dents, "Run Paint Run Run" à chanter jusqu'à l'étouffement, les maigres pièces instrumentales pour se reposer les neurones, etc... Rempli à ras bord de riffs défrisés et de situations en queue de poisson, ce premier album de la décennie 80 et avant-dernier de la carrière sonore de Van Vliet est à considérer, à défaut de monument blues contemporain, comme une référence du rock volontairement malfichu tant des approches tels que "Best Batch Yet" semblent avoir marqué plus d'un groupe pseudo intello du math-rock 1990-2000.
Imposé instantanément comme le meilleur des derniers opus de Beefheart.
A l'inverse de Shiny Beast, Doc At The Radar Station est un album qui ne fait pas de cadeau. Déconstruit, dissonant, free-jazz, sauvage, et surtout moderne... Les compositions nous engouffrent dans une musique narrative malsaine et déstructurées tout à fait assimilable à ‘un Trout Mask Replica 10 ans après' ; certains thèmes étant en effet sortis des vieux tiroirs de l'album culte. Comme l'art auquel il se dévouera à jamais, la galette est une grande peinture abstraite bordélique au plus au point, au point de son ami Zappa diront les connaisseurs ("Sue Egypt" et "Making Love To A Vampire With A Monkey On My Knee" ne sont mêmes pas à qualifier de ‘chansons'), avec quelques rares répits auxquels s'accrocher : "Hot Head" pour commencer doucement mais la rage aux dents, "Run Paint Run Run" à chanter jusqu'à l'étouffement, les maigres pièces instrumentales pour se reposer les neurones, etc... Rempli à ras bord de riffs défrisés et de situations en queue de poisson, ce premier album de la décennie 80 et avant-dernier de la carrière sonore de Van Vliet est à considérer, à défaut de monument blues contemporain, comme une référence du rock volontairement malfichu tant des approches tels que "Best Batch Yet" semblent avoir marqué plus d'un groupe pseudo intello du math-rock 1990-2000.
Imposé instantanément comme le meilleur des derniers opus de Beefheart.
Parfait 17/20 | par X_YoB |
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