Pulp
Paris [L'Olympia] - mardi 13 novembre 2012 |
Le Bikini d'abord. Pfff, ça fait loin Toulouse, même si l'envie y était. Ils passeront bien par la capitale un jour ou l'autre me résignais-je, en me les bouffant tranquillement.
On espère sans trop y croire un passage à la Route du Rock, mais non plus. On continue de mâchouiller avec nonchalance.
Puis ce jour de septembre, la nouvelle tombe. Pulp jouera à l'Olympia mi-novembre. Billets en vente à une certaine date, dès 10h. Connecté pour obtenir le saint graal, on échoue lamentablement, maudissant la connexion internet de ma boite, en reprenant une pleine bouchée, tout en se disant qu'on s'est avoir comme des grosses buses.
Une seconde vague de places quelques semaines plus tard, cette fois-çi pas moyen de passer à coté. Je vous passe les détails, mais finalement je l'ai ce fameux sésame !
Les beaux quartiers, les bourgeoises et j'en passe, me voici le 13 novembre, Boulevard des Capucines, à quelques heures de ce show tant attendu.
Tristesse Contemporaine résonne dans cette grande salle, un public clairsemé attend plus qu'il n'écoute le groupe qui développpe pourtant une new wave à la fois froide, sombre et dansante. Maik, arborant un costume cintré et un masque de cheval promène sa carcasse en egrénant les chansons de l'album pendant quelques 40 minutes bien trop courte. L'horloge placé derrière lui pour bien leur faire comprendre que l'heure c'est l'heure. 20H35, fin du set, un écran descend pour... nous diffuser de la pub ! Chose abérrante mais de plus en plus commune dans les festivals (Le Fort de Saint Père subit cette contrainte également).Une voix nous indique que l'Olympia nous offre généreusement 20 minutes d'entracte, le rideau se ferme.
"Do You Remember The First Time" annonce la couleur, l'introduction tant vu et revu sur les vidéos en renâclant... J'en suis cette fois.
Jarvis, ce géant anorexique sur talonnettes emporte le public avec lui, que ce soit quand il parle un français trop approxaimatif pour un type qui vit à Paris depuis 10 ans, ou quand il se déhanche parcourant la scène de bout en bout, jurant avec l'immobilisme du reste du groupe, parfait backing band pour ce phénomène de foire qui prend un pied visible à faire le spectacle. Concert best-of forcément, mais pas seulement, de belles surprises dans la setlist, la part belle est faite à His'n'Hers ("Pink Glove", "Babies", "Have you Seen Her Lately?", Acrylic Afternoon", et bien sur "Do You Remember The First Time"), la terre tremble, la foule connaît chaque chanson sur le bout des lèvres, s'allume aussi des Lucky Light faisant fi des regards désapprobateurs des voisins, éructant à chaque intro. Le riff de "Disco2000", l'ambiance cabaret vermillon de "This Is Hardcore" qui voit Jarvis se transformer en meneuse de revue über sexuel, déboutonnant quelques boutons pour le grand plaisir du coin gauche du public (prenant sans doute plus de plaisir à cadrer la scène avec leur téléphone qu'à jouir du moment présent,mais c'est une autre histoire) prenant la guitare sur quelques titres, grimpant la scène à étage pour taquiner une sorte de gong, rigolant autant avec nous qu'avec son groupe, quand il propose un titre que personne ne connait, pas même le groupe, et enchaîne avec les premières notes reconnaissables entre mille de "Common People" apothéose pour certains qui se ruent dans la foule, faisant fi des estropiés à béquilles (oui,oui) pour profiter de quelques minutes...Bref.
Deux rappels (qui ne font preuve que de peu de suspense quand on voit les roadies replacer les micros, accorder les instruments dans la semi pénombre), une fin quasi forcée par 'Bwuno Coquatwix' qui veut que le concert finisse à 23h. Déjà 23h ! Oui, pendant deux heures ils étaient là, nous offrant ce qu'on attendait, plus encore,
On les compte sur la doigt de la main les moments comme ça, du genre à pouvoir figurer sur la liste des choses à faire dans une vie. Et pouvoir en rayer un nouveau.
On espère sans trop y croire un passage à la Route du Rock, mais non plus. On continue de mâchouiller avec nonchalance.
Puis ce jour de septembre, la nouvelle tombe. Pulp jouera à l'Olympia mi-novembre. Billets en vente à une certaine date, dès 10h. Connecté pour obtenir le saint graal, on échoue lamentablement, maudissant la connexion internet de ma boite, en reprenant une pleine bouchée, tout en se disant qu'on s'est avoir comme des grosses buses.
Une seconde vague de places quelques semaines plus tard, cette fois-çi pas moyen de passer à coté. Je vous passe les détails, mais finalement je l'ai ce fameux sésame !
Les beaux quartiers, les bourgeoises et j'en passe, me voici le 13 novembre, Boulevard des Capucines, à quelques heures de ce show tant attendu.
Tristesse Contemporaine résonne dans cette grande salle, un public clairsemé attend plus qu'il n'écoute le groupe qui développpe pourtant une new wave à la fois froide, sombre et dansante. Maik, arborant un costume cintré et un masque de cheval promène sa carcasse en egrénant les chansons de l'album pendant quelques 40 minutes bien trop courte. L'horloge placé derrière lui pour bien leur faire comprendre que l'heure c'est l'heure. 20H35, fin du set, un écran descend pour... nous diffuser de la pub ! Chose abérrante mais de plus en plus commune dans les festivals (Le Fort de Saint Père subit cette contrainte également).Une voix nous indique que l'Olympia nous offre généreusement 20 minutes d'entracte, le rideau se ferme.
"Do You Remember The First Time" annonce la couleur, l'introduction tant vu et revu sur les vidéos en renâclant... J'en suis cette fois.
Jarvis, ce géant anorexique sur talonnettes emporte le public avec lui, que ce soit quand il parle un français trop approxaimatif pour un type qui vit à Paris depuis 10 ans, ou quand il se déhanche parcourant la scène de bout en bout, jurant avec l'immobilisme du reste du groupe, parfait backing band pour ce phénomène de foire qui prend un pied visible à faire le spectacle. Concert best-of forcément, mais pas seulement, de belles surprises dans la setlist, la part belle est faite à His'n'Hers ("Pink Glove", "Babies", "Have you Seen Her Lately?", Acrylic Afternoon", et bien sur "Do You Remember The First Time"), la terre tremble, la foule connaît chaque chanson sur le bout des lèvres, s'allume aussi des Lucky Light faisant fi des regards désapprobateurs des voisins, éructant à chaque intro. Le riff de "Disco2000", l'ambiance cabaret vermillon de "This Is Hardcore" qui voit Jarvis se transformer en meneuse de revue über sexuel, déboutonnant quelques boutons pour le grand plaisir du coin gauche du public (prenant sans doute plus de plaisir à cadrer la scène avec leur téléphone qu'à jouir du moment présent,mais c'est une autre histoire) prenant la guitare sur quelques titres, grimpant la scène à étage pour taquiner une sorte de gong, rigolant autant avec nous qu'avec son groupe, quand il propose un titre que personne ne connait, pas même le groupe, et enchaîne avec les premières notes reconnaissables entre mille de "Common People" apothéose pour certains qui se ruent dans la foule, faisant fi des estropiés à béquilles (oui,oui) pour profiter de quelques minutes...Bref.
Deux rappels (qui ne font preuve que de peu de suspense quand on voit les roadies replacer les micros, accorder les instruments dans la semi pénombre), une fin quasi forcée par 'Bwuno Coquatwix' qui veut que le concert finisse à 23h. Déjà 23h ! Oui, pendant deux heures ils étaient là, nous offrant ce qu'on attendait, plus encore,
On les compte sur la doigt de la main les moments comme ça, du genre à pouvoir figurer sur la liste des choses à faire dans une vie. Et pouvoir en rayer un nouveau.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_Lok |
Photos prises par David Servant ( http://starsareunderground.free.fr/ )
Setlist :
Do You Remember the First Time?
Pink Glove
Razzmatazz
Something Changed
Disco 2000
Sorted for E's & Wizz
F.E.E.L.I.N.G.C.A.L.L.E.D.L.O.V.E.
Acrylic Afternoons
Have You Seen Her Lately?
Babies
Help the Aged
This Is Hardcore
Sunrise
Bar Italia
Common People
>>>>
Countdown
Little Girl (With Blue Eyes)
Mis-Shapes
>>>
Live Bed Show
Setlist :
Do You Remember the First Time?
Pink Glove
Razzmatazz
Something Changed
Disco 2000
Sorted for E's & Wizz
F.E.E.L.I.N.G.C.A.L.L.E.D.L.O.V.E.
Acrylic Afternoons
Have You Seen Her Lately?
Babies
Help the Aged
This Is Hardcore
Sunrise
Bar Italia
Common People
>>>>
Countdown
Little Girl (With Blue Eyes)
Mis-Shapes
>>>
Live Bed Show
En ligne
610 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages