The Wrens
The Meadowlands |
Label :
Absolutely Kosher |
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Après qu'un conflit avec leur ancienne maison de disques les eut contraints a un silence de 7 longues années, les américains nous reviennent avec un troisième album qu'ils ont donc eu tout le temps de peaufiner.
Portées par une guitare accrocheuse et catchy, les compositions collent parfaitement à l'idée que je me fais d'un rock indé de qualité. Certes, la formule est ultra classique et d'aucuns trouveront sans doute que The Wrens ne font là qu'enfoncer les portes que leurs prédécesseurs ont ouvertes bien avant eux ; mais il n'empêche qu'il est bien difficile de ne pas s'enthousiasmer à leur écoute.
Le genre est tellement galvaudé à longueur d'années (ou simplement délaissé), que j'avais oublié que le rock indé, dans sa formule la plus basique, pouvait encore être d'actualité. The Meadowlands me rappelle furieusement l'époque pas si lointaine où j'écoutais Lenoir sur France Inter. Difficile pourtant de le comparer à un disque précis de cette époque : il correspond juste à l'archétype de l'album dont j'aurais certainement chanté les louanges au milieu des années 90, tout en ayant assez de fraîcheur et de sincérite pour susciter beaucoup de plaisir aujourd'hui. Les membres du groupe n'inventent rien ; ils se contentent d'écrire de très bonnes chansons tout en crescendo.
Ce qu'il y a en effet de plus frappant avec ce disque, c'est que chaque morceau commence plutôt de façon assez banale, mais gagne en intensité à la faveur d'un art de la progression hors du commun. On sent bien à quel point toutes ces années ont été mises à profit par le groupe pour développer une écriture exigeante qui fait que le disque résiste haut la main aux écoutes répétées.
Au fil des morceaux et de la diversité des registres abordés, on pense aux Pixies, à Pavement, à Built to Spill ou encore à XTC. Mais, il ne faut pas s'y tromper : aucune traces de revival ici ... Juste un art consommé d'un certain classicisme.
Portées par une guitare accrocheuse et catchy, les compositions collent parfaitement à l'idée que je me fais d'un rock indé de qualité. Certes, la formule est ultra classique et d'aucuns trouveront sans doute que The Wrens ne font là qu'enfoncer les portes que leurs prédécesseurs ont ouvertes bien avant eux ; mais il n'empêche qu'il est bien difficile de ne pas s'enthousiasmer à leur écoute.
Le genre est tellement galvaudé à longueur d'années (ou simplement délaissé), que j'avais oublié que le rock indé, dans sa formule la plus basique, pouvait encore être d'actualité. The Meadowlands me rappelle furieusement l'époque pas si lointaine où j'écoutais Lenoir sur France Inter. Difficile pourtant de le comparer à un disque précis de cette époque : il correspond juste à l'archétype de l'album dont j'aurais certainement chanté les louanges au milieu des années 90, tout en ayant assez de fraîcheur et de sincérite pour susciter beaucoup de plaisir aujourd'hui. Les membres du groupe n'inventent rien ; ils se contentent d'écrire de très bonnes chansons tout en crescendo.
Ce qu'il y a en effet de plus frappant avec ce disque, c'est que chaque morceau commence plutôt de façon assez banale, mais gagne en intensité à la faveur d'un art de la progression hors du commun. On sent bien à quel point toutes ces années ont été mises à profit par le groupe pour développer une écriture exigeante qui fait que le disque résiste haut la main aux écoutes répétées.
Au fil des morceaux et de la diversité des registres abordés, on pense aux Pixies, à Pavement, à Built to Spill ou encore à XTC. Mais, il ne faut pas s'y tromper : aucune traces de revival ici ... Juste un art consommé d'un certain classicisme.
Très bon 16/20 | par Piezo |
Posté le 23 octobre 2005 à 10 h 44 |
Dans un monde parfait, The Wrens devraient être des stars et leur album The Meadowlands un tube énorme. Dans notre monde, ils sont juste de respectables vétérans de la scène underground US et The Meadowlands est un album estimé dans le cercle restreint de la critique rock pointue. Bizarrement, ils sont largement méconnus chez nous (l'album a enfin été chroniqué dans les Inrocks alors qu'il est sorti en 2003 !). Pourtant The Meadowlands n'a rien d'obscur ni de 'maudit'. Il s'agit d'un album qui s'inscrit dans une tradition Power Pop sous influence sixties qui va des inestimables Big Star jusqu'aux merveilleux Teenage Fanclub. Dans The Meadowlands, on trouve donc des mélodies. Beaucoup. De celles qui s'incrustent et qu'on ne peut s'empêcher de siffloter. On y trouve aussi des harmonies vocales et des guitares millésimées 1965-66 (Kinks, Byrds, ...). Rien de passéiste cependant chez les Wrens. Le feeling, la tension et une certaine intransigeance artistique sont dignes de leurs meilleurs contemporains (Pavement, Broken Social Scene, Guided by Voices, ...). Même si les 13 chansons de The Meadowlands sont méticuleusement arrangées et sont interprétées avec cœur et sincérité, c'est la qualité exceptionnelle du songwriting qui confère à cet album son statut de petit classique. Vous êtes prévenus : après quelques écoutes vous ne pourrez plus vous passer de "She sends kisses", "This Boy is Exhausted", "Hopeless", "Boys You Won't", "3 Months in 6 Minutes" et des autres.
Hautement recommandé.
Hautement recommandé.
Excellent ! 18/20
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