The Arcade Fire
Argelès-Sur-Mer [Les Déferlantes] - mardi 12 juillet 2011 |
Je prends donc ma revanche avec Arcade Fire.
Le son est terrifiant de clarté et de puissance quand démarre "Ready To Start".
Un 'Bonsoir tout le monde' de rigueur et en français par la Québécoise Régine Chassagne, et direct on part sur "Neighborhood #2 (Laïka)". C'est massif, le groupe est très, très énergique en face d'un public pourtant nombreux mais encore une fois (cf. Live à Marseille) tout mou...
C'est un Win Butler qui pas content du tout et pas sourire du tout nous annonce que si on aime la chanson suivante on peut acquiescer... "One, Two, Three, Four" et BIM!, un "No Cars Go" tendu comme les cordes de guitare que fera péter au bout de deux secondes Will Butler sur le "Haïti" suivant à force de marteler sa guitare.
On enchaine avec "Empty Room" tout en larsen, tout en colère, qui termine net avec un groupe le sourcil froncé et l'air grave.
Et puis une petite pluie légère...
Ah, je vous avais pas dit?
Dès notre arrivée, le ciel était menaçant, gris. L'air lourd, chargé d'humidité.
Une petite vérification météo nous avait confirmé en temps réel qu'il y a une alerte orange sur la région et qu'on attends des orages dans la région pour la nuit...
... Qui tombe sur nous pendant "The Suburbs" ce qui fait sourire le groupe et détend l'atmosphère.
Sur "Rococo", Win Butler nous chante un petit 'I've got a feeling that tonight is gonna be a good night' à la référence douteuse mais prophétique et "Intervention": la pluie comme à se faire vraiment sentir, le groupe annonce que si on reste, ils restent.
La pluie va s'intensifier au fur et à mesure que le set approche de sa fin.
C'est sous des trombes d'eau, et le ciel zébré d'éclairs que nous aurons droit à un "Neighborhood #1 (Tunnels)" survolté et possédé.
Les gens se serrent, crient, dansent, hurlent, chantent pour se tenir chaud alors que les éléments se déchainent.
Entre chaque morceau les techniciens montent sur scène tenter de protéger le matériel, sécher les musiciens qui continuent à livrer un set possédé, digne de leur réputation, à la hauteur de ce qu'on a pu lire de mieux sur la troupe.
On ne voit plus bien loin à cause de la pluie quand une discussion rapide s'impose sur scène entre des gens du staff et le groupe, mais Butler persiste et annonce le final.
Un petit "Singin' In The Rain" bon enfant joué au piano par et le spectacle reprend.
Il était dur de croire que les éléments pouvaient se déchainer encore plus, mais en fait si.
"Neighborhood#3 (Power Out)" en accéléré sous les troboscope et une lumière rouge infernale, hurlée, chantée par la foule hystérique pelotonnée à l'avant-scène sous un vrai déluge.
C'est terminé, le morceau se termine par l'habituel capharnaüm, le staff monte sur scène pour boucler l'affaire, les lumières se rallument, on commence à courir pour fuir sans un regard en arrière, mais Arcade Fire, Will Butler dans la fosse, tambour à la main, lance l'ultime titre "Rebellion (Lies)" sous le tonnerre et la colère divine à son paroxysme.
Dès la fin, tout le monde s'enfuit dans une grande débandade.
Les gens courent sous la pluie tandis qu'Arcade Fire sur le parvis du château de Valmy frappent le rythme de "Wake Up" sur les tables de la terrasse et chantent la chanson en rappel pour accompagner les survivants sur le départ.
On peut reprocher à Arcade Fire d'être devenu un groupe de stade, de s'être fait bouffer par la hype et c'est peut-être vrai d'ailleurs.
Mais ce concert là justifie à lui seul tout ce que l'on a pu dire ou écrire sur ce groupe.
Le son est terrifiant de clarté et de puissance quand démarre "Ready To Start".
Un 'Bonsoir tout le monde' de rigueur et en français par la Québécoise Régine Chassagne, et direct on part sur "Neighborhood #2 (Laïka)". C'est massif, le groupe est très, très énergique en face d'un public pourtant nombreux mais encore une fois (cf. Live à Marseille) tout mou...
C'est un Win Butler qui pas content du tout et pas sourire du tout nous annonce que si on aime la chanson suivante on peut acquiescer... "One, Two, Three, Four" et BIM!, un "No Cars Go" tendu comme les cordes de guitare que fera péter au bout de deux secondes Will Butler sur le "Haïti" suivant à force de marteler sa guitare.
On enchaine avec "Empty Room" tout en larsen, tout en colère, qui termine net avec un groupe le sourcil froncé et l'air grave.
Et puis une petite pluie légère...
Ah, je vous avais pas dit?
Dès notre arrivée, le ciel était menaçant, gris. L'air lourd, chargé d'humidité.
Une petite vérification météo nous avait confirmé en temps réel qu'il y a une alerte orange sur la région et qu'on attends des orages dans la région pour la nuit...
... Qui tombe sur nous pendant "The Suburbs" ce qui fait sourire le groupe et détend l'atmosphère.
Sur "Rococo", Win Butler nous chante un petit 'I've got a feeling that tonight is gonna be a good night' à la référence douteuse mais prophétique et "Intervention": la pluie comme à se faire vraiment sentir, le groupe annonce que si on reste, ils restent.
La pluie va s'intensifier au fur et à mesure que le set approche de sa fin.
C'est sous des trombes d'eau, et le ciel zébré d'éclairs que nous aurons droit à un "Neighborhood #1 (Tunnels)" survolté et possédé.
Les gens se serrent, crient, dansent, hurlent, chantent pour se tenir chaud alors que les éléments se déchainent.
Entre chaque morceau les techniciens montent sur scène tenter de protéger le matériel, sécher les musiciens qui continuent à livrer un set possédé, digne de leur réputation, à la hauteur de ce qu'on a pu lire de mieux sur la troupe.
On ne voit plus bien loin à cause de la pluie quand une discussion rapide s'impose sur scène entre des gens du staff et le groupe, mais Butler persiste et annonce le final.
Un petit "Singin' In The Rain" bon enfant joué au piano par et le spectacle reprend.
Il était dur de croire que les éléments pouvaient se déchainer encore plus, mais en fait si.
"Neighborhood#3 (Power Out)" en accéléré sous les troboscope et une lumière rouge infernale, hurlée, chantée par la foule hystérique pelotonnée à l'avant-scène sous un vrai déluge.
C'est terminé, le morceau se termine par l'habituel capharnaüm, le staff monte sur scène pour boucler l'affaire, les lumières se rallument, on commence à courir pour fuir sans un regard en arrière, mais Arcade Fire, Will Butler dans la fosse, tambour à la main, lance l'ultime titre "Rebellion (Lies)" sous le tonnerre et la colère divine à son paroxysme.
Dès la fin, tout le monde s'enfuit dans une grande débandade.
Les gens courent sous la pluie tandis qu'Arcade Fire sur le parvis du château de Valmy frappent le rythme de "Wake Up" sur les tables de la terrasse et chantent la chanson en rappel pour accompagner les survivants sur le départ.
On peut reprocher à Arcade Fire d'être devenu un groupe de stade, de s'être fait bouffer par la hype et c'est peut-être vrai d'ailleurs.
Mais ce concert là justifie à lui seul tout ce que l'on a pu dire ou écrire sur ce groupe.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Zorneye |
Setlist :
Ready to Start
Neighborhood #2 (Laika)
No Cars Go
Haïti
Empty Room
The Suburbs
The Suburbs (Continued)
Rococo
Intervention
Crown of Love
Sprawl II (Mountains Beyond Mountains)
We Used to Wait
Neighborhood #1 (Tunnels)
Singin' in the Rain
Neighborhood #3 (Power Out)
Rebellion (Lies)
>>>>
Wake Up
Ready to Start
Neighborhood #2 (Laika)
No Cars Go
Haïti
Empty Room
The Suburbs
The Suburbs (Continued)
Rococo
Intervention
Crown of Love
Sprawl II (Mountains Beyond Mountains)
We Used to Wait
Neighborhood #1 (Tunnels)
Singin' in the Rain
Neighborhood #3 (Power Out)
Rebellion (Lies)
>>>>
Wake Up
Posté le 19 août 2011 à 22 h 15 |
Arcade Fire aux Déferlantes d'Argeles sur mer : pincez-moi je rêve !
A deux pas de chez moi, les mythiques "sauveurs du rock" - comme le titrait les inrocks il y a un an, à l'occasion de la sortie de leur dernier album - tête d'affiche du festival qui monte, qui monte ...
Après quelques mises en bouche fort sympathiques (The Vaccines, Two Door Cinema Club, TV on the Radio, Aaron, Cali, The Foals - excusez du peu !)cette soirée s'achève en apothéose avec l'arrivée à minuit et demi de Win Butler et sa bande de joyeux fous dingues.
C'est la première fois que je les vois sur scène et le choc est immense ! Quel joyeux b..... organisé, ces changements de place et d'instrument à chaque morceau, jamais vu ça.
Et quelle qualité !
Au fur et à mesure que ce set incroyable se déroule, la pluie arrive, d'abord tranquillement, quelques gouttes pour nous rafraîchir et l'averse grossit à mesure que le concert avance ... très agréable dans la chaleur sudiste (je dis ça pour les nombreux fans canadiens présents dans la fosse).
Mais bientôt l'orage menace et s'abat sur Argeles ... la fin du concert est complètement délirante ... rapidement tout le monde est trempé, Win Butler nous remercie de rester tous aussi nombreux ... entre deux morceaux, Régine Chassagne nous improvise un petit "singing in the rain" de derrière les fagots ... Will Butler toujours aussi barjot avec ses percussions manque de se vautrer par terre en glissant sur un scène devenue patinoire ... bref, la folie !!!
Le déluge devient intenable et après 1h25 de concert les canadiens nous abandonnent sans faire de rappel car trop dangereux de continuer !
Enorme frustration et puis Win revient, déconfit de nous planter là. Il va arracher une track list détrempée pour la donner à une fan aux anges. Il se met ensuite à balancer des serviettes pour qu'on essaye de se sécher un peu ! Trois fans en saisissent une en même temps et se battent comme des chiens pour la récupérer ! Je veux la sueur de Win, je veux la sueur de Win !!!
Nous partons parce qu'il le faut bien et regagnons tranquillement la sortie. Mes chaussures font couic couic comme si je sortais d'une piscine. Nous sommes heureux (je suis accompagné de mon épouse) et frustrés à la fois.
Alors que nous approchons de la porte de sortie, une clameur se fait entendre et le public qui sort devant nous commence à reprendre en coeur l'air de "Wake Up" !!
Incroyable, nous levons la tête et apercevons les membres du groupe du haut du balcon de leur loge nous applaudir et reprendre en choeur le morceau avec nous !!! Quelle classe ! Tout se finit dans une ambiance indescriptible avec trois zozos du groupe qui vide leur bouteille d'eau sur nous ... on n'est plus à ça près !!!!!!
Le petit train qui nous ramène au parking est tout aussi joyeux.
Oui Arcade Fire est bien le meilleur groupe de rock du monde (en toute objectivité !!) et nous étions là !!
A deux pas de chez moi, les mythiques "sauveurs du rock" - comme le titrait les inrocks il y a un an, à l'occasion de la sortie de leur dernier album - tête d'affiche du festival qui monte, qui monte ...
Après quelques mises en bouche fort sympathiques (The Vaccines, Two Door Cinema Club, TV on the Radio, Aaron, Cali, The Foals - excusez du peu !)cette soirée s'achève en apothéose avec l'arrivée à minuit et demi de Win Butler et sa bande de joyeux fous dingues.
C'est la première fois que je les vois sur scène et le choc est immense ! Quel joyeux b..... organisé, ces changements de place et d'instrument à chaque morceau, jamais vu ça.
Et quelle qualité !
Au fur et à mesure que ce set incroyable se déroule, la pluie arrive, d'abord tranquillement, quelques gouttes pour nous rafraîchir et l'averse grossit à mesure que le concert avance ... très agréable dans la chaleur sudiste (je dis ça pour les nombreux fans canadiens présents dans la fosse).
Mais bientôt l'orage menace et s'abat sur Argeles ... la fin du concert est complètement délirante ... rapidement tout le monde est trempé, Win Butler nous remercie de rester tous aussi nombreux ... entre deux morceaux, Régine Chassagne nous improvise un petit "singing in the rain" de derrière les fagots ... Will Butler toujours aussi barjot avec ses percussions manque de se vautrer par terre en glissant sur un scène devenue patinoire ... bref, la folie !!!
Le déluge devient intenable et après 1h25 de concert les canadiens nous abandonnent sans faire de rappel car trop dangereux de continuer !
Enorme frustration et puis Win revient, déconfit de nous planter là. Il va arracher une track list détrempée pour la donner à une fan aux anges. Il se met ensuite à balancer des serviettes pour qu'on essaye de se sécher un peu ! Trois fans en saisissent une en même temps et se battent comme des chiens pour la récupérer ! Je veux la sueur de Win, je veux la sueur de Win !!!
Nous partons parce qu'il le faut bien et regagnons tranquillement la sortie. Mes chaussures font couic couic comme si je sortais d'une piscine. Nous sommes heureux (je suis accompagné de mon épouse) et frustrés à la fois.
Alors que nous approchons de la porte de sortie, une clameur se fait entendre et le public qui sort devant nous commence à reprendre en coeur l'air de "Wake Up" !!
Incroyable, nous levons la tête et apercevons les membres du groupe du haut du balcon de leur loge nous applaudir et reprendre en choeur le morceau avec nous !!! Quelle classe ! Tout se finit dans une ambiance indescriptible avec trois zozos du groupe qui vide leur bouteille d'eau sur nous ... on n'est plus à ça près !!!!!!
Le petit train qui nous ramène au parking est tout aussi joyeux.
Oui Arcade Fire est bien le meilleur groupe de rock du monde (en toute objectivité !!) et nous étions là !!
Intemporel ! ! ! 20/20
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