The Arcade Fire
Nîmes [Arènes] - dimanche 22 juillet 2007 |
Pendant près de trois quarts d'heure, c'est tout un large arsenal qui se déploie sur la scène comme le décor d'une pièce de théâtre qui serait jouée dans les Arènes de Nîmes : une batterie, un clavier, un accordéon, des cymbales disposées un peu partout, des mégaphones, plusieurs micro- pied disséminés, un xylophone, une orgue, un trombone, un saxophone, une contrebasse, une batterie, deux guitares et j'en passe. Et l'on a tout le temps de s'interroger sur l'utilité de tout cet éventail de froufrous et de gadgets.
Et puis, comme par magie, voilà que la troupe débarque, dans leurs tenues scintillantes, de pair avec les étoiles, la nuit étant bien avancée (le groupe ayant partagé l'affiche avec les turbulents Arctic Monkeys) et que tous ces musiciens se saisissent de tous ces instruments posés là comme des jouets, dans le but avoué de les faire vivre. Sous leurs mains, sous l'effet de ce joyeux foutoir organisé, par la grâce de cette fausse soirée de prestige, les objets s'animent, bougent, se contorsionnent, s'étirent et remuent pour insuffler un vent d'énergie imparable. Dans l'air tout vibre, tout fonctionne à merveille, comme si c'était les objets qui se laissaient aller à l'expression de leur âme, et les musiciens de simples pantins un peu fou-fous.
C'est la majesté qui traverse les membres d'Arcade Fire : que ce soit par les chansons élégantes et graves de Neon Bible (dont on mesure beaucoup plus les subtilités sur scène que sur l'album) ou bien sur les morceaux de bravoures, vibrantes et dévastateurs de Funeral.
Une majesté dont s'accommode très bien les membres de cette fanfare canadienne qui peut devenir attendrissante lors de petites surprises (la reprise inattendue de "Poupée de cire, poupée de son" de France Gall par Régine Chasagne), impressionnante lors des démonstrations d'éclat (lorsque tout les membres se mettent à chanter en même temps alignés comme des piquets en avant-scène) ou simplement envoûtante lorsqu'ils redeviennent aussi foldingues qu'à leur début en scandant des hymnes intemporelles.
Arcade Fire, à défaut d'être restés des barjots régressifs, ont gagné en maturité et en lyrisme. Espérons simplement que cela ne vienne pas ternir leur grain de folie qui fait tant leur force. Quand bien même, sous les étoiles, la soirée de gala revêt des costumes d'apparat, chacun des membres du groupe s'employant à transmettre une foule d'émotions, à la force du poignet, à la force du pied ou à la force de la voix.
Des sommets partagés par tous pour de véritables moments de puissance comme lors de la reprise par tout un public massé dans la fosse ou les gradins des ‘houhous' de rigueur. Et tout à coup c'est tout une Arène qui s'anime et devient à son tour majestueuse.
Et puis, comme par magie, voilà que la troupe débarque, dans leurs tenues scintillantes, de pair avec les étoiles, la nuit étant bien avancée (le groupe ayant partagé l'affiche avec les turbulents Arctic Monkeys) et que tous ces musiciens se saisissent de tous ces instruments posés là comme des jouets, dans le but avoué de les faire vivre. Sous leurs mains, sous l'effet de ce joyeux foutoir organisé, par la grâce de cette fausse soirée de prestige, les objets s'animent, bougent, se contorsionnent, s'étirent et remuent pour insuffler un vent d'énergie imparable. Dans l'air tout vibre, tout fonctionne à merveille, comme si c'était les objets qui se laissaient aller à l'expression de leur âme, et les musiciens de simples pantins un peu fou-fous.
C'est la majesté qui traverse les membres d'Arcade Fire : que ce soit par les chansons élégantes et graves de Neon Bible (dont on mesure beaucoup plus les subtilités sur scène que sur l'album) ou bien sur les morceaux de bravoures, vibrantes et dévastateurs de Funeral.
Une majesté dont s'accommode très bien les membres de cette fanfare canadienne qui peut devenir attendrissante lors de petites surprises (la reprise inattendue de "Poupée de cire, poupée de son" de France Gall par Régine Chasagne), impressionnante lors des démonstrations d'éclat (lorsque tout les membres se mettent à chanter en même temps alignés comme des piquets en avant-scène) ou simplement envoûtante lorsqu'ils redeviennent aussi foldingues qu'à leur début en scandant des hymnes intemporelles.
Arcade Fire, à défaut d'être restés des barjots régressifs, ont gagné en maturité et en lyrisme. Espérons simplement que cela ne vienne pas ternir leur grain de folie qui fait tant leur force. Quand bien même, sous les étoiles, la soirée de gala revêt des costumes d'apparat, chacun des membres du groupe s'employant à transmettre une foule d'émotions, à la force du poignet, à la force du pied ou à la force de la voix.
Des sommets partagés par tous pour de véritables moments de puissance comme lors de la reprise par tout un public massé dans la fosse ou les gradins des ‘houhous' de rigueur. Et tout à coup c'est tout une Arène qui s'anime et devient à son tour majestueuse.
Parfait 17/20 | par Vic |
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