Black Rebel Motorcycle Club

J'ai beau trouver Baby 81 quelque peu irrégulier, un concert de Black Rebel Motorcycle Club reste pour moi un événement, depuis leur magistrale prestation en novembre 2005 à Paris. Bien sûr, le contexte est différent : on est dans le cadre d'un festival, il fait encore jour (et chaud), les conditions se prêtent donc moins à un grand moment.

Pourtant, ce n'est pas faute de démarrer par un classique du groupe, "Love Burns", et d'enchainer avec "Berlin ", "Stop", et "Spread Your Love", énergiques et noirs à souhait. Si Peter Hayes et Nick Jago assurent, la star de la soirée sera Robert Levon Been, très poseur il faut bien admettre, mais toujours aussi bon.

"Took Out A Loan" et "Ain't No Easy Way", feront retomber la tension. Le groupe se ressaisit aussitôt avec "Weapon Of Choice", et surtout un excellent "Whatever Happened To My Rock'n'Roll".

Légère accalmie avec "666 Conducer", avant "US Government" et "6Barrel Shotgun", les 2 meilleures du concert.

Le tout sera enchainé par "All You Do Is Talk", qui décidément ressemble beaucoup au "Where The Streets Have No Name" de U2.

En rappel, nous aurons droit à "American X", le morceau de bravoure du dernier album, où Peter Hayes, pour une fois à la basse, regardera tranquillement Robert Levon Been triturer sa guitare et ses boutons d'effets. Très bonne chanson certes, mais un peu longue, j'aurais personnellement préféré "Heart And Soul".

1h de concert, où ceux qui les découvraient avaient l'air contents. Finalement, leur talent individuel et la qualité de leur répertoire leur permet d'assurer, quoiqu'il arrive, mais ce groupe est tellement immense quand il se lâche...