The Arcade Fire
Belfort [Les Eurockéennes De Belfort (grande Scène)] - dimanche 01 juillet 2007 |
Le dernier concert du week-end se devait d'être grandiose à la hauteur du programme de cette année 2007. Arcade Fire... l'appriori est forcément très positif : des albums superbes, et des échos de concerts incroyables. Comme d'habitude dans leur tournée Neon Bible la scène est très personnalisée : des écrans ronds un peu partout, des tiges lumineuses à l'avant scène, et des instruments bien sûr, nombreux bien sûr. 10 petites minutes après l'heure annoncée (23h30) la grande messe d'Arcade Fire commence. Tout sourire Mr Butler et Mme Chassagne nous disent bonjour et nous souhaitent la bienvenue. L'immense foule se met déjà à vrombir, c'est gagné d'avance pour Arcade Fire... mais ce n'est pas une raison pour eux de rester le pied sur le frein. En effet comme d'habitude ils y vont à fond. Ils seront 11 ce soir.
"Keep the Car Running" et "No Cars Go" lancent parfaitement le concert. Ces deux chansons très rocks et envoutantes marchent très bien sur scène. A peine le temps de respirer que Régine Chassagne prend le relais de Win Butler sur "Haiti". Ce titre correct sur album est magistral en live. Le groupe se déchaine et c'est ici, semble-t-il, que débute véritablement le concert. Suit "Black Wave/Bad Vibrations" et ses choeurs magnifiques, malheureusement la force de ce titre n'atteint pas le niveau de l'album. Win Butler est déjà passé de la guitare au piano en passant par la mini-guitare. Les autres membres s'échangent aussi les instruments avec une facilité déconcertante. "In The Backseat" fait quasiment taire 25 000 personnes, la tension de la chanson est palpable, son émotion est parfaitement balancée au public qui n'en demandait pas tant...
Et puis... Et puis une goutte me tombe sur le nez, deux gouttes, trois ?!! Et ainsi de suite. Ah non pas ça, pas ça !!! Alors "Intervention" débute sous une pluie battante, et on se rend compte que la pluie à rendu fou Arcade Fire, que l'image de la scène sur laquelle s'abat des trombes de pluie est splendide... En fait tout semble multiplié par 10. Le public reste. La normalement moyenne "(Antichrist TV Blues)" rend dingue les pogoteurs qui n'ont pas très bien compris qu'Arcade Fire se fête mais s'écoute aussi quelques fois. L'aspect rock du groupe est vraiment mis en avant, ils jouent leurs titres à fond, et ne nous laissent pas respirer... Il suffisait de le dire pour qu'ils nous surprennent en plaçant la sombre, douce et mélancolique "Ocean Of Noise". La seule ombre au tableau, le concert montait en intensité et d'un coup, plouf. Ce qui n'enlève rien à la beauté du titre.
Viens ensuite le trio de chanson qui fait qu'Arcade est tant adoré je pense. Tout d'abord "Tunnels", juste parfaite et beaucoup plus péchu que sur l'album. Tous les membres reprennent les choeurs dans un style totalement cathartique. On saute, on bouge, on chante, on aime. Après nous avoir dit qu'ils avaient du retard et un petit : one !! two !! three !! four !! Win Butler se jette sur sa guitare et le groupe balance "Power Out", le premier album est toujours aussi appréciable. Plus personne ne peut se retenir de bouger, l'extrême personnalité d'Arcade Fire est là, ils bougent autant que nous, se font plaisir. Alors que tout le monde croyait la chanson terminée les choeurs reprennent et la guitare puis la batterie dans un fracas mémorable, rien ne les arrêtera ce soir semblent-ils nous dire. Dans ce "foutoir" monstrueux apparait une ligne de basse qui me titille l'oreille : ahhh enfin "Rebellion (Lies)" "This is our last song" dit le maitre de soirée qui lâche sa guitare pour le début du titre. Il entame la chanson après avoir quelque peu insulté et transcendé la pluie "Is that all you can do ? Can I have some more Fuckin' rain ?!! Com'on !! Let it rain !!"... Le show se termine sur ce titre où tous les membres semblaient en transe totale.
Alors ils s'en vont, 3 minutes pas plus. Et reparte sur "Black Mirror" dont les "Un deux trois dis mirroir noir" font un petit effet. La soirée se termine bien ce coup-ci par "Wake Up" l'hymne le plus frénétique d'Arcade Fire. Bien sûr l'audience ne se laisse pas prier pour reprendre les "OhOooh OhOhOoooh...". Ils nous remercient, disent de faire attention à nous, nous souhaitent une bonne nuit, en anglais, en français et nous on voudrait leur dire la même chose à ces braves gens. Ce qu'ils viennent de m'avoir fait vivre, ils ne s'en rendent peut être pas compte, mais c'est le meilleur concert de ma vie.
"Keep the Car Running" et "No Cars Go" lancent parfaitement le concert. Ces deux chansons très rocks et envoutantes marchent très bien sur scène. A peine le temps de respirer que Régine Chassagne prend le relais de Win Butler sur "Haiti". Ce titre correct sur album est magistral en live. Le groupe se déchaine et c'est ici, semble-t-il, que débute véritablement le concert. Suit "Black Wave/Bad Vibrations" et ses choeurs magnifiques, malheureusement la force de ce titre n'atteint pas le niveau de l'album. Win Butler est déjà passé de la guitare au piano en passant par la mini-guitare. Les autres membres s'échangent aussi les instruments avec une facilité déconcertante. "In The Backseat" fait quasiment taire 25 000 personnes, la tension de la chanson est palpable, son émotion est parfaitement balancée au public qui n'en demandait pas tant...
Et puis... Et puis une goutte me tombe sur le nez, deux gouttes, trois ?!! Et ainsi de suite. Ah non pas ça, pas ça !!! Alors "Intervention" débute sous une pluie battante, et on se rend compte que la pluie à rendu fou Arcade Fire, que l'image de la scène sur laquelle s'abat des trombes de pluie est splendide... En fait tout semble multiplié par 10. Le public reste. La normalement moyenne "(Antichrist TV Blues)" rend dingue les pogoteurs qui n'ont pas très bien compris qu'Arcade Fire se fête mais s'écoute aussi quelques fois. L'aspect rock du groupe est vraiment mis en avant, ils jouent leurs titres à fond, et ne nous laissent pas respirer... Il suffisait de le dire pour qu'ils nous surprennent en plaçant la sombre, douce et mélancolique "Ocean Of Noise". La seule ombre au tableau, le concert montait en intensité et d'un coup, plouf. Ce qui n'enlève rien à la beauté du titre.
Viens ensuite le trio de chanson qui fait qu'Arcade est tant adoré je pense. Tout d'abord "Tunnels", juste parfaite et beaucoup plus péchu que sur l'album. Tous les membres reprennent les choeurs dans un style totalement cathartique. On saute, on bouge, on chante, on aime. Après nous avoir dit qu'ils avaient du retard et un petit : one !! two !! three !! four !! Win Butler se jette sur sa guitare et le groupe balance "Power Out", le premier album est toujours aussi appréciable. Plus personne ne peut se retenir de bouger, l'extrême personnalité d'Arcade Fire est là, ils bougent autant que nous, se font plaisir. Alors que tout le monde croyait la chanson terminée les choeurs reprennent et la guitare puis la batterie dans un fracas mémorable, rien ne les arrêtera ce soir semblent-ils nous dire. Dans ce "foutoir" monstrueux apparait une ligne de basse qui me titille l'oreille : ahhh enfin "Rebellion (Lies)" "This is our last song" dit le maitre de soirée qui lâche sa guitare pour le début du titre. Il entame la chanson après avoir quelque peu insulté et transcendé la pluie "Is that all you can do ? Can I have some more Fuckin' rain ?!! Com'on !! Let it rain !!"... Le show se termine sur ce titre où tous les membres semblaient en transe totale.
Alors ils s'en vont, 3 minutes pas plus. Et reparte sur "Black Mirror" dont les "Un deux trois dis mirroir noir" font un petit effet. La soirée se termine bien ce coup-ci par "Wake Up" l'hymne le plus frénétique d'Arcade Fire. Bien sûr l'audience ne se laisse pas prier pour reprendre les "OhOooh OhOhOoooh...". Ils nous remercient, disent de faire attention à nous, nous souhaitent une bonne nuit, en anglais, en français et nous on voudrait leur dire la même chose à ces braves gens. Ce qu'ils viennent de m'avoir fait vivre, ils ne s'en rendent peut être pas compte, mais c'est le meilleur concert de ma vie.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par JackII |
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