The Mars Volta

Bruxelles - Belgique [Ancienne Belgique] - mardi 22 février 2005

The Mars Volta
Pour ceux qui ont renoncé à l'acide, pas sûr qu'assister à un concert de The Mars Volta soit la meilleure manière de ne pas replonger. En véritables VRP en trips psychédéliques, Cedric Bixler et Omar Rodriguez ont dû sniffer quelques lignes. Lignes du temps s'entend tant leur rock halluciné et hallucinatoire renvoie à la période bénie des sex, drugs and rock 'n roll. Mais comment oser croire que ces deux-là sont sains de corps et d'esprit? Qu'une force autre qu'humaine ne les habite? Incroyable. De bout en bout, Cedric Bixler se contortionne, envoie valdinguer le micro et chaloupe son corps en moonwalks improbables. Sa voix déchire la nuit bruxelloise. Incandescant, Omar Rodriguez enflamme le manche de sa six cordes et incendie l'Ancienne Belgique. La fosse est sous pression. Ses vagues successives mettent les premiers rangs à mal. The Mars Volta ne relâche pas la bride. Section rythmique implacable, orgues démentiels et cuivres infernaux, ce concert est en soit un seul un morceau de cent minutes soumis aux variations machiavéliques des six membres du groupe, entre maîtrise et improvisation. Pas de temps morts, pas de respirations. Déçu celui qui s'attendait à une succession classique de compositions. Bienheureux l'adepte de delirium tremens et de montagnes russes intersidérales. De fait, The Mars Volta confirme qu'il est bien l'un des meilleurs bands live en activité. Et quand on sait qu'il s'agissait là de la première date de la tournée Frances The Mute...


Excellent !   18/20
par Fan Thomas


  Setlist:
Take The Veil Cerpin Taxt
Drunkship Of Lanterns
Widow
Cygnus
Roulette Dares (The Haunt Of)
Concertina
Cassandra
--25 wives-Dead Stop
--Titan-Up
--Play To Hits
--Bass Harmonies -> Play Into
--Peak Into New part
--Spics In Space
--Freak Out
--Come In Together (Swing)
--Climb Out




Photo par Fan Thomas.


Proposez votre chronique !





Recherche avancée
En ligne
331 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages
Selon vous, quel intérêt les side-projects offrent-ils au rock indé ?