Shannon Wright
Saint-Malo [Route Du Rock - Palais Du Grand Large] - samedi 17 février 2007 |
Shannon Wright se présente sur la scène du Palais du Grand Large vers 17H15, pour offrir au public ce qui restera sûrement comme la plus belle prestation offerte lors de cette session hivernale de la Route du Rock 2007.
L'Américaine est très attendue cet après-midi, et la demoiselle va répondre à toutes les attentes haut la main. Seule sur scène durant toute l'heure que durera son set, Shannon Wright va alterner chansons à la guitare et au piano, présentant nouveaux morceaux et valeurs sûres de son répertoire. Si elle n'est peut-être pas accompagnée, il émane de l'artiste une présence scénique et un charisme que certaines formations n'atteindront sans doute jamais: timide au premier abord, la jeune femme va dévoiler au public une assurance et une conviction évidente. Elle joue ses chansons comme si ça vie en dépendait presque, mesurant chacun de ses gestes avec un calme olympien. De sérénité placide affichée sur certains morceaux, elle passera sans crier gare à des thèmes plus rêches et plus nerveux, que ce soit avec sa guitare ou son piano, à l'image de sa discographie d'ailleurs. Sauf qu'ici, tout est démultiplié à la déraison: les sensations, l'intensité de sa voix, la beauté de ses compositions... Tout prend ainsi de nouvelles proportions.
Si l'absence d'un batteur pouvait laisser imaginer une perte de puissance ou de pertinence, il n'en est rien du tout, bien au contraire. La voix déchirante de Miss Wright et les quelques envolées électriques ou les plages de piano se suffisent à elles-mêmes: cette limpidité foudroyante n'a de cesse de transporter littéralement son auditoire.
La tension va croissante, et Shannon Wright s'adjuge tous les suffrages du public si bien qu'une mini-ovation lui est presque réservée à chaque fin de morceau. Nous voilà face à une évidence: la chanteuse possède un talent incroyable qui prend ici toute son envergure.
Aussi bien révoltée qu'écorchée vive, Shannon Wright apparaîtra surtout touchante de bout en bout, et profondément humaine. Par d'artifices inutiles ici donc, juste une artiste capable de déballer ses tripes, avec une classe folle et une propension à l'envoûtement qui l'est toute autant !
L'Américaine est très attendue cet après-midi, et la demoiselle va répondre à toutes les attentes haut la main. Seule sur scène durant toute l'heure que durera son set, Shannon Wright va alterner chansons à la guitare et au piano, présentant nouveaux morceaux et valeurs sûres de son répertoire. Si elle n'est peut-être pas accompagnée, il émane de l'artiste une présence scénique et un charisme que certaines formations n'atteindront sans doute jamais: timide au premier abord, la jeune femme va dévoiler au public une assurance et une conviction évidente. Elle joue ses chansons comme si ça vie en dépendait presque, mesurant chacun de ses gestes avec un calme olympien. De sérénité placide affichée sur certains morceaux, elle passera sans crier gare à des thèmes plus rêches et plus nerveux, que ce soit avec sa guitare ou son piano, à l'image de sa discographie d'ailleurs. Sauf qu'ici, tout est démultiplié à la déraison: les sensations, l'intensité de sa voix, la beauté de ses compositions... Tout prend ainsi de nouvelles proportions.
Si l'absence d'un batteur pouvait laisser imaginer une perte de puissance ou de pertinence, il n'en est rien du tout, bien au contraire. La voix déchirante de Miss Wright et les quelques envolées électriques ou les plages de piano se suffisent à elles-mêmes: cette limpidité foudroyante n'a de cesse de transporter littéralement son auditoire.
La tension va croissante, et Shannon Wright s'adjuge tous les suffrages du public si bien qu'une mini-ovation lui est presque réservée à chaque fin de morceau. Nous voilà face à une évidence: la chanteuse possède un talent incroyable qui prend ici toute son envergure.
Aussi bien révoltée qu'écorchée vive, Shannon Wright apparaîtra surtout touchante de bout en bout, et profondément humaine. Par d'artifices inutiles ici donc, juste une artiste capable de déballer ses tripes, avec une classe folle et une propension à l'envoûtement qui l'est toute autant !
Excellent ! 18/20 | par X_Jpbowersock |
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