Shannon Wright

Malgré le fait que la deuxième journée du Dour Festival commence par une nouvelle contrariante (l'annulation du concert d'Experience) et un concert manqué de quelques heures (Robotobibok qui débutait à midi !), quelques agréables surprises m'attendent incontestablement...
Avant ce concert, je ne connais que quelques titres de la dame, mais je suis cependant bien décidé à découvrir son univers et sa musique.
18H00: Shannon Wright (que je pensais beaucoup moins mignonne, je ne sais pas pourquoi...), s'empare seule et sobrement de la scène, s'installant au piano. Avec une voix saisissante et développant une atmosphère particulièrement intimiste, Shannon parvient très rapidement à fédérer tout un public à sa faveur. Fragilité et force sont donc au programme de chansons habitées et totalement possédées par le chant suave de la demoiselle.
Une bonne moitié de son set présenté, Shannon Wright décide d'abandonner son piano pour s'accaparer sa guitare afin d'offrir une fin de set totalement électrisée et quasi-épileptique. C'est avec conviction et ferveur clairement affichées que l'Américaine se démène sur l'Ecleclik Dance Hall pour nous faire partager son énergie et sa puissance.
18H50: Shannon Wright quitte la scène, et moi je viens à nouveau de prendre une claque...