Pest Sound
76 Kilos Laughing |
Label :
Stuntkite |
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Neil Ovey est anglais. Depuis quelques temps, Neil a abandonné ses compositions de BO de film pour s'installer à Strasbourg (l'étrange idée !), et celui-ci a même trouvé quelques compères strasbourgeois pour former un groupe: Pest Sound. De fil en aiguille, leur projet acquiert progressivement une certaine reconnaissance, notamment par l'intermédiaire de Rodolphe Burger. Ne manque donc plus maintenant qu'un album pour concrétiser tout le buzz relatif autour de Pest Sound. En 2006, les quatre hommes embarquent dans un avion: direction Chicago et l'Electrical Audio, le studio d'un certain Steve Albini... Début 2007, le bébé est dans les bacs, son nom: 76 Kilos Laughing.
En voilà une belle histoire ! Reste à savoir, si le fameux bébé se montre à la hauteur de tous les espoirs...
Très vite nous voilà confrontés à la voix de Neil Ovey; profonde et empeinte d'une gravité certaine. Et on comprend très vite également que le maître à bord c'est lui, Neil Ovey, et personne d'autre; il écrit les textes, chante et assure les guitares qui sont on ne peut plus mises en avant (ainsi que la batterie évidemment, présence de Mr Albini oblige !). Et très vite encore une fois, on se rend compte que le résultat est à la hauteur des attentes. 76 Kilos Laughing est un disque projetant un rock écorché et abrasif mené sous la houlette de son leader aux allures tout aussi écorchées. Les morceaux les plus fous dévoilent une telle urgence, une telle électricité dans l'atmosphère qu'il est difficile de ne pas succomber à une telle démonstration de talent ("I Am The Golden Gun", ou "Prizefighter").
Mais Pest Sound a également choisi de présenter quelques morceaux plus sereins en apparence faisant la part belle au piano de Sylvain Dorange (""Tailspin") ou les arpèges discrets de guitare ("Misanthropic Wife", "Afternoon Film"). S'ils sont très beaux, ces morceaux en question ne peuvent empêcher l'intensité qui règne dans cet premier album de s'estomper quelque peu.
Reste cependant quelques bons moments de bravoure ingénieux ("Sneaky Sips") ou épileptiques à souhait ("Tape Deck").
Vivement la suite !
En voilà une belle histoire ! Reste à savoir, si le fameux bébé se montre à la hauteur de tous les espoirs...
Très vite nous voilà confrontés à la voix de Neil Ovey; profonde et empeinte d'une gravité certaine. Et on comprend très vite également que le maître à bord c'est lui, Neil Ovey, et personne d'autre; il écrit les textes, chante et assure les guitares qui sont on ne peut plus mises en avant (ainsi que la batterie évidemment, présence de Mr Albini oblige !). Et très vite encore une fois, on se rend compte que le résultat est à la hauteur des attentes. 76 Kilos Laughing est un disque projetant un rock écorché et abrasif mené sous la houlette de son leader aux allures tout aussi écorchées. Les morceaux les plus fous dévoilent une telle urgence, une telle électricité dans l'atmosphère qu'il est difficile de ne pas succomber à une telle démonstration de talent ("I Am The Golden Gun", ou "Prizefighter").
Mais Pest Sound a également choisi de présenter quelques morceaux plus sereins en apparence faisant la part belle au piano de Sylvain Dorange (""Tailspin") ou les arpèges discrets de guitare ("Misanthropic Wife", "Afternoon Film"). S'ils sont très beaux, ces morceaux en question ne peuvent empêcher l'intensité qui règne dans cet premier album de s'estomper quelque peu.
Reste cependant quelques bons moments de bravoure ingénieux ("Sneaky Sips") ou épileptiques à souhait ("Tape Deck").
Vivement la suite !
Bon 15/20 | par X_Jpbowersock |
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