Shannon Wright
Lausanne - Suisse [Le Romandie] - mardi 20 octobre 2009 |
Le visage de Shannon Wright à évolué au cours de sa discographie. La différence est marquante quand on compare Over The Sun au dernier Honeybee Girl.
La jeune Américaine semble plus apaisée, plus sereine.
Sur scène, que nenni.
J'allais retrouver Shannon Wright en me demandant comment son jeu évoluerait.
De ce concert, je n'ai vu que le visage torturé de l'artiste. Très peu de moment où cette sérénité montrera son visage. La guitare est à l'honneur, toujours aussi crue et le piano qui trône à gauche de la scène semble s'emmerder ferme. Le jeu de scène est toujours aussi dynamique, guitare soudée au corps, corps gesticulant parfois proche de la syncope. La voix est caverneuse, la communication (verbale, entre les morceaux) toujours aussi minimale, alors que la communication via sa musique est forte, très forte.
Le sublime "Avalanche" est toujours aussi prenant. La salle semble figée, crispée par la tension qui transpire de cette interprétation magistrale.
Départ sur la pointe des pieds.
Retour.
Shannon nous fait face. Son attitude à changé. Elle semble être retournée en enfance. Ses mains croisées frottent son cou, machinalement. Démarre le plus beau titre de Honeeby Girl, "Father". La gorge tout d'abord nouée se déploie, la voix et son écho remplissent chaque aspérité de la salle du Romandie nichée dans une haute voûte, chaque contour de mon corps. L'électro en fond de plan fonctionne à merveille. La petite mélodie ritournelle de la fin se transforme en cri de détresse, en hurlement.
Avant de partir, Shannon nous fait des signes que tout le monde comprend :
"J'ai la gorge nouée et rien n'en sortira, mais merci à vous".
Tout pareil !
La jeune Américaine semble plus apaisée, plus sereine.
Sur scène, que nenni.
J'allais retrouver Shannon Wright en me demandant comment son jeu évoluerait.
De ce concert, je n'ai vu que le visage torturé de l'artiste. Très peu de moment où cette sérénité montrera son visage. La guitare est à l'honneur, toujours aussi crue et le piano qui trône à gauche de la scène semble s'emmerder ferme. Le jeu de scène est toujours aussi dynamique, guitare soudée au corps, corps gesticulant parfois proche de la syncope. La voix est caverneuse, la communication (verbale, entre les morceaux) toujours aussi minimale, alors que la communication via sa musique est forte, très forte.
Le sublime "Avalanche" est toujours aussi prenant. La salle semble figée, crispée par la tension qui transpire de cette interprétation magistrale.
Départ sur la pointe des pieds.
Retour.
Shannon nous fait face. Son attitude à changé. Elle semble être retournée en enfance. Ses mains croisées frottent son cou, machinalement. Démarre le plus beau titre de Honeeby Girl, "Father". La gorge tout d'abord nouée se déploie, la voix et son écho remplissent chaque aspérité de la salle du Romandie nichée dans une haute voûte, chaque contour de mon corps. L'électro en fond de plan fonctionne à merveille. La petite mélodie ritournelle de la fin se transforme en cri de détresse, en hurlement.
Avant de partir, Shannon nous fait des signes que tout le monde comprend :
"J'ai la gorge nouée et rien n'en sortira, mais merci à vous".
Tout pareil !
Parfait 17/20 | par Shiboome |
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