Emilie Simon
Bordeaux [La Rock School Barbey] - samedi 13 mai 2006 |
Nous sommes samedi et je me décide enfin à aller voir Emilie Simon à la Rock School Barbey, donc le jour même. J'étais loin de me douter qu'elle afficherait complet. Mais deux heures avant le début du concert, je reçois un coup de fil pour me dire qu'on a une place en rab pour moi. Je ne suis pas chanceux d'habitude mais là je dois avouer que c'est un heureux coup du sort.
La première partie est assurée par Medi And The Medicine Show. Seul à la guitare et l'harmonica, le songwritter nous propose quelques textes romantiques comme Jude dans un registre oscillant entre blues, pop et folk. La musique, elle, ressemble un peu à Ben Harper. Très à l'aise sur scène, il réussit à faire retomber notre impatience de voir le phénomène Emile Simon sur scène.
Là voici alors qui arrive, une robe noire affriolante, deux couettes, le sourire aux lèvres qu'elle ne quittera pas jusqu'à la fin du concert. La musique commence directement et Emile entonne "Dame De Lotus" avec entrain. Ce soir, toutes les chansons de son dernier album sont interprétées à notre grande satisfaction. D'ailleurs, c'est face à elle que j'ai vraiment découvert les textes de l'album, pris sous le flot de ses magnifiques paroles fleuries. Entourée de quatre musiciens, la petite fée (deux petites manettes fixées sur son avant bras pour régler la distorsion et la réverbération de sa voix) possède tous les ingrédients autour d'elle pour reconstituer les enregistrements studio de Vegetal. Ainsi, outre le guitariste/bassiste et le violoncelliste, deux virtuoses accompagnent la belle. Un percussionniste très inspiré, joue aussi bien des tablas, des cymbales à moitié immergées dans de l'eau ou du xylophone avec les cordes de piano d'Emilie alors qu'elle interprète "Le Vieil Amant" ou "Opium" splendides et ô combien envoûtantes. Le second est un magicien, de par son allure (une barbiche, un long manteau et un haut de forme) et sa fonction. Autour de lui, une flopé d'appareils électroniques l'aide à incorporer à toutes les chansons des effets en tout genre ou des chœurs faits avec la voix de la chanteuse.
Dès lors, dans ce monde féerique, le concert ne peut être que magnifique. L'interprétation de l'angoissante "Sweet Blossom" est très réussie. Alors que sur un écran géant est projeté un clip où des fleurs se contorsionnent, la mélodie lugubre fait penser à la bande originale du film d'animation de Tim Burton les Noces Funèbres. C'est magique. Le public est sous le charme et les musiciens sourient tous, heureux d'être présents sur scène. Ca se sent, ça s'entend et ça se voit. Emilie joue ce soir des chansons remarquables dont "Annie" à la guitare, très appliquée, "En Cendres" et "Swimming" poignante. Peu loquace, entre les morceaux, elle les enchaîne pour nous offrir deux heures de musique malicieuse et chimérique. Sa timidité ne l'empêche pas de se déplacer sur scène comme si elle était chez elle et d'entamer souvent la même danse en fléchissant les genoux. On est attendri et le sourire se dessine sur le visage de chaque spectateur, le même que celui d'Emilie, enfantin et éternel. On ne veut pas que ça s'arrête. La poète varie un peu les genres et puise des chansons de son premier album éponyme parmi lesquelles la magnifique "Desert" ou d'autres de la bande original La Marche De L'empereur. Sous les volutes de sa divine voix, le temps semble s'être arrêté pourtant après une quinzaine de chansons le groupe disparaît.
Après deux petits rappels, Emilie revient seule au piano pour nous interpréter "True Colors" de Cindi Lauper. Toute la salle est plongée dans un silence incroyable, elle aurait presque pu se passer de micro pour ce cover d'une douceur lumineuse qui clôture à merveille un concert idyllique.
La première partie est assurée par Medi And The Medicine Show. Seul à la guitare et l'harmonica, le songwritter nous propose quelques textes romantiques comme Jude dans un registre oscillant entre blues, pop et folk. La musique, elle, ressemble un peu à Ben Harper. Très à l'aise sur scène, il réussit à faire retomber notre impatience de voir le phénomène Emile Simon sur scène.
Là voici alors qui arrive, une robe noire affriolante, deux couettes, le sourire aux lèvres qu'elle ne quittera pas jusqu'à la fin du concert. La musique commence directement et Emile entonne "Dame De Lotus" avec entrain. Ce soir, toutes les chansons de son dernier album sont interprétées à notre grande satisfaction. D'ailleurs, c'est face à elle que j'ai vraiment découvert les textes de l'album, pris sous le flot de ses magnifiques paroles fleuries. Entourée de quatre musiciens, la petite fée (deux petites manettes fixées sur son avant bras pour régler la distorsion et la réverbération de sa voix) possède tous les ingrédients autour d'elle pour reconstituer les enregistrements studio de Vegetal. Ainsi, outre le guitariste/bassiste et le violoncelliste, deux virtuoses accompagnent la belle. Un percussionniste très inspiré, joue aussi bien des tablas, des cymbales à moitié immergées dans de l'eau ou du xylophone avec les cordes de piano d'Emilie alors qu'elle interprète "Le Vieil Amant" ou "Opium" splendides et ô combien envoûtantes. Le second est un magicien, de par son allure (une barbiche, un long manteau et un haut de forme) et sa fonction. Autour de lui, une flopé d'appareils électroniques l'aide à incorporer à toutes les chansons des effets en tout genre ou des chœurs faits avec la voix de la chanteuse.
Dès lors, dans ce monde féerique, le concert ne peut être que magnifique. L'interprétation de l'angoissante "Sweet Blossom" est très réussie. Alors que sur un écran géant est projeté un clip où des fleurs se contorsionnent, la mélodie lugubre fait penser à la bande originale du film d'animation de Tim Burton les Noces Funèbres. C'est magique. Le public est sous le charme et les musiciens sourient tous, heureux d'être présents sur scène. Ca se sent, ça s'entend et ça se voit. Emilie joue ce soir des chansons remarquables dont "Annie" à la guitare, très appliquée, "En Cendres" et "Swimming" poignante. Peu loquace, entre les morceaux, elle les enchaîne pour nous offrir deux heures de musique malicieuse et chimérique. Sa timidité ne l'empêche pas de se déplacer sur scène comme si elle était chez elle et d'entamer souvent la même danse en fléchissant les genoux. On est attendri et le sourire se dessine sur le visage de chaque spectateur, le même que celui d'Emilie, enfantin et éternel. On ne veut pas que ça s'arrête. La poète varie un peu les genres et puise des chansons de son premier album éponyme parmi lesquelles la magnifique "Desert" ou d'autres de la bande original La Marche De L'empereur. Sous les volutes de sa divine voix, le temps semble s'être arrêté pourtant après une quinzaine de chansons le groupe disparaît.
Après deux petits rappels, Emilie revient seule au piano pour nous interpréter "True Colors" de Cindi Lauper. Toute la salle est plongée dans un silence incroyable, elle aurait presque pu se passer de micro pour ce cover d'une douceur lumineuse qui clôture à merveille un concert idyllique.
Bon 15/20 | par TiComo La Fuera |
Setlist :
Dame De Lotus
Fleur De Saison
Rose Hybride De Thé
In The Lake
Sweet Blossom
Annie
Swimming
Opium
Le Vieil Amant
Ice Girl
All Is White
I Wanna Be Your Dog
Song Of The Storm
Never Fall In Love
Désert
Alicia
En Cendres
>>
My Old Friend
Graines D’étoiles
>>
Flowers
>>
True Colors
Dame De Lotus
Fleur De Saison
Rose Hybride De Thé
In The Lake
Sweet Blossom
Annie
Swimming
Opium
Le Vieil Amant
Ice Girl
All Is White
I Wanna Be Your Dog
Song Of The Storm
Never Fall In Love
Désert
Alicia
En Cendres
>>
My Old Friend
Graines D’étoiles
>>
Flowers
>>
True Colors
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