King Gizzard & The Lizard Wizard
Nonagon Infinity |
Label :
Flightless / Heavenly / ATO |
||||
... j'arrive devant une nouvelle grande porte où est encore inscrit King Gizzard & The Lizard Wizard, j'ai l'impression de déjà connaître cette porte ; j'enclenche quand même et pousse la porte...
"Nonagon Infinity Opens The Door"
"Robot Stop" en bande-son, me voilà dans un nouveau monde créé par ces jeunes Australiens, le 8è. "Prépare-toi à headbanger" qu'on me dit à l'entrée, "cette expérience est un grand exercice physique et qui sait... peut-être que tu n'en ressortiras jamais !" haha le con, un disque ça a un début et une fin, dans une quarantaine de minutes j'en aurais fini et je lui rirais au nez en sortant, "Naïf que tu es, tu n'as aucune idée dans quel monde tu viens d'entrer." hmmm. Face à moi se trouvent les 7 membres du groupe disposés en cercle, vêtus de longues robes noires et portant un maquillage de couleurs différentes sur leurs visages et c'est vrai qu'ils paraissent complètement barrés – ils headbang justement –. Après nous avoir donné l'envie de pogoter, de voir le grand ouest, de tripper sans drogues, de s'éclater dans un garage poisseux, de repogoter en écoutant une flûte enchantée, de se la couler douce dans les grands espaces Australiens et de partir dans le monde des rêves, voilà que désormais ils nous donnent l'envie d'agir tel que les fans de Métal savent le mieux le faire. Et putain que c'est vrai que l'on a fortement envie de bouger sa tête comme des ahuris en écoutant les décharges d'énergies brutales que sont "Robot Stop" / "Big Fig Wasp" / "Gamma Knife" / "People-Vultures" / "Evil Death Roll". Prenez la folie de 12 Bar Bruise mêlée la à la maîtrise de I'm In Your Mind Fuzz et vous obtiendrez la formule magique de ce nouvel album.
"Nonagon Infinity Opens The Door"
Pas de véritables temps morts entre les chansons, tout est fait pour que ça s'enchaîne d'une traite ; pas de silences, pas de coupures, si vous voulez vous reposer un tant soit peu, attendez d'arriver à "Mr. Beat" et son ton léger, sorte de bâtarde des Beatles/Kinks – une merveille – ou la seconde partie de "Invisible Face" rappelant les instants les plus décontractants de Quarters! ; ou si vous préférez le juste milieu, "Wah Wah" fera l'affaire entre ses couplets à la cool, ses ponts prêts à vous gifler à tout instants et ses refrains entêtants (le gimmick bien connu des King Gizz, vous répétez le titre encore et encore jusqu'à ce que ça reste bien ancré dans votre esprit ; bande de démons).
"Wait For The Answer To Open The Door"
Mais... c'est feu Lemmy que j'aperçois au loin ?! Qu'est-ce qu... une légende qui s'éclate sur la Musique de ces jeunes mecs ? "Celle-ci je l'adore ! Ces couillons ont bien appris ma leçon" qu'il me dit, "Road Train" résonne dans mes oreilles bientôt atteintes d'acouphènes à cause du son monté à fond. Pas de doute, Stu & co ont dû bien écouter du Motörhead soit depuis tout gamin, soit durant l'enregistrement du disque – enregistré quasiment en même temps que I'm In Your Mind Fuzz d'où les similitudes et le clin d'œil dans "Robot Stop" ; en fait Nonagon Infinity c'est le jumeau diabolique – ; pour les paroles, faut plutôt aller du côté de Black Sabbath parce que c'est pas mal noir et c'est rare venant d'eux. Ce "Road Train" est digne de la bande à Lemmy ; WE PLAY ROCK N ROLL !!!
"Nonagon Infinity Opens The Door"
La formation 3 guitares, 1 basse, 2 batteries et 1 harmoniciste touche à tout prend tout son sens et toute son ampleur sur ce 8è LP, chaque membre est bien mis en avant à un moment précis et cette communion ou plutôt ce rituel est beau à entendre ; un bordel organisé, un putain de bordel euphorisant ! Dire que certains disaient déjà que le 5è disque serait leur sommet, qu'ils ne pourraient pas faire mieux dans le garage rock... hahaha c'est beau l'ignorance. Ces gars n'ont toujours pas atteint leurs limites créatrices et ici non plus nous ne sommes pas encore au sommet, nous sommes très haut, bien plus haut que la majorité des groupes contemporains de ce genre – existe-t-il vraiment d'autres groupes qui font comme eux ? –, mais pas encore au pic. Ils arrivent encore et toujours à apporter une nouveauté dans leur son pour sans cesse se renouveler, ici un nouveau son d'orgue/synthé vintage, là de nouveaux sons de guitares, l'arrivée du Zurna et du Setar, le tout joué d'une manière plus brutale frôlant la limite du métal ou partant vers le prog' (les 7 minutes exquises de "Evil Death Roll").
"WOOOOOOOOOO !!!"
Je me dirige vers la sortie voulant atteindre la prochaine porte qui s'ouvrira sur leur prochain album, avec quand même la légère interrogation : "Que vont-ils nous inventer en 2017 de plus grand que Nonagon Infinity ?"... oui, en fait ça devient légitime avec eux de se demander s'ils seront capables de faire mieux la fois suivante. Je pourrais vous réciter mon paragraphe d'introduction à la chronique de I'm In Your Mind Fuzz en adaptant certains mots tellement le ressenti est le même.
J'ouvre la porte et sors de ce monde de fou qui m'aura en effet bien fatigué, mais m'aura apporté tellement de bonheur – tu vois qu'on peut en ressortir –, je ferme la porte derrière moi et...
"Nonagon Infinity Opens The Door"
"Robot Stop" en bande-son, me voilà dans un nouveau monde créé par ces jeunes Australiens, le 8è. "Prépare-toi à headbanger" qu'on me dit à l'entrée, "cette expérience est un grand exercice physique et qui sait... peut-être que tu n'en ressortiras jamais !" haha le con, un disque ça a un début et une fin, dans une quarantaine de minutes j'en aurais fini et je lui rirais au nez en sortant, "Naïf que tu es, tu n'as aucune idée dans quel monde tu viens d'entrer." hmmm. Face à moi se trouvent les 7 membres du groupe disposés en cercle, vêtus de longues robes noires et portant un maquillage de couleurs différentes sur leurs visages et c'est vrai qu'ils paraissent complètement barrés – ils headbang justement –. Après nous avoir donné l'envie de pogoter, de voir le grand ouest, de tripper sans drogues, de s'éclater dans un garage poisseux, de repogoter en écoutant une flûte enchantée, de se la couler douce dans les grands espaces Australiens et de partir dans le monde des rêves, voilà que désormais ils nous donnent l'envie d'agir tel que les fans de Métal savent le mieux le faire. Et putain que c'est vrai que l'on a fortement envie de bouger sa tête comme des ahuris en écoutant les décharges d'énergies brutales que sont "Robot Stop" / "Big Fig Wasp" / "Gamma Knife" / "People-Vultures" / "Evil Death Roll". Prenez la folie de 12 Bar Bruise mêlée la à la maîtrise de I'm In Your Mind Fuzz et vous obtiendrez la formule magique de ce nouvel album.
"Nonagon Infinity Opens The Door"
Pas de véritables temps morts entre les chansons, tout est fait pour que ça s'enchaîne d'une traite ; pas de silences, pas de coupures, si vous voulez vous reposer un tant soit peu, attendez d'arriver à "Mr. Beat" et son ton léger, sorte de bâtarde des Beatles/Kinks – une merveille – ou la seconde partie de "Invisible Face" rappelant les instants les plus décontractants de Quarters! ; ou si vous préférez le juste milieu, "Wah Wah" fera l'affaire entre ses couplets à la cool, ses ponts prêts à vous gifler à tout instants et ses refrains entêtants (le gimmick bien connu des King Gizz, vous répétez le titre encore et encore jusqu'à ce que ça reste bien ancré dans votre esprit ; bande de démons).
"Wait For The Answer To Open The Door"
Mais... c'est feu Lemmy que j'aperçois au loin ?! Qu'est-ce qu... une légende qui s'éclate sur la Musique de ces jeunes mecs ? "Celle-ci je l'adore ! Ces couillons ont bien appris ma leçon" qu'il me dit, "Road Train" résonne dans mes oreilles bientôt atteintes d'acouphènes à cause du son monté à fond. Pas de doute, Stu & co ont dû bien écouter du Motörhead soit depuis tout gamin, soit durant l'enregistrement du disque – enregistré quasiment en même temps que I'm In Your Mind Fuzz d'où les similitudes et le clin d'œil dans "Robot Stop" ; en fait Nonagon Infinity c'est le jumeau diabolique – ; pour les paroles, faut plutôt aller du côté de Black Sabbath parce que c'est pas mal noir et c'est rare venant d'eux. Ce "Road Train" est digne de la bande à Lemmy ; WE PLAY ROCK N ROLL !!!
"Nonagon Infinity Opens The Door"
La formation 3 guitares, 1 basse, 2 batteries et 1 harmoniciste touche à tout prend tout son sens et toute son ampleur sur ce 8è LP, chaque membre est bien mis en avant à un moment précis et cette communion ou plutôt ce rituel est beau à entendre ; un bordel organisé, un putain de bordel euphorisant ! Dire que certains disaient déjà que le 5è disque serait leur sommet, qu'ils ne pourraient pas faire mieux dans le garage rock... hahaha c'est beau l'ignorance. Ces gars n'ont toujours pas atteint leurs limites créatrices et ici non plus nous ne sommes pas encore au sommet, nous sommes très haut, bien plus haut que la majorité des groupes contemporains de ce genre – existe-t-il vraiment d'autres groupes qui font comme eux ? –, mais pas encore au pic. Ils arrivent encore et toujours à apporter une nouveauté dans leur son pour sans cesse se renouveler, ici un nouveau son d'orgue/synthé vintage, là de nouveaux sons de guitares, l'arrivée du Zurna et du Setar, le tout joué d'une manière plus brutale frôlant la limite du métal ou partant vers le prog' (les 7 minutes exquises de "Evil Death Roll").
"WOOOOOOOOOO !!!"
Je me dirige vers la sortie voulant atteindre la prochaine porte qui s'ouvrira sur leur prochain album, avec quand même la légère interrogation : "Que vont-ils nous inventer en 2017 de plus grand que Nonagon Infinity ?"... oui, en fait ça devient légitime avec eux de se demander s'ils seront capables de faire mieux la fois suivante. Je pourrais vous réciter mon paragraphe d'introduction à la chronique de I'm In Your Mind Fuzz en adaptant certains mots tellement le ressenti est le même.
J'ouvre la porte et sors de ce monde de fou qui m'aura en effet bien fatigué, mais m'aura apporté tellement de bonheur – tu vois qu'on peut en ressortir –, je ferme la porte derrière moi et...
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Beckuto |
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