Fireside
Fantastic Four [remixed] |
Label :
Startracks |
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Fantastic Four est en fait l'effort de jeunesse de ce pionnier suédois du style emo. Réalisé en 1994, l'album ne sera remixé puis diffusé à grande échelle qu'après le succès des deux précédents albums (ou plutôt des deux suivants, quel bordel dans nos têtes...) et la reconnaissance du passage sur American Recordings.
Tout les ingrédients n'apparaissent pas encore mûre mais la recette est déjà bien écrite. La production, déjà tenue par le guitariste, et le jeu même du groupe semblent un tantinet impersonnels et lorgnent parfois du coté du metal : la guitare en avant y est pour beaucoup, et les quelques sombres riffs proche du hardcore américain bouclent cette impression. Les mélodies et la voix de Aström sont heureusement assez inattendues pour percer à travers.
L'instrumental "Sorrier" montre à lui seul le chemin à prendre, vers l'émotion, et "The Monstersong" avait incroyablement plus d'un train d'avance (1994 !) sur les groupes à mèche d'aujourd'hui baissant le volume de leurs Les Paul pour l'exercice pop prévisible.
On découvre dès lors un album qui ne s'éternise pas, les titres laissant leurs riffs dire l'essentiel pour passer à autre chose. "Jerricco" : 2 refrains puis s'en va, même pas 2 minutes pour "Styrofoam", la fin brusque du disque ...
On constate forcement que sous cette oeuvre aux apparences banales (surtout dans le post-rock de l'an 2000), Fireside a un sens peu commun de la structure, et se plait à travailler l'efficacité d'une simplicité marginale.
Tout les ingrédients n'apparaissent pas encore mûre mais la recette est déjà bien écrite. La production, déjà tenue par le guitariste, et le jeu même du groupe semblent un tantinet impersonnels et lorgnent parfois du coté du metal : la guitare en avant y est pour beaucoup, et les quelques sombres riffs proche du hardcore américain bouclent cette impression. Les mélodies et la voix de Aström sont heureusement assez inattendues pour percer à travers.
L'instrumental "Sorrier" montre à lui seul le chemin à prendre, vers l'émotion, et "The Monstersong" avait incroyablement plus d'un train d'avance (1994 !) sur les groupes à mèche d'aujourd'hui baissant le volume de leurs Les Paul pour l'exercice pop prévisible.
On découvre dès lors un album qui ne s'éternise pas, les titres laissant leurs riffs dire l'essentiel pour passer à autre chose. "Jerricco" : 2 refrains puis s'en va, même pas 2 minutes pour "Styrofoam", la fin brusque du disque ...
On constate forcement que sous cette oeuvre aux apparences banales (surtout dans le post-rock de l'an 2000), Fireside a un sens peu commun de la structure, et se plait à travailler l'efficacité d'une simplicité marginale.
Parfait 17/20 | par X_YoB |
Edition 1994 de l'oeuvre sur A West Side Fabrication
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