Ryan Adams
Easy Tiger |
Label :
Lost Highway |
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Il n'y a jamais eu autant de temps écoulé entre deux albums de Ryan Adams qu'entre 29 et ce Easy Tiger. Un an et demi pendant lequel Adams va rassembler un nombre toujours plus énorme de chansons diverses et variées, s'adonnant au Hip-Hop humoristique, à la Country pure, s'acoquinant avec Willie Nelson et le Grateful Dead. Cette période est marquée par deux choses particulièrement importantes dans la carrière d'Adams. Les nombreux concerts qu'ils donnent avec ses Cardinals laissent une place de plus en plus importante à ceux-ci, même si Easy Tiger ne porte que son nom. Adams et son groupe deviennent une entité plus unie, ce qui permet à Adams d'obtenir une concentration qu'il n'avait alors jamais eue.
Encore plus importante est la phase de désintoxication par laquelle Adams va passer. Fini les mélanges de coke et d'héro ! Terminé l'alcool et les pilules, si ce n'est le valium pour le soutenir quand même ... Quoique le Valium lui a certainement donné le calme dont il avait tant besoin ... Adams est un nouvel homme, déterminé à redevenir un acteur de premier plan de la pop américaine. De la bonne pop en tout cas. Et il repart ainsi sur des bases bien plus saines que la diarrhée créative qui l'avait touché en 2005.
Cet album est un retour au patchwork d'influence de Gold. Si globalement il n'atteint pas la grandeur épique de ce dernier, Easy Tiger nous montre un Adams en pleine possession de ses meilleurs moyens de composition. Oscillant entre un rock très académique mais racé comme sur le fabuleux "Halloweenhead", le folk plus intimiste de "I Taught Myself How To Grow Old" ou la pop plus grandiloquente de "The Sun Also Sets", Adams livre de très grandes chansons. L'exemple parfait étant ainsi "Halloweenhead" qui réussit enfin là où des albums comme Rock N Roll et Demolition avait échoué, le rock. Débarrassé de ses gimmicks lourdauds, Adams se lancent simplement à fond dans le morceau, livre un gros travail pour sonner comme le groupe uni qu'il forme dorénavant avec ses Cardinals et livre un nouveau classique de la musique pop des noughties.
Malgré cette chanson et quelques autres de très haut niveau comme le "Goodnight Rose" d'ouverture, on sent poindre une certaine fatigue en fin de course et l'album n'arrive jamais à dépasser le seuil du bon album. La faute à des passages qui se veulent plus intimistes mais demeurent plutôt raté. Mais l'auditeur est heureux d'entendre Adams revenir dans une forme telle. Adams va mieux et s'est remis en selle pour livrer des albums de qualité. Et c'est tout ce que l'on demande pour le moment.
Encore plus importante est la phase de désintoxication par laquelle Adams va passer. Fini les mélanges de coke et d'héro ! Terminé l'alcool et les pilules, si ce n'est le valium pour le soutenir quand même ... Quoique le Valium lui a certainement donné le calme dont il avait tant besoin ... Adams est un nouvel homme, déterminé à redevenir un acteur de premier plan de la pop américaine. De la bonne pop en tout cas. Et il repart ainsi sur des bases bien plus saines que la diarrhée créative qui l'avait touché en 2005.
Cet album est un retour au patchwork d'influence de Gold. Si globalement il n'atteint pas la grandeur épique de ce dernier, Easy Tiger nous montre un Adams en pleine possession de ses meilleurs moyens de composition. Oscillant entre un rock très académique mais racé comme sur le fabuleux "Halloweenhead", le folk plus intimiste de "I Taught Myself How To Grow Old" ou la pop plus grandiloquente de "The Sun Also Sets", Adams livre de très grandes chansons. L'exemple parfait étant ainsi "Halloweenhead" qui réussit enfin là où des albums comme Rock N Roll et Demolition avait échoué, le rock. Débarrassé de ses gimmicks lourdauds, Adams se lancent simplement à fond dans le morceau, livre un gros travail pour sonner comme le groupe uni qu'il forme dorénavant avec ses Cardinals et livre un nouveau classique de la musique pop des noughties.
Malgré cette chanson et quelques autres de très haut niveau comme le "Goodnight Rose" d'ouverture, on sent poindre une certaine fatigue en fin de course et l'album n'arrive jamais à dépasser le seuil du bon album. La faute à des passages qui se veulent plus intimistes mais demeurent plutôt raté. Mais l'auditeur est heureux d'entendre Adams revenir dans une forme telle. Adams va mieux et s'est remis en selle pour livrer des albums de qualité. Et c'est tout ce que l'on demande pour le moment.
Bon 15/20 | par Bona |
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