Ryan Adams
Cold Roses |
Label :
Lost Highway |
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Si vous doutiez encore du melon énorme de Ryan Adams, ainsi que de sa productivité hors norme, ce double album qu'est Cold Roses devrait vous en assurer une bonne fois pour toute. Après cinq disques qui l'ont éloigné petit à petit du son de son ancien groupe Whiskeytown, Adams fait un volte-face inattendu. Il revient sur ce double album à ces premiers amours, une country alternative particulièrement maitrisée et touchée par la grâce divine. Car si Adams n'a jamais particulièrement brillé dans le rock enlevé, ses ballades plus intimistes ont presque toujours été de grands moments. C'est ici un double album de morceaux de ce genre qui nous est donc offert.
Toujours très assuré sur sa voix, servi par une production sans un pet de travers, Adams empoigne sa guitare, ses choristes, ainsi qu'un groupe tout entier pour l'accompagner dans cette nouvelle page de sa grande oeuvre. C'est ainsi le premier album où Adams est accompagné par les très professionnels Cardinals. Le son est plus assuré, plus maitrisé et Adams peut travailler sa voix comme jamais. Si cet album a un point positif c'est qu'il est probablement l'album où Adams semble le plus juste. Le groupe est juste. Les choristes sont justes. L'album entier est juste. C'est un travail d'orfèvre qui est effectué par Adams. Les 18 morceaux connaissent le même traitement. Maitrise et qualité.
Le premier morceau "Magnolia Mountain" ainsi que le second "Sweet Illusion", démontrent tout le talent d'Adams pour écrire des ballades country mid-tempo. Les morceaux intimistes aussi sont réussis comme "Meadowlake Street" ou le somptueux "Now That You're Gone". Ainsi, la première galette du double album réalise un quasi sans-faute, si ce n'est un "Beautiful Sorta" southern rock de presque mauvais goût (Et pourtant, j'aime bien le 'southern rock'). Quant à "How Do You Keep Love Alive" rappelle les meilleurs moments de Love Is Hell. Ce dernier morceau nous donne l'envie, nous implore, nous hurle d'introduire le deuxième disque dans le lecteur en s'imposant comme une des plus somptueuses ballades de ces dernières années !
Vite, deuxième disque. Ca commence par un bon morceau bluesy. Annonçant une deuxième partie dans la deuxième source d'inspiration principale du chanteur ? Ah non. De l'alt-country. Bon, je suis un fan d'alt-country, mais s'enfiler une deuxième gallette aussi peu aventureuse, ni très originale, c'est long. Autant la première partie mérite la dythirambe, autant la seconde provoque des baillements à nous décrocher la mâchoire. C'est loin d'être mauvais, mais après s'être enquillé une première quarantaine de minutes, autant dire que l'on espère quelque chose de plus surprenant ou d'au moins somptueux. Mais non Adams flemmarde "Let It Ride", "Cold Roses", "Dance All Night" ... Autant de bons morceaux qui nous ennuient arrivés à ce point. Et ce "Blossom" qui rappelle le "Meadowlake Street" dont on parlait ... Au dernier paragraphe ! Heureusement "Life Is Beautiful" vient nous éveiller en fin d'album.
Ce deuxième disque n'est pas un naufrage. Simplement un excès de poids. Onze morceaux auraient suffit et auraient composé un album somptueux digne d'être rangé aux côtés de Gold et Love Is Hell. On a au final une jolie collection de chansons, mais dans laquelle il faudra se contenter de piocher.
Toujours très assuré sur sa voix, servi par une production sans un pet de travers, Adams empoigne sa guitare, ses choristes, ainsi qu'un groupe tout entier pour l'accompagner dans cette nouvelle page de sa grande oeuvre. C'est ainsi le premier album où Adams est accompagné par les très professionnels Cardinals. Le son est plus assuré, plus maitrisé et Adams peut travailler sa voix comme jamais. Si cet album a un point positif c'est qu'il est probablement l'album où Adams semble le plus juste. Le groupe est juste. Les choristes sont justes. L'album entier est juste. C'est un travail d'orfèvre qui est effectué par Adams. Les 18 morceaux connaissent le même traitement. Maitrise et qualité.
Le premier morceau "Magnolia Mountain" ainsi que le second "Sweet Illusion", démontrent tout le talent d'Adams pour écrire des ballades country mid-tempo. Les morceaux intimistes aussi sont réussis comme "Meadowlake Street" ou le somptueux "Now That You're Gone". Ainsi, la première galette du double album réalise un quasi sans-faute, si ce n'est un "Beautiful Sorta" southern rock de presque mauvais goût (Et pourtant, j'aime bien le 'southern rock'). Quant à "How Do You Keep Love Alive" rappelle les meilleurs moments de Love Is Hell. Ce dernier morceau nous donne l'envie, nous implore, nous hurle d'introduire le deuxième disque dans le lecteur en s'imposant comme une des plus somptueuses ballades de ces dernières années !
Vite, deuxième disque. Ca commence par un bon morceau bluesy. Annonçant une deuxième partie dans la deuxième source d'inspiration principale du chanteur ? Ah non. De l'alt-country. Bon, je suis un fan d'alt-country, mais s'enfiler une deuxième gallette aussi peu aventureuse, ni très originale, c'est long. Autant la première partie mérite la dythirambe, autant la seconde provoque des baillements à nous décrocher la mâchoire. C'est loin d'être mauvais, mais après s'être enquillé une première quarantaine de minutes, autant dire que l'on espère quelque chose de plus surprenant ou d'au moins somptueux. Mais non Adams flemmarde "Let It Ride", "Cold Roses", "Dance All Night" ... Autant de bons morceaux qui nous ennuient arrivés à ce point. Et ce "Blossom" qui rappelle le "Meadowlake Street" dont on parlait ... Au dernier paragraphe ! Heureusement "Life Is Beautiful" vient nous éveiller en fin d'album.
Ce deuxième disque n'est pas un naufrage. Simplement un excès de poids. Onze morceaux auraient suffit et auraient composé un album somptueux digne d'être rangé aux côtés de Gold et Love Is Hell. On a au final une jolie collection de chansons, mais dans laquelle il faudra se contenter de piocher.
Sympa 14/20 | par Bona |
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