Ryan Adams
Ryan Adams |
Label :
Pax AM |
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En quoi Ryan Adams est-il encore pertinent en 2014 ? L'a-t-il déjà été d'ailleurs, "pertinent" ... Souvenez vous de son précédent album Ashes & Fire, un superbe disque faisant la synthèse de la première partie de carrière solo de l'auteur-compositeur, mais qui arrivait juste après l'orientation plus "rock" entamée sur les précédents albums. Pertinent ? Pas forcément. Réussi ? Sans nul doute !
Alors quand Ryan Adams revient en septembre 2014 avec un nouvel album précédé d'un bon single pop-rock de mise en bouche ("Gimme Something Good") et d'une excellente chanson qui aurait eu sa place sur son précédent opus ("Wrecking Ball"), la question n'est pas de se demander si Adams est pertinent, mais bien de savoir si l'album sera une réussite. Et c'est là que la bât blesse. L'album s'inscrit dans l'évolution pop-rock d'Easy Tiger et Cardinology. Mais se voulant trop beau, trop fort, trop sûr de sa formule, l'album ne dépasse jamais le stade de l'anecdote, de l'écoute distraite, malgré des morceaux superbement produits et des mélodies agréables.
Oubliable, c'est bien le mot qui convient à un tel album. Avec un son tout droit sorti du Heartland Rock des 80's entre Springsteen, Mellencamp, Petty et cocassement Bryan Adams, cet éponyme porte bien son nom : l'objectif non avoué est d'établir, à presque 40 ans, Ryan Adams comme un rocker populaire et bien formaté. Chant inoffensif, paroles sans relief ... l'éponyme est un semi-échec. Pas un mauvais album, loin de là, mais franchement dispensable dans la pourtant aventureuse carrière d'Adams, qui, il faut l'avouer, justifie aujourd'hui la confusion avec Bryan.
Alors quand Ryan Adams revient en septembre 2014 avec un nouvel album précédé d'un bon single pop-rock de mise en bouche ("Gimme Something Good") et d'une excellente chanson qui aurait eu sa place sur son précédent opus ("Wrecking Ball"), la question n'est pas de se demander si Adams est pertinent, mais bien de savoir si l'album sera une réussite. Et c'est là que la bât blesse. L'album s'inscrit dans l'évolution pop-rock d'Easy Tiger et Cardinology. Mais se voulant trop beau, trop fort, trop sûr de sa formule, l'album ne dépasse jamais le stade de l'anecdote, de l'écoute distraite, malgré des morceaux superbement produits et des mélodies agréables.
Oubliable, c'est bien le mot qui convient à un tel album. Avec un son tout droit sorti du Heartland Rock des 80's entre Springsteen, Mellencamp, Petty et cocassement Bryan Adams, cet éponyme porte bien son nom : l'objectif non avoué est d'établir, à presque 40 ans, Ryan Adams comme un rocker populaire et bien formaté. Chant inoffensif, paroles sans relief ... l'éponyme est un semi-échec. Pas un mauvais album, loin de là, mais franchement dispensable dans la pourtant aventureuse carrière d'Adams, qui, il faut l'avouer, justifie aujourd'hui la confusion avec Bryan.
Passable 11/20 | par Bona |
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