Ryan Adams
Jacksonville City Nights |
Label :
Lost Highway |
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Une nouvelle fois accompagné par les Cardinals, Ryan Adams sort le second des ses trois albums publiés en 2005. Alors que le précédent album, Cold Roses, laissait entrevoir une perte progressive d'inspiration, la sortie de ce Jacksonville City Nights a de quoi effrayer. La débauche de production, d'albums, n'est pas forcément la meilleure des choses pour un artiste, le public pouvant arriver à saturation et la source se tarir. Adams décide ainsi de livrer un nouvel album sur un ton légèrement différent de son précédent effort. Adams favorise un retour aux sources encore plus radical que le précédent. C'est un album de country de plus en plus traditionnelle que Ryan Adams publie à l'automne 2005. Joie des puristes, grand dam des autres.
Car la country est un genre qui peut particulièrement être crispant et dans lequel il n'est pas difficile du tout de sombrer dans de nombreux écueils comme la niaiserie, la nostalgie ridicule ... Mettons les choses au clair, Adams évite le désastre. Cependant, l'album reste très décevant. Encore une fois, les chansons sont très maitrisées, le groupe est au point, bien qu'encore une fois, on ne comprenne pas pour quelle raison il a monté un groupe si ses ambitions sont de la simple country. Les morceaux s'enchainent agréablement, délivrant une ambiance très retour de route, pas dégueulasse. On peut même en extraire quelques très bons morceaux, comme "Dear John" poignant morceau avec Norah Jones ou "The Hardest Part". Album livre une prestation un peu moins propre et donc plus réjouissante sur le très beau "Peaceful Valley", sorte d'Outlaw Country du meilleur effet.
Mais l'homogénéité de l'album dénote non pas d'une volonté artistique établie mais d'un manque d'inspiration. Adams se met à nu dans un enregistrement live sans overdubs mais qui paradoxalement semble un de ses albums les plus impersonnels. Les ambiances promises par le titre, crépusculaires, se perdent au milieu de morceaux tous aussi proches les uns des autres. On s'ennuie. Ferme. L'album est un album d'ambiance pour voyage en autoroute, un album qui passe sans aucun problème au moment où la fatigue commence à se faire sentir dans la voiture. Mais Ryan Adams sans faire injure à ses racines country, ne leur rend pas un hommage aussi grandiose que sur son chef d'oeuvre Gold ... Loin de là ...
Car la country est un genre qui peut particulièrement être crispant et dans lequel il n'est pas difficile du tout de sombrer dans de nombreux écueils comme la niaiserie, la nostalgie ridicule ... Mettons les choses au clair, Adams évite le désastre. Cependant, l'album reste très décevant. Encore une fois, les chansons sont très maitrisées, le groupe est au point, bien qu'encore une fois, on ne comprenne pas pour quelle raison il a monté un groupe si ses ambitions sont de la simple country. Les morceaux s'enchainent agréablement, délivrant une ambiance très retour de route, pas dégueulasse. On peut même en extraire quelques très bons morceaux, comme "Dear John" poignant morceau avec Norah Jones ou "The Hardest Part". Album livre une prestation un peu moins propre et donc plus réjouissante sur le très beau "Peaceful Valley", sorte d'Outlaw Country du meilleur effet.
Mais l'homogénéité de l'album dénote non pas d'une volonté artistique établie mais d'un manque d'inspiration. Adams se met à nu dans un enregistrement live sans overdubs mais qui paradoxalement semble un de ses albums les plus impersonnels. Les ambiances promises par le titre, crépusculaires, se perdent au milieu de morceaux tous aussi proches les uns des autres. On s'ennuie. Ferme. L'album est un album d'ambiance pour voyage en autoroute, un album qui passe sans aucun problème au moment où la fatigue commence à se faire sentir dans la voiture. Mais Ryan Adams sans faire injure à ses racines country, ne leur rend pas un hommage aussi grandiose que sur son chef d'oeuvre Gold ... Loin de là ...
Pas terrible 9/20 | par Bona |
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