Ryan Adams
III/IV |
Label :
PAX AM |
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On se souvient de la sombre année 2005 pour Ryan Adams. Trois albums, dont un double, qui n'arrivaient pas à rivaliser avec les grands albums du chanteur. Une année extrêmement lourde dans laquelle Adams a préféré donner la priorité à la quantité plutôt qu'à la qualité. On avait deux albums très moyens et un double-album globalement bon, mais ruiné par une deuxième partie inutile. Adams avait choisi de racler les fonds de tiroir pour rester sur l'échiquier musical. A croire que son retour à la musique en 2010 l'ait mis dans cette même position, celle d'une envie de mettre en avant une masse de travaux sans forcément juger de leur bien-fondé.
Adams vient donc de sortir l'atroce Orion, album hommage à Voivod, inécoutable et à tirage limité. Le songwriter décide ensuite, en attendant d'être assez inspiré pour sortir un réel nouvel album, de fouiller dans la masse d'enregistrements qu'il possède pour sortir un nouvel album, douzième album studio officiellement qui camoufle une compilation de b-sides datant de l'époque Easy Tiger. Adams publie donc un album, que dis-je, un double album composé de chansons composées et enregistrées en 2006. Ce ne sont même pas de vieilles compositions qui sont ressorties, mais bien d'anciens enregistrements, montrant toute la pourriture dans laquelle baigne cet album.
Adams nous prend réellement pour des cons. Il publie un album qu'il ose appeler album studio pour nous refourguer de vieux enregistrements qu'il avait jugé trop mauvais en 2007 ? Sérieusement ? Jetons-y une oreille, y'aura peut-être quelque chose à se mettre sous la dent.
Alors oui, j'entends déjà les grognards fanatiques crier au scandale. Oui, l'album est composé de chansons honnêtes. Pas transcendantes, mais honnêtes. Adams ne fait que très rarement de mauvaises chansons et ici, aucune horreur ne saute aux yeux. Mais franchement, aucun morceau ne surnage dans cette compote sonore qui nous rappelle aux souvenirs douloureux des premiers essais rock d'Adams. Si sur Easy Tiger et Cardinology, Adams avait réussi à s'infiltrer dans cet univers rock, il est ici digne des pires chanteurs pop-FM à la Nickelback et Liz Phair période 2003. C'est bien produit, ça sonne pas mal, mais quelle soupe. Rien derrière ces morceaux. Aucune histoire, aucune envie. On se fait chier comme des rats morts. C'est comme voir une équipe de foot jouer le match nul.
Et le pire dans tout ça, c'est que déjà que le premier album est chiant, il en a fait un double le bougre ! C'est alors plus d'une heure de soupe qui devient totalement indigeste pour le critique consciencieux. Je cherche, je cherche et je cherche encore quelque chose à sauver de ce naufrage artistique, mais franchement, seuls deux morceaux parviennent à attirer un minimum de sympathie. Rien de fabuleux toutefois avec "Icebreaker" très hard-rock et "Kill The Lights" qui introduit quelques petites envolées guitaristiques à la Led Zep. Ça casse pas trois pattes à un canard, mais vu où on en est.
Adams se fout de nous. Complètement. Cet album est un hold-up destiné à nous faire patienter. Et son nouvel album sort aujourd'hui, le 10/10/2011. Espérons qu'il ne recycle pas encore une nouvelle fois les fonds de tiroir, sinon Adams risque dangereusement de s'aliéner une partie de son auditoire.
Adams vient donc de sortir l'atroce Orion, album hommage à Voivod, inécoutable et à tirage limité. Le songwriter décide ensuite, en attendant d'être assez inspiré pour sortir un réel nouvel album, de fouiller dans la masse d'enregistrements qu'il possède pour sortir un nouvel album, douzième album studio officiellement qui camoufle une compilation de b-sides datant de l'époque Easy Tiger. Adams publie donc un album, que dis-je, un double album composé de chansons composées et enregistrées en 2006. Ce ne sont même pas de vieilles compositions qui sont ressorties, mais bien d'anciens enregistrements, montrant toute la pourriture dans laquelle baigne cet album.
Adams nous prend réellement pour des cons. Il publie un album qu'il ose appeler album studio pour nous refourguer de vieux enregistrements qu'il avait jugé trop mauvais en 2007 ? Sérieusement ? Jetons-y une oreille, y'aura peut-être quelque chose à se mettre sous la dent.
Alors oui, j'entends déjà les grognards fanatiques crier au scandale. Oui, l'album est composé de chansons honnêtes. Pas transcendantes, mais honnêtes. Adams ne fait que très rarement de mauvaises chansons et ici, aucune horreur ne saute aux yeux. Mais franchement, aucun morceau ne surnage dans cette compote sonore qui nous rappelle aux souvenirs douloureux des premiers essais rock d'Adams. Si sur Easy Tiger et Cardinology, Adams avait réussi à s'infiltrer dans cet univers rock, il est ici digne des pires chanteurs pop-FM à la Nickelback et Liz Phair période 2003. C'est bien produit, ça sonne pas mal, mais quelle soupe. Rien derrière ces morceaux. Aucune histoire, aucune envie. On se fait chier comme des rats morts. C'est comme voir une équipe de foot jouer le match nul.
Et le pire dans tout ça, c'est que déjà que le premier album est chiant, il en a fait un double le bougre ! C'est alors plus d'une heure de soupe qui devient totalement indigeste pour le critique consciencieux. Je cherche, je cherche et je cherche encore quelque chose à sauver de ce naufrage artistique, mais franchement, seuls deux morceaux parviennent à attirer un minimum de sympathie. Rien de fabuleux toutefois avec "Icebreaker" très hard-rock et "Kill The Lights" qui introduit quelques petites envolées guitaristiques à la Led Zep. Ça casse pas trois pattes à un canard, mais vu où on en est.
Adams se fout de nous. Complètement. Cet album est un hold-up destiné à nous faire patienter. Et son nouvel album sort aujourd'hui, le 10/10/2011. Espérons qu'il ne recycle pas encore une nouvelle fois les fonds de tiroir, sinon Adams risque dangereusement de s'aliéner une partie de son auditoire.
Nul 3/20 | par Bona |
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