Ryan Adams
Prisoner |
Label :
PaxAm |
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Sans compter les lives, albums metal, taylorswifteries et autres sorties plus ou moins officielles, Ryan Adams a sorti trois fois moins d'albums entre 2011 et 2021 que les 10 années précédentes. Il serait aisé de blâmer -ou louer- les différentes addictions du bonhomme et/ou leurs supposées fins pour expliquer ceci. Toutefois la rareté faisant la valeur, Ashes & Fire en 2011 et l'album sobrement intitulé Ryan Adams en 2014 ont bénéficié d'un accueil et d'un enthousiasme pas entrevus depuis le bien aimé Gold (et savamment détruit lorsqu'est paru Rock'n'Roll, magnifique illustration du mec qui rate la marche vers la gloire).
Doucement donc Ryan a retrouvé quelques bonnes grâces grâce à cette doublette des années 10. Et quand Prisoner s'est dévoilé, le contexte musical tout autant que la voyeuse promesse d'un album contant son divorce avec Mandy Moore avaient fini de porter à nouveau Ryan Adams en une des gazettes. Sûrement désireux de démontrer qu'il n'était pas qu'un sale gosse ingérable, Prisoner sonne comme une suite logique de l'album certifié bien accueilli de 2014 -grosso modo le son 80s du Westerberg solo des 90s- on flirte ouvertement avec l'effet miroir alors que Ryan nous refait le coup du gros single en ouverture et de la ballade fragile en quatrième position. Evoquant les promesses non tenues ("Doomsday"), les nuits passées à cogiter seul ("Shiver & Shake"), les passions tristes de la nostalgie ("Haunted House") ou l'oubli ("We Disappear") sur fond de guitares pleines d'écho, l'album est un vrai break up record. Les récents déboires de l'homme donnent une touche amusante à certaines paroles (la chanson titre surtout) mais le songwriter insolent nous touche autant lorsqu'il admet ses failles ("Anything I Say To You Now") que lorsqu'il montre ses muscles metal 80s sur l'excellent "Do You Still Love Me ?" et sa doublette refrain cathartique à chanter le poing levé en concert et solo certifié air guitar.
Un bel album donc même si on peut parfois avoir le sentiment que Ryan Adams essaie très voire trop fort de nous émouvoir là où le grand frère de 2014 et son approche plus minimaliste tapait plus naturellement dans le mille. Une simple écoute des siamois "My Wrecking Ball" et "Shiver & Shake" illustre ce propos, la première semble écrite dans le noir au tréfond d'une nuit difficile quand la seconde ressemble un peu plus au produit d'une session bord de piscine...
Doucement donc Ryan a retrouvé quelques bonnes grâces grâce à cette doublette des années 10. Et quand Prisoner s'est dévoilé, le contexte musical tout autant que la voyeuse promesse d'un album contant son divorce avec Mandy Moore avaient fini de porter à nouveau Ryan Adams en une des gazettes. Sûrement désireux de démontrer qu'il n'était pas qu'un sale gosse ingérable, Prisoner sonne comme une suite logique de l'album certifié bien accueilli de 2014 -grosso modo le son 80s du Westerberg solo des 90s- on flirte ouvertement avec l'effet miroir alors que Ryan nous refait le coup du gros single en ouverture et de la ballade fragile en quatrième position. Evoquant les promesses non tenues ("Doomsday"), les nuits passées à cogiter seul ("Shiver & Shake"), les passions tristes de la nostalgie ("Haunted House") ou l'oubli ("We Disappear") sur fond de guitares pleines d'écho, l'album est un vrai break up record. Les récents déboires de l'homme donnent une touche amusante à certaines paroles (la chanson titre surtout) mais le songwriter insolent nous touche autant lorsqu'il admet ses failles ("Anything I Say To You Now") que lorsqu'il montre ses muscles metal 80s sur l'excellent "Do You Still Love Me ?" et sa doublette refrain cathartique à chanter le poing levé en concert et solo certifié air guitar.
Un bel album donc même si on peut parfois avoir le sentiment que Ryan Adams essaie très voire trop fort de nous émouvoir là où le grand frère de 2014 et son approche plus minimaliste tapait plus naturellement dans le mille. Une simple écoute des siamois "My Wrecking Ball" et "Shiver & Shake" illustre ce propos, la première semble écrite dans le noir au tréfond d'une nuit difficile quand la seconde ressemble un peu plus au produit d'une session bord de piscine...
Bon 15/20 | par Granpa |
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