Mendelson
Paris [Divan Du Monde] - mardi 12 février 2008 |
Tout se mérite chez Mendelson : prendre le temps de découvrir leurs chansons, trouver leurs disques, attendre le moindre concert pendant des années.
Nous voici arrivés au soir fatidique, donc, suite à la parution de Personne Ne Le Fera Pour Nous, ce que le rock français a fait de mieux depuis une fameuse imprudence. Sefarina et sa harpe nous ferons patienter quelques minutes de plus de manière plutôt agréable, avec une jolie version du "Suedehead" de Morrissey à la clé.
Pour cette tournée, le groupe ne sera constitué que de 2 membres : Pascal Bouaziz (guitare, chant) et Pierre-Yves Louis (guitare). Le principe du concert est de jouer pendant que défilent sur grand écran des vidéos sensées représenter ce qu'il y a dans la tête des personnages des chansons.
Comme on pouvait s'y attendre, mis à part le speach d'entrée de Bouaziz, ce ne sont pas des choses bien réjouissantes qui nous attendent. Des histoires de vies gâchées pour commencer ("Le Sens Commun", "Monsieur", "La Honte" et "Pinto"), le tout dans une ambiance très attentive. La "faute" à l'interprétation : l'absence de section rythmique oblige à se concentrer encore plus sur la voix, les paroles. Et comme d'habitude, on se fait avoir. La réticence et l'inquiétude du début sont vite dissipées par la qualité des arrangements, la voix, plus posée que chantée, les textes faisant encore mouche, même si on les connaît déjà par coeur. Petite baisse au moment de "J'aime Pas Les Gens" et "L'Ardèche", vite rattrapée 2 excellentes versions de "Personne Ne Le Fera Pour Nous #2" et "Crétin".
Concernant la mise en scène, les films ont tendance à se ressembler, d'où une légère déception, d'autant qu'en fermant les yeux, en s'imaginant soi-même les images, on ressent le concert de manière beaucoup plus intense. En fait, ces films, c'est un peu comme une adaptation à l'écran d'une nouvelle : on est content au début d'avoir les images, puis on est vite déçu, car il y a toujours un décalage avec la représentation qu'on se faisait du texte.
On arrive vers la fin, avec "Barbara", toute une enfance décrite à travers ce premier amour de gamin qu'on a tous connu, encore ancré au plus profond de nous, dont on aime se souvenir et qui, en même temps, fait tellement mal. Pour finir avec "Scanner", meilleure chanson de la soirée.
Pas de rappel, couvre-feu du Divan du Monde oblige, mais un grand moment, plus intimiste que ce rock des précédentes tournées, évoquant parfois Neil Young et le Crazy Horse.
Mendelson est un groupe rare sur disque comme sur scène, difficile d'accès, mais à l'heure où les radios n'ont que Superbus ou Aqme à nous proposer comme modèle rock Français, il est plus que jamais temps de soutenir cet excellent groupe.
Nous voici arrivés au soir fatidique, donc, suite à la parution de Personne Ne Le Fera Pour Nous, ce que le rock français a fait de mieux depuis une fameuse imprudence. Sefarina et sa harpe nous ferons patienter quelques minutes de plus de manière plutôt agréable, avec une jolie version du "Suedehead" de Morrissey à la clé.
Pour cette tournée, le groupe ne sera constitué que de 2 membres : Pascal Bouaziz (guitare, chant) et Pierre-Yves Louis (guitare). Le principe du concert est de jouer pendant que défilent sur grand écran des vidéos sensées représenter ce qu'il y a dans la tête des personnages des chansons.
Comme on pouvait s'y attendre, mis à part le speach d'entrée de Bouaziz, ce ne sont pas des choses bien réjouissantes qui nous attendent. Des histoires de vies gâchées pour commencer ("Le Sens Commun", "Monsieur", "La Honte" et "Pinto"), le tout dans une ambiance très attentive. La "faute" à l'interprétation : l'absence de section rythmique oblige à se concentrer encore plus sur la voix, les paroles. Et comme d'habitude, on se fait avoir. La réticence et l'inquiétude du début sont vite dissipées par la qualité des arrangements, la voix, plus posée que chantée, les textes faisant encore mouche, même si on les connaît déjà par coeur. Petite baisse au moment de "J'aime Pas Les Gens" et "L'Ardèche", vite rattrapée 2 excellentes versions de "Personne Ne Le Fera Pour Nous #2" et "Crétin".
Concernant la mise en scène, les films ont tendance à se ressembler, d'où une légère déception, d'autant qu'en fermant les yeux, en s'imaginant soi-même les images, on ressent le concert de manière beaucoup plus intense. En fait, ces films, c'est un peu comme une adaptation à l'écran d'une nouvelle : on est content au début d'avoir les images, puis on est vite déçu, car il y a toujours un décalage avec la représentation qu'on se faisait du texte.
On arrive vers la fin, avec "Barbara", toute une enfance décrite à travers ce premier amour de gamin qu'on a tous connu, encore ancré au plus profond de nous, dont on aime se souvenir et qui, en même temps, fait tellement mal. Pour finir avec "Scanner", meilleure chanson de la soirée.
Pas de rappel, couvre-feu du Divan du Monde oblige, mais un grand moment, plus intimiste que ce rock des précédentes tournées, évoquant parfois Neil Young et le Crazy Horse.
Mendelson est un groupe rare sur disque comme sur scène, difficile d'accès, mais à l'heure où les radios n'ont que Superbus ou Aqme à nous proposer comme modèle rock Français, il est plus que jamais temps de soutenir cet excellent groupe.
Parfait 17/20 | par Francislalanne |
Setlist :
Le Sens Commun
Monsieur
La Honte
Pinto
J'aime Pas Les Gens
L'Ardèche
Personne Ne Le Fera Pour Nous # 2
Crétin
Bientôt Niveau Zéro
1983 (Barbara)
Scanner
Le Sens Commun
Monsieur
La Honte
Pinto
J'aime Pas Les Gens
L'Ardèche
Personne Ne Le Fera Pour Nous # 2
Crétin
Bientôt Niveau Zéro
1983 (Barbara)
Scanner
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