Iggy Pop
Instinct |
Label :
A&M |
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Mon Elvis, que c'est laid ! Iggy en Bernard Thibault Cheyenne, sur un magnifique lettrage en relief qui suinte la bière chaude, le poil dru et le pot d'échappement. Non mais quel type de gens a bien pu être charmé par telle graphique abomination ?... Sûr, des vulgos, des gras, des épais de la connerie, des Jacky du tuning... Cette pochette, c'est un véritable appel au beauf, un cri même, une alarme.
Et comble du truc, on nous précise que la chose renfermerait du metal. Forcément hein.... y a comme qui dirait de la cohérence. Du metal... et en 88 s'il vous plaît. Le metal à cette époque barbare, c'est quoi?, c'est Motley Crue, Def Leppard, Spinal Tap ou pire, Guns N' Roses. De la lie, du monstrueux, du flan pathétique... cauchemar. Alors oui, bien sûr, même fan de l'Iguane, on y va pas gaiement. Impossible. C'est un vrai travail sur soi qu'il faut faire, se battre contre de l'a priori massif que des années d'éducation musicale ont forgé, pour oser jeter ne serait-ce qu'une oreille distraite sur cet album.
Jésus, notre seigneur à tous, l'a dit (ou un autre du même genre) : la tolérance paiera. C'est bin vlai. Une écoute, une seule, de cette oreille distraite et nos craintes les plus élémentaires disparaissent. Pouf ! A plus ! Mieux que ça, Instinct, s'il n'est pas disque à changer une vie, ni même une journée, s'avère étalon dans le genre teigneux. Prod à la rêche, claviers discrets, riffs au cordeau de l'ami Steve Jones (qui co-signe un peu)... c'est froid, sensuel et puissant. Du vrai 'rock burné' comme on dit à Hard Rock Magazine (mes premiers émois littéraires... ah nostalgie). Et du sacrément.
Compos solides qui affriolent le fielleux en chacun de nous, certaines mêmes parmi ce qu'il a fait de mieux ("High On You", "Easy Rider", "Instinct"... rah! bande tes muscles), et voilà Iggy Pop retrouvant le courroux sacré qu'il n'avait plus craché depuis Raw Power. C'est du soufre qui sort de sa gueule. La maîtrise du sage en valeur ajoutée, ce côté crooner suave qui lui va si bien : "Lowdown", dans le genre, c'est à l'excès, du baveux, et on avale.
Et comble du truc, on nous précise que la chose renfermerait du metal. Forcément hein.... y a comme qui dirait de la cohérence. Du metal... et en 88 s'il vous plaît. Le metal à cette époque barbare, c'est quoi?, c'est Motley Crue, Def Leppard, Spinal Tap ou pire, Guns N' Roses. De la lie, du monstrueux, du flan pathétique... cauchemar. Alors oui, bien sûr, même fan de l'Iguane, on y va pas gaiement. Impossible. C'est un vrai travail sur soi qu'il faut faire, se battre contre de l'a priori massif que des années d'éducation musicale ont forgé, pour oser jeter ne serait-ce qu'une oreille distraite sur cet album.
Jésus, notre seigneur à tous, l'a dit (ou un autre du même genre) : la tolérance paiera. C'est bin vlai. Une écoute, une seule, de cette oreille distraite et nos craintes les plus élémentaires disparaissent. Pouf ! A plus ! Mieux que ça, Instinct, s'il n'est pas disque à changer une vie, ni même une journée, s'avère étalon dans le genre teigneux. Prod à la rêche, claviers discrets, riffs au cordeau de l'ami Steve Jones (qui co-signe un peu)... c'est froid, sensuel et puissant. Du vrai 'rock burné' comme on dit à Hard Rock Magazine (mes premiers émois littéraires... ah nostalgie). Et du sacrément.
Compos solides qui affriolent le fielleux en chacun de nous, certaines mêmes parmi ce qu'il a fait de mieux ("High On You", "Easy Rider", "Instinct"... rah! bande tes muscles), et voilà Iggy Pop retrouvant le courroux sacré qu'il n'avait plus craché depuis Raw Power. C'est du soufre qui sort de sa gueule. La maîtrise du sage en valeur ajoutée, ce côté crooner suave qui lui va si bien : "Lowdown", dans le genre, c'est à l'excès, du baveux, et on avale.
Très bon 16/20 | par Sirius |
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