Siouxsie & The Banshees
Peepshow |
Label :
Wonderland |
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Le titre Peepshow est bien entendu à prendre comme une invitation à entrer dans l'univers riche et bariolé de Siouxsie And The Banshees.
Depuis quelques années, le groupe se cherchait, n'arrivant pas à trouver une nouvelle direction. L'album Tinderbox (1986) était certes un chef-d'œuvre, mais il avait tendance à constituer un retour à leur période d'apogée, en particulier l'album Juju (1981). Et l'album précédent, Through The Looking Glass (1987), était une compilation de reprises, parfaitement réussie d'ailleurs, laissant entrevoir la diversité des influences de Siouxsie And The Banshees, et montrant, si besoin en était, leur capacité à se réapproprier d'anciennes compositions.
L'album Peepshow a donc pour but d'explorer de nouveaux territoires. Et force est de constater que le groupe s'en sort d'excellente manière. On trouve bien quelques rares morceaux typiques du son Siouxsie And The Banshees, comme le single "The Killing Jar", avec sa guitare tranchante comme une lame de rasoir et sa batterie tribale. Mais la plupart des compositions de cet album entraînent le groupe vers des contrées inexplorées, du hip hop (le single "Peek A Boo" et son clip évoquant la Nouvelle Orléans) à la country ("Burn Up"), en passant par le flamenco ("Turn To Stone").
Le tout est parfaitement maîtrisé, toutes ces nouvelles influences sont parfaitement digérées.
L'album est marqué par l'arrivée d'un nouveau guitariste (une fois n'est pas coutume !), Jon Klein, ex Specimen (groupe batcave du début des années 80), et, pour la première fois, d'un clavieriste (qui joue également du violoncelle et de l'accordéon), Martin McCarrick, connu pour sa participation au projet 4AD This Mortal Coil, et qui est pour beaucoup dans le renouveau du son des Banshees.
Un excellent album, qui n'est pas le meilleur de Siouxsie And The Banshees, et que j'ai mis beaucoup d'années à apprécier à sa juste valeur mais dont je ne me suis jamais lassé, tant il s'enrichit au fur et à mesure des écoutes.
Depuis quelques années, le groupe se cherchait, n'arrivant pas à trouver une nouvelle direction. L'album Tinderbox (1986) était certes un chef-d'œuvre, mais il avait tendance à constituer un retour à leur période d'apogée, en particulier l'album Juju (1981). Et l'album précédent, Through The Looking Glass (1987), était une compilation de reprises, parfaitement réussie d'ailleurs, laissant entrevoir la diversité des influences de Siouxsie And The Banshees, et montrant, si besoin en était, leur capacité à se réapproprier d'anciennes compositions.
L'album Peepshow a donc pour but d'explorer de nouveaux territoires. Et force est de constater que le groupe s'en sort d'excellente manière. On trouve bien quelques rares morceaux typiques du son Siouxsie And The Banshees, comme le single "The Killing Jar", avec sa guitare tranchante comme une lame de rasoir et sa batterie tribale. Mais la plupart des compositions de cet album entraînent le groupe vers des contrées inexplorées, du hip hop (le single "Peek A Boo" et son clip évoquant la Nouvelle Orléans) à la country ("Burn Up"), en passant par le flamenco ("Turn To Stone").
Le tout est parfaitement maîtrisé, toutes ces nouvelles influences sont parfaitement digérées.
L'album est marqué par l'arrivée d'un nouveau guitariste (une fois n'est pas coutume !), Jon Klein, ex Specimen (groupe batcave du début des années 80), et, pour la première fois, d'un clavieriste (qui joue également du violoncelle et de l'accordéon), Martin McCarrick, connu pour sa participation au projet 4AD This Mortal Coil, et qui est pour beaucoup dans le renouveau du son des Banshees.
Un excellent album, qui n'est pas le meilleur de Siouxsie And The Banshees, et que j'ai mis beaucoup d'années à apprécier à sa juste valeur mais dont je ne me suis jamais lassé, tant il s'enrichit au fur et à mesure des écoutes.
Excellent ! 18/20 | par Gaylord |
Posté le 01 novembre 2014 à 14 h 11 |
L'album s'ouvre sur "Peek-A-Boo", l'arbre qui cache la forêt. L'arbre qui cache la forêt, chez Siouxsie and the Banshees, c'est aussi A Kiss In The Dreamhouse, leur chef-d'œuvre. 1982 est le sommet de Siouxsie and the Banshees, mais, en 1988, trois albums studio et un live plus tard, le groupe sort un album presque aussi bon que A Kiss In The Dreamhouse: Peepshow. Avec "The Killing Jar", on voit qu'après le départ de leur meilleur guitariste, John McGeoch, les Banshees ne se sont pas entourés de brêles. Jon Klein succède à Carruthers : les délicates parties de guitare de Tinderbox ne sont plus. Sur Peepshow, les riffs tranchants de Klein à la fin de "The Killing Jar" s'opposent à la douceur de morceaux comme "Carousel", à l'intro sublime. Après la jolie "The Last Beat Of My Heart" vient le sommet du disque: "Rhapsody", que Siouxsie interprète de manière poignante, comme le ferait un David Bowie sur "Lady Grinning Soul" ou "Wild Is The Wind". Et il faut écouter "Scarecrow" et "Ornaments Of Gold"! C'est grandiose, irréel. De grandes compositions servies par de beaux textes signés Siouxsie et Severin... J'ai vite rangé cet album après la première écoute, pour heureusement y revenir quelques années plus tard. Bien que moins impressionnant que les albums des années McGeoch dans la forme, Peepshow est un monument.
Exceptionnel ! ! 19/20
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